Ça run un peu et kill pas des masses…
Run & Kill a la réputation d’être l’un des meilleurs cat III, tout du moins c’est l’un des plus connus ; c’est sûrement plus grâce à sa fin hystérique qu’à son début long, long, long…
L’histoire commence en nous montrant un Kent CHENG Jak-Si en père de famille modèle, avec une jolie femme et une fille toute mignonne (c’est bien un film tiens !). Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où il rentre inopinément chez lui et tombe sur sa femme collée sur le mur avec un mec entre ses pattes. Là le pauvre Kent s’en va et un soir en se bourrant la tronche pour oublier, il engage sans en faire exprès quelqu’un pour tuer sa chère et tendre…
Ce métrage ressemble plus à un polar extrême qu’à un cat III de base. Même s’il est vrai que le film tombe dans certains excès, surtout vers la fin, l’ensemble n’en demeure pas moins un polar normal avec des pointes.
La réalisation est assez bonne, cependant Billy TANG Hin-Sing aurait dû apporter plus de rythme sur le milieu car même si le film commence bien, l’ennui s’empare de nous vers l’épicentre ; fort heureusement un final Kent Cheng/Simon Yam d’anthologie vient nous sortir de notre torpeur.
Tiens, parlons en des acteurs, Cheng que je n’apprécie pas trop d’habitude (sa tronche ne me revient pas, c’est comme ça) est excellent, voir sa transformation tout du long avec comme point culminant son visage métamorphosé en homme traqué est fabuleux. Ensuite viens Simon YAM Tat-Wah, et là c’est grand ; à l’instar de Full Contact Simon se lâche et se retrouve en totale roue libre. Il prend son pied à zigouiller la fille de Cheng et nous avec ; c’est un véritable psycho, son surjeu est tellement naturel qu’on se demande si c’est du jeu justement où s’il est réellement comme ça au fond de lui ! Au niveau des seconds rôles, ils tiennent tous la route, pas de problème.
L’esprit cat III est quand même présent lors de certaines scènes : comment ne pas pouffer de rire lorsque Cheng vire un rat sur son épaule à l’aide du corps calciné de sa fille ou qu’il casse la tête dudit corps en le cognant sans en faire exprès sur un mur !
On peut donc dire que Run & Kill est un bon petit divertissement qui tient la route grâce à quelques scènes chocs, un bon final et surtout un duo d’acteurs au sommet le tout malheureusement desservi par une réalisation qui manque de pêche.
25 décembre 2002
par
Junta
Dépasser les bornes des limites
D'après une étude poussée effectuée sur une mamie, poussée également, mais du troisième étage, les scientifiques sont formels et en arrivent à la conclusion suivante : la mamie tombe très bien par terre. La vitesse de chute s'accroît au fur et à mesure de la descente du corps et à l'arrivée ça fait "sproach". Dans le même ordre d’idée, une enfant de dix ans soumise à très forte chaleur peut très bien voir sa taille réduire de moitié et sa couleur changer, de préférence en un beau "noir carbonisé" très avenant. Il est toutefois dommage que l'odorama n'ait pas été employé, le résultat aurait été encore plus probant. Quoi qu'il en soit, le père de la gamine assistant lui-même à la démonstration, ce dernier ne peut s'empêcher de vérifier le résultat par lui-même en tripotant les restes calcinés. Eh oui, c'est incroyable mais vrai : la gosse est crâmée, diminuée et belle et bien morte ! Et tout ça grâce à qui? Grâce à la catégorie III bien-sûr !
Sinon c'est glauque, c'est noir, jusqu’au-boutiste... Une vraie référence dans le genre. Après, bon, c'est le genre hein...
Bon film... Mais quelle violence !
C'est peut-être un des films les plus dur que j'ai vu.
Si vous voulez du cinéma extrème, restez jusqu'à la fin.
Billy Tang nous attendri avec son bon père de famille à qui il arrive le pire.
Un CAT III de haute tenue. Je trouve le début vraiment excellent, avec un Kent Cheng touchant et une intrigue originale. La suite se gâte un peu avec l'arrivé du personnage de Simon Yam et quelques petites longueurs, mais la succession de scènes d'une violence hallucianante dépassant toutes les limites de la moral (comme pour tout bon Cat III) emporte le morceau.
