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1 critiques: 3.75/5

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Bastian Meiresonne 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ceci n'est pas un film indonésien

"Banyu Biru" compte certainement parmi les films les plus détonants du récent renouveau du cinéma indonésien. Œuvre foncièrement surréaliste, il n'y a aucun équivalent, sauf peut-être à chercher du côté de la Thaïlande et de se référer à du "Citizen Dog" de Wisit Sasanatieng…de la logique en moins. Le film a d'ailleurs été très mal accueilli à sa sortie, la presse généraliste ne comprenant rien à ce qui se passait à l'écran et les spectateurs décontenancés devant une historie sans véritable queue, ni tête avec pourtant le très bankable Tora Sudiro ("Ekspedisi madewa") dans le rôle principal. Lui-même avoue d'ailleurs dans le making-of consacré au film n'avoir pas tout compris et ne pas avoir su comment aborder son personnage jusqu'au premier jour du tournage.
 
Et ça se voit.
 
Mais c'est parfait pour son rôle d'homme ahuri, totalement à côté de ses pompes, qui perd progressivement pied jusqu'à quitter une réunion commerciale en plein milieu d'une présentation pour tout laisser derrière lui pour enfin tenter de trouver les réponses à des questions personnelles, qui le taraudent depuis tout petit. Sur le chemin, il rencontre une ribambelle de personnages loufoques, qui contribueront tous à son odyssée personnelle.
 
A avouer, que "Banyu Biru" n'est pas un film parfaitement abouti et que le scénario ressemble davantage à une accumulation de saynètes surréalistes dans le seul but de vouloir décontenancer le spectateur; en mê temps, le film est parfaitement envoûtant, notamment en raison d'un parfait casting, de la présence au scénario de la talentueuse Prima Rusdi ("Eliana, Eliana", "9808") et de la magnifique cinématographie de Faozan Rizal, lui-même réalisateur des œuvres encore plus surréalistes "Yasujiro's journey" et "Aries".
 
 
 
Un film unique dans le récent cinéma indépendant, qu'il en faut rater sous aucun prétexte.


26 octobre 2009
par Bastian Meiresonne


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