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Tum Teav

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visiteurnote
Bastian Meiresonne 2


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L'Amour en chantant

"Tum Teav" est l'adaptation d'un classique de la littérature khmère. Ses origines ne sont plus retraçables et certaines rumeurs prétendent même que l'intrigue ait été initialement rapportée par des thaïlandais. Ce qui est sûr, c'est que l'histoire avait déjà été contée de génération en génération, avant que le célèbre Moine Santhor Mok ne l'immortalise sur papier au milieu du XIXe siècle sous le règne du Roi Ang Duong. "Tum Teav" a été écrit en versets et est encore aujourd'hui d'une grande inspiration dans la littérature, les compositions musicales et la rédaction de scénarii. Deux ans après le succès de son précédent "Snaker", le réalisateur Fay Sam Ang enchaîne avec une autre ambitieuse production, l'adaptation du classique de la littérature khmère, "Tum Teav". Il faut dire, que les conditions de réalisation ont légèrement changé, le succès de son précédent film ayant entraîné l'ouverture d'une dizaine de salles de cinéma, et la violente réaction anti-thaïlandaise (les médias thaïlandais régnaient en maître incontesté au Cambodge par le biais de leurs drames et nombreux soap-opéras très appréciés des cambodgiens. Les prétendues affirmations – jamais prouvées – d'une actrice thaïlandaise disant que Angkor appartiendrait réellement à la Thaïlande ont eu pour raison un soulèvement populaire indigné et l'interdiction de toute exploitation de leurs films…) ayant accéléré le besoin de productions locales pour combler la place laissée vacante. Impossible, d'ailleurs, de ne pas penser aux nombreux serials télévisuels thaïs en regardant cette libre adaptation: l'intrigue est très linéaire, décors et costumes font proprets, les acteurs cabotinent comme sur le petit écran, des flash-back sont maladroitement insérés, les rôles principaux sont tenus soit par des vedettes du petit écran, soit par des chanteurs populaires (valant d'ailleurs au film plusieurs longs passages chantés) et il y a même certains bruitages censés accompagner des situations comiques ou pointes d'humour. Bref, malgré les efforts investis, ce long-métrage ne dépasse jamais le téléfilm de luxe, jusque dans l'impeccable brushing de ses acteurs principaux. "Tum Teav" gagne donc en investissement des décors et costumes, ce qu'il perd en charme d'un certain cinéma désuet du précédent "Snaker"; et à Fay Sam Ang de passer à côté de la dimension mythique de cette tragique histoire d'amour (jusque dans la pluie artificielle envoyée pile poil à un moment particulièrement dramatique – mais paraissant incroyablement artificiel!!). Dans un petit rôle apparaît le chanteur/acteur Nhem Sokhun, futur fameux interprète principal du populaire "A Mother's Heart".

28 juin 2007
par Bastian Meiresonne


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