Le renouveau d'un genre ?
En visionnant Rainy Dog, il est frappant de constater que le style Takeshi Kitano n'est pas loin. Bien loin de son polar hystérique Dead or Alive ou de son romantique (!!) et horrifique Audition, ici Takeshi Miike choisi un ton beaucoup plus sobre et contemplatif caractéristique du cinéma japonais contemporain (en particulier celui des années 90).
Ce qui fascine dans ce film, c’est le lieu du récit (Taipei) et la langue (le mandarin) qui procurent un sentiment de nouveauté. Un produit hybride ? Sans doute, les personnages s’expriment en chinois, rarement en japonais, et le fait de voir un Yakusa parlait en chinois et évoluer dans une ville autre que Tokyo est, en sois, un rafraîchissement bienvenue.
Yuji est un Yakusa qui semble avoir été banni de son clan et forcé de travailler clandestinement à Taipei. Takeshi Miike se plaît à souligner la précarité de sa vie et renforce ce sentiment par un décors oppressant illustré par cette pluie diluvienne, omniprésente dans le film. Et puis apparaît Cheng, un jeune bambin, muet, qu’une jeune femme lui confie de force avant de disparaître aussitôt. Le film va alors suivre les meurtres perpétrés par Yuji sous le regard inexpressif du jeune garçon qui se contente de le suivre dans ses sombres exploits. Toute l’ampleur du scénario réside évidemment dans la relation Yuji / Cheng auquel s’ajoute l’arrivé d’une prostituée à bout de nerf. Le trio finiront par fuir ensemble, lorsque qu’une chasse à l’homme est organisée par un caïd, dont le frère s’est fait justement abattre par notre Yakusa.
Yuji garde toujours ses distances par rapport à ses deux compagnons de route. Si Yuji est perçu comme un homme sans compassion au début du film, Takeshi Miike finira par dévoiler, par bribes, ses aspects « humains » qui le rapprocheront finalement de Cheng et de la prostituée. La scène la plus illustrative à ce sujet est leurs découverte d’une motocyclette, à moitié enterrée dans la plage, et qu’ils déterreront à mains nues pour pouvoir s’enfuir, plus rapidement vers des lieux moins hostiles. Le final de Rainy Dog porte à son apogée cette relation dans une fusillade finale, tragique et émouvante, qui permet à Yuji de passer d'homme chien (Rainy Dog) à homme tout court.
Il est clair qu’avec Rainy Dog Takeshi Miike signe un film d’une grande poésie qui d’un synopsis d’apparence banale, finit par provoquer l’enchantement. On connaissait Takeshi Miike fou et hystérique, on découvre maintenant avec ce film son côté poète.
Il pleut et ça saigne!
Miike poursuit son petit bonhomme de chemin avec en 1997 la réalisation de son Rainy dog, fable crépusculaire et pessimiste sur la survie et le zonage pour échapper aux bandes Triades. Intéressant objet cinématographique, gavé de défaut mais souvent relancé par de petites touches qui font la différence, son "temps de chien" fait la part belle aux séquences esthétiquement géniales, aux éternels temps morts et à un ensemble de passage à tabac pour le moins sérieux réduisant hélas son oeuvre à simple produit Yakuza-eiga sous fond de came, prostituées et d'enfant muet.
On retrouve l'éternel Aikawa Sho dans la peau d'un ex-yakuza tentant d'échapper en vain à la Triade locale. En parlant de triade locale, il est intéressant de noter que le contexte du film ne se déroule pas cette fois-ci dans les inusables coins de Tokyo ou Okinawa, mais plutôt en Chine. Quel plaisir de voir cette mixité culturelle, d'écouter cette merveilleuse langue qu'est le mandarin (ça change des productions HK des années 90 en majorité cantonaises), surtout dans un film japonais. Preuve que les tensions qui règnent entre ces deux fabuleux pays s'appaisent au fil du temps, tout du moins dans le paysage cinématographique, et dieu merci.
