ma note
-/5

Under the sky of Seoul

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

1 critiques: 3.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Belle famille

"Under the sky of Seoul" est le premier (et le plus connu) long-métrage de Lee Hyeong-pyo, auteur de plus de 80 films en une trentaine d'années de carrière, dont les "cultissimes" "A martial art named Ae-kwon" (1980) et "Dracula in a coffin" (1982).
 
Cette comédie s'inscrit également en plein dans le renouveau de la comédie coréenne, lancé par l'incroyable succès de "Romance Papa" (aka "A romatic papa") de l'incontournable Shin Sang-ok, qui avait une fois de plus su prendre le pouls de son temps en s'affranchissant des habituels thèmes de marivaudages chers aux années 1950s pour coller plus près des préoccupations des contemporains de l'époque, qui en avaient assez du régime gouvernemental et languissaient de plus de libertés. Ce sera chose faite quelques années plus tard, suite au soulèvement des étudiants et un court relâchement dans la politique (et la politique des mœurs), qui verront l'avènement de quelqeus-uns des meilleurs classiques du Cinéma Coréen, comme "Aimless Bullet" de Yu Hyun-mok, "The Housemaid" d Kim Ki-young ou encore "The coachman" de Kang Dae-jin.
 
"Under the sky of Seoul" avait encore été écrit et pensé à "l'ancienne période", ce qui n'aura pas empêché Lee Hyeong-po d'effectuer quelques changements, comme transposer l'intrigue dans un milieu social moins favorisé, que les "riches bourgeois" généralement dépeints dans els comédies des années 1950s; en revanche, il paraîtrait, qu'il ait également gommé divers attaques au régime en place pour entièrement se focaliser sur le côté plus comique et divertissant de l'histoire.
 
Comédie un brin poussiéreuse et poussive, il est néanmoins utile de la replacer dans son époque pour comprendre ce kaléidoscope de la population coréenne de 1961, année du coup d'état du général Park Chung-hee. J'en veux d'ailleurs pour preuve la séquence d'ouverture composée d'une série de plans aériens de différentes banlieues de la ville de Séoul: huit ans après la reconstruction du pays suite à sa guerre, les efforts de modernisation commençaient finalement à payer et l'urbanisation explosait, entraînant des gros changements dans la population du pays. C'est justement ce mélange des cultures et des classes, qui est le principal thème de ce vaudeville fort bien réussi, un brin trop long et trop sentimental – un reproche, que l'on pourrait finalement faire à la plupart des films coréens à sortir de nos jours.


02 septembre 2011
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio