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Shark Busters

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

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5 critiques: 2.65/5



Alain 3 Shark Busters
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Shark Busters

La crise, toujours la crise… Vu la personnalité d’Herman Yau, il était naturel qu’il se penche d’une manière ou d’une autre sur le sujet du déclin économique de sa ville et de la façon dont ça affecte directement ses habitants. Plutôt que de réaliser l’exercice "didactique" façon From The QueenTo The Chief Executive, Herman Yau opte pour le ton de la comédie dramatique, genre qui n’est hélas pas son point fort et de fait se retrouve avec le même défaut qui plombait Golden Chicken, à savoir un sujet trop actuel et sérieux traité de façon trop consciencieuse (contrairement à Frugal Game qui créait un parfait équilibre entre comédie fun et constat socio-économique) qui fait que l’humour reste très tendu, l’amertume latente emportant le morceau en créant un climat dépressif pendant une bonne partie du métrage (on pourra d’ailleurs aussi épingler le rythme un peu trop lent). Heureusement, le film fini par décoller quand nos chers flics se reprennent en main et décident de réduire à néant leurs créanciers, une libération aussi bien pour les personnages que pour les spectateurs hongkongais (le film bénéficia d’ailleurs à sa sortie d’un bon bouche-à-oreille). Avec Shark Busters, Herman Yau peut tirer à boulets rouges sur le rôle du gouvernement dans la spéculation immobilière, les compagnies de carte de crédits qui endettent leurs clients et les triades qui profitent de la misère de leurs concitoyens. Si la réalisation et le script ne sont guère exceptionnels, le casting reste assez solide et la vraie surprise du film vient avec Brian Ireland dans un rôle de gweilo haut en couleurs, seul personnage du film ayant compris comment gagner bien sa vie en remisant une partie de sa moralité au placard (le choix d’un étranger est d’ailleurs bien vu de la part d’Herman Yau pour mieux marquer la différence socio-culturel avec les autres personnages). Reste que le film en lui-même oscille entre le bon et le moyen et ne peut qu’intéresser ceux qui vouent un intérêt à Hong-Kong , d’autant plus que les coupures de presse présentées à la fin rappellent hélas que la frontière entre fiction et réalité est très ténue…

19 mai 2003
par Alain


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