Miike en constante recherche de style et d'identité prouve qu'avec trois fois rien et un peu de bonne volonté (plus de qualité, moins de quantité) on peut réaliser quelque chose de "cohérent", "stylisé" et "classe". On passera sur le côté "classe" de l'oeuvre pour d'avantage s'attarder sur les petites intentions géniales qui parsèment son oeuvre. Des plans incroyablement réussis, comme cette séquence où la jeune prostituée déshabille Oji dans une pièce glauque et sombre, et découvre le tatouage yakuza dessiné sur son dos grâce à la lumière des éclaires qui tombent du ciel, ou alors lorsque la pluie se met à tomber et "qu'il ne sort jamais quand il pleut". Du style et de bonnes idées, Rainy dog n'en manque pas c'est sûr. D'où un scénario pas souvent très finaud ni original, laissant libre cours aux idées de style, quasi conceptuelles (Miike étant une nouvelle fois en recherche de style) et souvent particulièrement attrayantes. En fait, on est presque amené à s'emmerder sec devant Rainy dog, heureusement qu'émane de la générosité et un véritable sens de l'alerte tout au long de cette 1h40. Alerte dans le sens où Oji n'a aucun répit et à tout moment peut être amené à flinguer des types qui discutaient jusque là tranquillement sur une terrasse de café. La Miike's touch en plus.
Les éditeurs de DVD ont vraiment la mémoire courte lorsqu'ils travaillent sur un Miike. On y trouve une satané quantité de daubes monumentales, tandis que certaines oeuvres mille fois plus sensibles passent à la trappe ou se retrouvent dans les rayons des marchés HK. Oubliez les grotesques Dead or Alive, la tentative Zebraman pour vous pencher plus pleinement sur les oeuvres hélas trop peu méconnues de ce -finalement- génial cinéaste surtout quand son Rainy Dog bénéficie enfin d'une édition digne de ce nom. Mais il y a eu Dead or Alive entre temps...
Esthétique : 3.5/5 - Crépusculaire à souhait, sombre voir carrément glauque. Ca transpire et ça mouille. Musique : 3.5/5 - Première collaboration avec Koji Êndo. Style étonnant et très varié. Interprétation : 3.5/5 - Sho Aikawa porte trop souvent des lunettes de soleil... Scénario : 3/5 - Classique, mais relancé par des idées souvent appréciables.
Taipei Story
Il y a deux manières d'envisager Rainy Dog: soit comme un film qui n'est que correct alors qu'il aurait pu être grand du fait des limites de Miike cinéaste, soit comme le symbole de la capacité de certaines conditions de tournage à permettre à un cinéaste de ne pas trop gâcher son talent. Le paradoxe d'un Ichi the Killer par exemple était qu'avec ce film se revendiquant comme une suite de carnages Miike mettait en évidence une certaine sensibilité. Sensibilité qui est présente dans un Rainy Dog. Comme toujours, le matériau scénaristique de départ est mince. Mais vu qu'ici l'approche du cinéaste est plus classiquement auteuriste il s'en sert comme un canevas lui permettant de prendre des chemins de traverse: la belle idée d'un gangster solitaire, mordu de kaiju eiga et effrayé par la pluie, celle de la prostituée partageant la même peur et du gamin qui assiste au meurtre, le film se chargeant in fine de réunir tous ces personnages de marginaux.
