ma note
-/5

From the Queen to the Chief Executive

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 4nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.75/5

vos avis

4 critiques: 3.38/5

visiteurnote
Phildu62 2
Manolo 4
chronofixer 3.5
Bastian Meiresonne 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

bon film social

Herman YAU en réalisateur engagé, c'est plutot une bonne chose, d'autant que meme si le point de vue de l'auteur est discutable, il n'en oublie pas de le remettre en cause, ce qui le rend plus fort. sinon les qualités formelles ne sont pas au rendez vous, une réalisation banale, photo pas terrible...., qui s'efface devant le propos du film, ce qui finalement est une bonne idée, meme si un effort aurait pu etre fait a ce niveau la. l'autorité "communiste"est une fois de plus montrée du doigt, ainsi que le systeme judiciaire et carcéral colonialiste britannique. a travers ca on sent l'identité hongkongaise poindre, incertaine mais bien vivante, identité que l'on sent bien aussi dans les films de Fruit CHAN d'une autre maniere. pas un chef d'oeuvre mais intéressant tout de meme, les films sociaux et engagés ne sont pas légions.

28 juillet 2004
par chronofixer


Aux Sévices de sa majesté

Herman Yau épate. Tel que Peter Jackson avait bluffé tout le monde en mettant en scène le magnifique "Heavenly Creatures - Créatures Célèstes" (film choisi pour mon mémoire de fin d'études...) juste après le gorissime "Brain Dead", Yau met en scène avec beaucoup de sensiblérie et d'humilité ce petit film inspiré de faits réels. 23 mineurs, ayant commis des délits majeurs, sont mis en prison pour une période indéterminée. En fait, c'est à la reine (ou du moins le tribunal des grandes instances britannique) de se prononcer quant à la peine finale à son bon vouloir. Mais la retrocession arrive à grands pas - et que deviendront ces jeunes après l'intégration chinoise ? Une jeune femme se mobilise pour faire connaître le destin de ses jeunes, mais se heurte d'une part au mépris de la population HK, très hostile à ceux qui purgent la prison, et d'autre part aux sourdes oreilles des ministres de la justice, conscients de la faille de leur système... Interprêté en grande partie par des acteurs non-professionels, le film n'en est que plus passionnant. Traité de manière intélligente, il explore toutes les facettes du problème : alors que le spectateur était quasiment conquis par la "bonté" des prisonniers, une mise en scène particulièrement efficace au bout de la 50e minute rappelle leurs méfaits et remet le doute dans l'esprit de la protagoniste principale comme dans celui du spectateur. Emprisonnés pour des crimes du moins très durs, ces personnes méritent-ils vraiement qu'on s'en occupe ? Ou ne devraient-ils pas plutôt purger leur peine indéterminée ? Yau insiste sur des enfances particulièrement difficiles et émet le point d evue, que la société est le pricipal responsable de tous les crimes commis, voire même les parents / une mauvaise éducation...Point de vue peut-être un peu trop simpliste... Même si Yau multiplie d'ailleurs ses points de vue, l'on ne peut s'empêcher de déceler un penchant très clair pour le sort injuste réservé aux prisonniers et quelques charges contre le système mis en place; mais tous ceux qui auraient déjà vu d'autres films réalisés par Yau connaissent son penchant quelque peu réac' contre le système en place et ne s'en étonneront qu'à moitié. Autre reproche : celui de recourir un peu trop facilement à une violence graphique très dure et gratuite et s'intégrant mal au reste du film. Bien évidemment, Yau a acquéri un certain savoir-faire de par ses précédents films et la mise en scène est partiuclièrement choc, mais esthétique, mais inséré trop souvent. La scène finale de "Créatures Célèstes" était du même accabit, mais tout concourait au meurtre; si Yau n'avait laissé le flash-back au bout de la 50e minute, le film aurait gagné d'autant plus en force. Mais ne boudons pas notre plaisir : ce film est une vraie petite merveille et aborde de front un sujet délicat. Seul Fruit Chan aurait d'ailleurs osé parler aussi ouvertement des travers dûs à la retrocession et le sujet évoqué en cela est salutaire. D'autre part, Yau s'illustre comme un réalisateur accompli, auquel l'on ne peut que souhaiter de s'imposer d'avantage comme un artiste à part et non pas d'avoir à se fondre dans le moule de la cinématographie HK...

13 avril 2004
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus