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Sleeping Beauty

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

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2 critiques: 2.88/5



Fablin 3
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


L'affiche du film nous présente tout de suite la réalisatrice comme étant le "Kim Ki-duk féminin". Bien que ce genre de comparaisons m'exaspèrent pas mal, je dois avouer qu'il y a quand même pas mal de similitudes entre ces deux-là, et en particulier cette tendance presque sadique d'infliger les pires malheurs à ses personnages, et en particulier les femmes. Cela ne se ressent que faiblement dans les deux premières parties, bien que l'on sente que les personnages féminins se font dominer par les hommes qui n'y voient que de serviles objets sexuels, même s'ils font partie de la famille. La première histoire semble encore normale, bien qu'une relation entre cousins aurait de quoi choquer en Corée. Mais l'espèce d'inceste de la deuxième partie est déjà assez traumatisant et commence à dirigier notre regard vers ce qui nous attend dans la troisième et ultime partie, bien plus longue que les précédentes.

Une véritable descente en enfer dont est victime la jeune Su-jin, qui est presque vendue comme objet sexuel à un vieil homme, lequel ne va pas se gêner pour en profiter. Et avec un consentement discret de la part des autres membres de la famille. Ce conte effroyable voit une pointe d'espoir en la personne du fils, qui permet quelques pauses pendant lesquelles tente d'exister et de survivre une romance. Mais la violence reprend le pas, avec même un ventre de femme enceinte se prenant des coups de pieds, avant de mettre un point finale à cette histoire d'une façon qui ne laisse entrevoir que très peu de sorties pour le couple, et le tout achevé par les dernières images. A dire vrai, ça ne me rend vraiment pas fier d'être un homme après avoir vu ça.

Le traitement de ces histoires est très dur, ne laissant que peu de place aux belles images. Les plans de longue durée se suivent et permettent de bien saisir l'ampleur des dégâts humains. Mais la mise en scène et le montage manquent encore de personnalité pour qu'on distingue la réalisatrice. Même si les trois parties ont un thème commun et forment un crescendo dans le glauque, la dernière surclasse largement les deux autres et aurait mérité de figurer seule. La preuve en est que le titre de cette partie est également celui du film.

31 mai 2010
par Fablin


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