Avec cette idée-là, on pourrait vite tomber dans les lieux communs du cinéma asiatique festivalier mais si Miike choisit un style plus contemplatif qu'à l'habitude il en profite pour saisir au vol caméra à l'épaule les petits commerces de Taipei, offrant quelques passages au style plus rythmé et sec qui évitent que le film soit formellement trop prévisible. Surtout, Miike profite de la présence dans le casting d'acteurs qui apportent par leur jeu une spontanéité et une liberté bienvenue au film. La limite du film, c'est que s'il convainc lorsqu'il emprunte les routes non conventionnelles il est bien moins abouti lorsqu'il s'en tient aux conventions du genre et à la scène à faire: faire surgir brusquement la violence comme chez Kitano, d'accord, sauf que ce choix formel tire sa puissance chez Takeshi du fait qu'il se construit autour du personnage Kitano dont le visage n'exprimant rien rend imprévisible aux yakuzas et aux spectateurs l'explosion violente. Ici, il s'agit soit d'exécutions de contrat soit de meurtres que l'attitude patibulaire d'Aikawa Sho rend prévisibles. Le choix de cet acteur dans le rôle principal nuit quelque peu aussi à la force du film vu son manque de charisme et de subtilité dans son jeu. Pour en rester au rayon kitanien, meme avec un filmage plus dynamique des moments de plage ou de la fuite, Miike a quand meme du mal à éviter l'impression de déjà vu en mieux. Quand il choisit pour certains canardages une approche plus sèche à coups de caméras à l'épaule à la Fukasaku, c'est pareil. Heureusement, le film est par moments transcendé par une musique faite de synthés atmosphériques et de riffs de slide guitar.
Reste que si le film est inégal il sait ménager de beaux moments de cinéma qui en font (c'est relatif) un de mes Miike favoris pour le moment.
Ambiance crépusculaire
Rainy Dog vaut principalement pour 3 choses : son ambiance sombre et crépusculaire qui noie ses personnages sous une pluie diluvienne d’un bout à l’autre du film, le thème de l’expatriation à travers ce yakuza qui a fui le Japon pour Taipei, et l’absence quasi-totale d’énormités et de provocs dont Miike s’est fait le chantre. Seul gros problème, la rencontre de ce tueur à gages avec un gamin de 10 ans abandonné et une prostituée n’apporte jamais la moindre étincelle à un scénario quelconque qui comporte de gros temps morts peu propices à l’enthousiasme. Si Aikawa Sho n’est pas transcendant, il n’est pas non plus aidé par les 2 seules scènes où il est confronté à un Taguchi Tomorowo déjanté. Au final, une relative déception malgré une atmosphère très particulière – ce n’est pas encore pour cette fois que Miike me convaincra.
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Avec son récit de recomposition filiale, ses relants de road-movie et ses coups de guitares occasionnels, Miike offre une réponse simple et tordue au "Paris, Texas" de Wim Wenders.
Un film attachant et particulièrement sobre de Miike. Avec Ley Lines et Takashi Miike's Graveyard of Honor, encore un film à présenter aux détracteurs du cinéaste.
08 septembre 2003
par
hendy
une belle leçon par MIIKE
takashi MIIKE nous fait ici la preuve de son talent, surprenant et touchant, à l'opposé de ses pittreries gore, plutôt dans la veine LEY LINES et plus lointainement BIRD PEOPLE OF CHINA.
l'ambiance mélancholique du film est très bien mise en scène, les personnages sont intéressants, leurs relations aussi, et malgré quelques pertes d'intensité de parcours (le rythme est lent), il règne une certaine tension tout au long, en partie grâce à une atmosphère spéciale, hybride entre les codes du cinéma japonais et l'histoire se passant à Taiwan (et tourné en mandarin).
au niveau réalisation c'est du très bon et beau travail, MIIKE nous dévoile sa face "auteur" et orfèvre, c'est très bien pensé, photographié et cadré. visuellement magnifique.
les acteurs sont convaincants, la bande son sobre et calme est très réussie, tout cela donne un résultat positif.
MIIKE nous offre quelques moments superbes, et passe juste à côté du gros chef d'oeuvre, (un peu plus d'intensité par moments ça aurait été parfait), en tous cas il signe un film haut de gamme dans le cinéma nippon, fort et poétique.
Parapluie, anyone ?
Et zut.
Le genre de truc qui déçoit, on aurait pu avoir un excellent polar, et au final c'est juste un bon polar.
L'histoire d'un yak' duquel le patron vient de se faire buter, et qui se retrouve en plus avec son gosse, muet, dont il ne soupçonnait pas l'existence.