Un film intéressant, à reservé évidemment à un public averti. Un des 10 meilleurs Cat III pour les fans du genre.
c'est vraiment un style de film pour les barjos
ce style est film est vraiment pour les grands malades..et je l'avoue j'en fait partie, dans un CAT3 on dépasse toujours la limite, on vas toujours plus loin dans la folie, Simon Yam et l'immense Kent Cheng nous font ici une petite demonstration de leurs enormes talents a l'ecran... meme si je trouve "red to kill" meilleur (meilleur??? c'est surement pas le bon mot mais bon..) ce "run and kill" nous tiens quand meme bien en haleine..la palme en reviens a Kent Cheng qui nous livre ici une prestation ennorrrrmmmmeeeee
Run & Kill
Mouais ... ça glandouille sec pendant une heure sans grand intérêt (narration, réalisation moyenne) mais Simon Yam a décidé que ça ne se passerait pas comme ça et se mue en psychopathe sans pitié et permet à lui seul d'éléver le niveau de Run & Kill. Un cat III bien moyen en somme, peu rythmé et cherchant plus à développer son côté policier qu'à se lancer dans la boucherie sans retenue (The Untold Story alliait avec brio les deux). C'est sans prétention mais ça se laisse regarder, et au moins Run & Kill apporte la preuve que Simon Yam est le meilleur acteur de Cat3 avec le dieu Anthony Wong (que l'on ne présente plus) bien sur.
Grands-mères et petites filles tu massacreras
S'il n'atteint pas le degré de morbidité de
Red to Kill, réalisé un an plus tard par le même Billy Tang,
Run and Kill n'en reste pas moins un bon représentant de la Category 3, se regardant tel un sympathique thriller à sensations fortes, plus dur et violent que la moyenne, dans lequel circulent certains thèmes épineux comme l'infidélité de couple, la perte d'un être cher et la soif de vengeance. Il faut cependant savoir d'emblée que les outrances du scénario et le cabotinage des acteurs ne permettent guère de prendre la chose bien au sérieux, et l'intérêt réside plutôt – pour les amateurs de cinéma d'exploitation gratuit et transgressif – dans la surenchère de scènes dérangeantes au possible. Cette apologie de l'atroce atteindra son comble lors d'un dernier quart d'une violence physique et psychologique proprement inouïe. Non sans brio, Simon Yam campe un rôle de tueur psychopathe froid comme la glace et on ne peut plus sadique, qui va massacrer tout ce qu'il restait de la famille du « héros », un modeste ouvrier obèse (Kent Cheng) dont la vie s'est transformée en cauchemar le jour où son épouse l'a trompé. Billy Tang, en honorable artisan du cinéma de genre hongkongais, signe une réalisation de bonne tenue et ne lésine pas sur certaines séquences d'action assez spectaculaires, en particulier lors de l'interminable affrontement final opposant le goodfella et l'assassin, digne d'un western parodique. Réservant son lot de tueries extrêmes (meurtres à l'arme blanche, fusillades sanglantes, femme âgée défenestrée puis balancée de la fenêtre d'un immeuble, petite fille brûlée vive),
Run and Kill honore son contrat d'œuvre subversive et amorale, mais retient surtout l'attention grâce à son dénouement brutal, cruel et cauchemardesque à souhait, avec un hallucinant Simon Yam.
Tout feu, toute flamme
En seulement un film, Billy "Bloody" Tang a réussi à s'imposer comme l'un des tous meilleurs réalisateurs de son genre…dans le genre de la catégorie III! "Doctor Lamb" est considéré aujourd'hui comme l'un des premiers et meilleurs représentants de cette série de films interdits aux moins de 18 ans et à avoir effrayé la chronique hongkongaise au début des années 1990.
Il ne va pas en rester là, signant un autre fleuron du genre dans la foulée – le présent "Run & Kill" – avant "Brother of Darkness" et le mythique "Red to Kill".
Sans doute n raison de la désaffectation progressive du public pour le genre, il ne réussira jamais plus à réellement re-passer sur le devant de la scène – sauf en assurant le départ d'une autre franchise (surprenante) à succès: les "Sexy and Dangerous".
"Run & Kill" est effectivement l'un des meilleurs exemples de la fameuse catégorie III, en réussissant brillamment à mélanger comédie et violence. Le film doit également beaucoup à l'incroyable jeu de ses acteurs principaux, dont – à al tête du casting – l'attachant Kent Cheng et Simon Yam. Le pauvre Cheng, qui s'en prend plein la gueule et déclenche un engrenage fatal malgré lui. Ensuite, Simon Yam atteint une forme olympique avec sa prestation en psychopathe totalement cinglé.
D'ailleurs, tout concourt finalement à cette mythique confrontation, qui tarde à arriver. Alors que le début du film tient surtout par le fait de l'impeccable jeu de Kent Cheng, le milieu du métrage a tendance à se ramollir terriblement avant l'ultime rebondissement final. Pour ceux terrorisés par la scène centrale du film français "Le vieux fusil", soyez prêts à aller encore plus loin dans l'horreur avec "Run & Kill" – ou allez chercher du plaisir au-delà du centième degré pour ne pas être dégoûté à tout jamais. Il est en tout cas sûr, qu'on ne verra pas une scène similaire de sitôt ni dans le cinéma européen, ni dans le cinéma américain!!