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Secret Rivals 3

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4 critiques: 1.88/5



drélium 1 ZZZzzzz
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ZZZzzzz

Dernière séquelle d’un kung fu culte qui réunissait deux super kickers devant la caméra du respectable et respecté Ng See Yuen, Secret Rivals 3 ne peut conserver que John Liu à l’affiche et c’est Alexander Lou qui devient le maître des poings du Nord et Robert Tai qui endosse le rôle du bad guy mythique joué naguère par le terrible Hwang Jang Lee. Le frère de John "magic kick" Liu a été tué et il est bien décidé à retrouver l’assassin pour le faire payer. Comme dans les deux précédents Secret Rivals, le maître du Nord et celui du Sud se confrontent par erreur, l’un croyant l’autre responsable. La manœuvre, très énervante, est orchestrée par un traître de l’entourage d’Alexander (Chu Ker, ancien compagnon des Venoms), qui travaille en sous marin pour le bad guy Robert Tai qui ne daigne sortir de son QG que pour le combat final.
Différence notoire par rapport aux deux opus originaux, l’ambiance est largement moins sérieuse par la présence de Chin Lung, un sculpteur sur bois qui passe son temps à s’entraîner en observant les techniques des deux maîtres. Scènes cabotines des profondeurs, poursuite dans une baraque genre dessin animé Warner Bros, combats entrecoupés du rigolo en pleine observation qui perturbe du même coup l’assistance, ce personnage ultra balisé a le don pour énerver et dégonfler toute tension.

Pour résumer, voilà bien un bon gros gâchis de techniciens typique des dérives saoûlantes des kung fus hésitant entre la comédie et le sérieux. Du combat technique, il y en a, ça pas de problème, environ un toutes les 2-3 minutes, mais quelle désagréable sensation de voir toujours la même chose quelque soit la scène. Du kick, des poings et aucune autre originalité pour relever l’intérêt. Et le plot fait de même, 1h20 pour retrouver le secret rivals, en l’occurrence Robert Tai. 1h20 pour démasquer la taupe. 1h30 pour une simple vengeance, une suite pesante de quiproquos et un brin de comédie et d’entraînement lourdingue du bouffon de service et c’est tout. Plus encore, Alexander joue un fier maître de la ville sans envergure qui ne colle pas du tout à son rôle de prédilection, l’élève rebelle. Quant à Robert Tai, malgré son insistance à jouer le bad guy durant cette période, comme il l’avait déjà tenté dans Incredible kung fu Mission, il est ici particulièrement insipide et invisible. Premièrement parce qu’il n’est présent que dans la scène finale, deuxièmement parce qu’il n’est pas assez rapide à l’écran et incomparable avec Hwang Jang Lee, et troisièmement parce qu’il n’a tout simplement pas le charisme pour être devant la caméra. Comme dans les autres Secret rivals, le final propose des ralentis bien longs, histoire de mieux voir les prouesses techniques. Oui mais ici, il n’y a absolument rien de remarquable à observer. Restent les beaux kicks de John, eux aussi saoûlants à la longue, et du combat tout de même quasi non stop dans la pure lignée old school de l’original mais c’est bien insuffisant.

11 mai 2005
par drélium


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