Oui, c'est basique, mais dans la forme, ça commence bien, y'a de bons trucs visuellement parlant, et puis paffffff...le soufflé retombe et y'a un bon gros passage à vide pendant une bonne vingtaine minutes.
Au moins.
C'est long.
Bien heureuseument, avant que je ne décide de lancer quelques avances rapides, le rythme reprend progressivement jusqu'à la fin et offre de beaux moments d'émotions, pour s'achever sur un joli final.
Bon, en gros, hormis sa méchante lacune de rythme et ses quelques trous, il en sort au final un bon polar, dommage que Miike ait trop souvent le même problème...
Un Miike peu connu, et pourtant, l'un de ses meilleurs films.
Se mettre en quête de découvrir la filmo de Takashi Miike offre quelques bons moments mais surtout pas mal de déception.
Sur la vingtaine de films que j'ai vu de lui jusqu'à présent, une petite minorité sort du lot. En fait, il s'agit surtout de ses polars ou films de triades/yakuzas, comme "Shinjuku Triad Society", "Blues Harp", "Fudoh" (plus proche de son cinéma-délire, cependant) et justement "Rainy Dog", mais on peut citer également "The Bird People Of China", qui montre une facette intéressante du réalisateur.
Donc, "Rainy Dog" est l'un des rares films de Miike que j'ai apprécié. Je dois surtout cette impression à l'atmosphère que dégage le film, pluvieuse à souhait. Et puis au personnage qu'incarne Aikawa Sho - acteur fétiche de Miike -, un yakuza solitaire capable d'introspections Wong Kar-Waïesques. La violence intermittente et la séquence à la plage rappelle le cinéma de Kitano Takeshi. On peut ajouter à ça, le brin de poésie illustré quelques fois par la photographie, les incursions dans les quartiers de Taipei, cadre inhabituel pour un film de Yakuza, avec en plus un mandarin couramment utilisé dans le film (une mixité des cultures qu'on retrouve dans d'autres films de Miike). Et le finish, comme dans pas mal de Miike, est bien foutu, et assez tendu.
Bref, "Rainy Dog" est un Miike pourvu de qualités notoires et d'une bonne ambiance générale, et m'a fait plutôt bonne impression.
Miike invisible, mais un bon petit polar quand même !
En effet, rien de l'ambiance un peu violente mais toujours délirante du réalisateur, cette fois-ci avec "Rainy Dog" il s'agit d'un Yakusa Eiga bien plus classique respectant les codes du genre.
L'action se déroule à Taipei, les dialogues sont ainsi en japonais et en mandarin, les acteurs sont d'ailleurs autant chinois que japonais parmi le casting. Pas d'excellente performance de leur part d'ailleurs, juste le minimum comme pour un quelconque thriller HK. L'histoire est plutôt sympa mais elle contient aussi quelques longueurs.
Au final "Rainy Dog" reste un bon petit film de yakusa à Taïwan, on passe un bon moment mais pas de trace de Miike dans le film (les fans ont du trouver le film bien vide je pense).
un miike de cuvée moyenne.
un film il est vrai un peut lent par moment mais l'univers sombre et pluvieux
ainsi que la relation entre les personnages ( tueur ex yakuza, enfants, prostituée...) perso assez courant chez miike il est vrai, sauve un peut le tout. et puis la fin est pas mal.
Chienne de pluie
Rainy Dog est né alors que Takashi Miike faisait son bonhomme de chemin au sein du cinéma d'exploitation en vidéo. Déjà prolifique, le cinéaste se limitait pourtant jusque-là à réaliser de purs et simples films de commande. Ce yakuza eiga tourné à Taïwan symbolise le déclic de son style, les prémices d'un univers totalement à part avec lequel Miike s'est forgé l'essentiel de sa réputation. Drôle de cru que ce
Rainy Dog, série B opaque et pessimiste sous fond de règlements de comptes d'une sèche violence et d'instants d'errance moroses, interprétée par un Sho Aikawa des plus monolithique (celui-ci sera désormais l'un des comédiens fétiches du metteur en scène), qui, loin de figurer dans la catégorie des poids lourds de son auteur, fait néanmoins montre d'un intérêt considérable en de nombreux aspects.
