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The Swift Knight

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.75/5

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6 critiques: 3.17/5



Anel 3.75
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On connait Jeong Chan Hwa surtout pour son passage à la Shaw Brothers. C'est oublier qu'il réalisa pas loin de 40 films en Corée du Sud entre 1951 et 1968, avant d'aller prêter ses talents à l'ancienne colonie anglaise. Déjà auteur d'un très remarqué Swordsman in the Twilight en Corée du Sud, Jeong Chang Hwa sera vite appelé à HK pour utiliser ses talents. Des romances et films noirs d'abord, avant de rejoindre la Shaw Brothers en 1968, où il réalisera le très swinging sixties Temptress of a Thousand Faces (1969). Retour aux arts martiaux ensuite avec quelques productions wu xia. Lorsqu'il réalise The Swift Knight, le réalisateur n'en est pas à son galop d'essai. Il avait déjà côtoyé le genre pour la firme, et retrouve Lo Lieh qu'il filma dans Valley of Fangs, et avec qui il fera plus tard son film le plus connu: The King Boxer.

Ici, le héros se nomme l'éclair vengeur, sorte de Robin des bois de la Chine, incarné par Lo Lieh dans un de ses premiers vrais rôles de gentil. Il recherche deux gamins au passé mystérieux. Lo Lieh va vite se lier d'amitié avec un autre mec mystérieux: Chin Han.

La mise en scène de Jeong Chang Hwa est très efficace et particulièrement inventive. Le réalisateur s'amuse avec les filtres, qui nous renvoient directement à l'époque du muet. Tantôt bleus pour les enfants au sang impérial, ou rouge pour le méchant joué par Wong Hap. Le personnage de Chin Han est également un curieux croisement du wu xia pian et du chambara permettant au réalisateur de rendre hommage au cinéma japonais. Et le réalisateur les aime les travelling latéraux!!! Chin Han est filmé de manière figée, il se déplace au sol, de manières plus sèche, avec son sabre à la ceinture, comme il est d'usage dans les films de samouraï (les chorégraphies sont de Lau Kar Wing). En revanche Lo Lieh voltige beaucoup et le réalisateur s'amuse à faire entrer et sortir ses personnages par des sauts câblés.

Au final, The Swift Knight est un très bon wu xia pian, mis en scène par l'un des réalisateurs les plus intéressants de la Shaw.



16 janvier 2012
par Anel


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