Dépouillée à son maximum, l'intrigue se contente d'assister au tracé de vie désenchanté du personnage de Sho Aikawa, un truand japonais minable réfugié à Taipei pour on ne sait quelle raison, qui voit un jour son existence embarrassée par l'arrivée d'un enfant dont il est, d'après les dires d'une femme avec laquelle il avait copulé à l'occasion, le père biologique. Le yakuza ignore sa progéniture, la laissant survivre dans la rue, pour reprendre son boulot de tueur à la solde d'un parrain local comme si de rien n'était. Entre temps, il rosse un curieux compatriote qui voulait sa peau, échappant assez vite à ses griffes. La rencontre d'une esthéticienne d'origine chinoise, prostituée à ses heures, va lui permettre de trouver un judicieux compromis, mais le bougre est maintenant traqué par un avocat désirant venger son frère mort par sa faute. Seul objectif pour le yakuza: fuir de la ville. Miike minimalise son scénario au profit de longues séquences contemplatives, élaborant ainsi une structure rythmique particulière, où la prépondérance des temps morts et les éclats de fureur subits brisent toute homogénéité narrative. Là résident à la fois le grand point fort et le grand point faible de
Rainy Dog: à force de longueurs impromptues, l'ensemble finit par dérouter le spectateur qui ne peut ignorer la monotonie antipathique découlant de nombreuses scènes. Miike en a dans le pantalon, mais son audace ne fait pas toujours mouche. En dépit de ces faiblesses,
Rainy Dog fait des étincelles dans la saisissante peinture urbaine qu'il entretient, nous menant dans les bas-fonds de Taipei avec tout ce qu'ils contiennent de rues sordides, d'appartements crasseux et autres endroits douteux. Le symbole récurrent de la pluie décuple la froideur ambiguë de cette atmosphère – que l'on retrouve d'ailleurs dans
City of Lost Souls –, de même que la mise en scène hasardeuse et volontairement bâclée dudit « stakhanoviste de la pellicule » (caméra branlante, plans mal cadrés, éclairages insuffisants), véritable incarnation de l'esthétique du crade. Tout dépend toujours de notre façon d'appréhender le style de Miike, qui offre mille interprétations possibles. Kôji Endô, compositeur attitré du cinéaste, signe là une très bonne musique country/blues, digne d'un western américain et forcément en décalage total avec l'œuvre en elle-même.
Rainy Dog s'apparenterait presque à un yakuza eiga standard s'il ne possédait pas la griffe de son auteur. Les explosions de violence sourde et brute font déjà leur apparition, mais les délires semi-SF de
Dead or Alive ou l'humour noir absurde d'
Ichi the Killer sont ici totalement absents. Ce qui, au final, fait de lui une œuvre sensiblement réaliste, sinon vraisemblable, dans laquelle on peut s'ennuyer ou alors se laisser envoûter par l'ambiance sombre et étrangement mélancolique qu'elle distille. Un objet à la fois mineur et indispensable dans la filmographie de Miike.
décevant
C'est a ce jour le plus mauvais Miike qu'il m'ait été donné de voir... Je ne retrouve pas du tout le style Kitano comme le pense un chroniqueur du site (mise à part bien sur l'attitude du principal protagoniste).
Certes, l'idée est interressante, et quelques scènes valent le coup d'oeil...
C'est peut-être justement la réputation du réalisateur qui a dévalorisé ce film à mes yeux... Même si il ne se rapproche pas du tout des films made in USA, ce film crêve moins l'écran que les autres, il sors moins du lot...
On reconnait un peu le style Miike (le rôle du petit garçon dans ce film est délicieux) mais on ne s'attache pas aux personnages et on jubile rarement contrairement à ces vraies oeuvres...
Ce film n'est pas à oublier mais n'est pas indispensable dans la filmmographie de Miike!