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Pocong Jumat Kliwon

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Bastian Meiresonne 0.25


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Ex-thé (Hair and extension)

Si les récents films d'horreur indonésiens avaient déjà une fâcheuse tendance à se répéter, ils ont carrément tendance à se "remaker"…et ce à deux mois d'intervalle…Comment ne pas penser à "Pocong Rumah Angker" (enfin, quand on a vu l'un avant l'autre, sachant que "Jumat Kliwon" est sorti deux mois AVANT l'autre en salles de ciné en Indonésie), tout à fait pareil dans sa construction et son dénouement, si ce n'est que dans l'un, c'ets une équipe de tournage, qui est hantée par un pocong après avoir touché une perruque et dans l'autre, un groupe d'amis réalsiateurs, hantés par des apparitions de pocong après avoir touché…un parapluie (oui, c'est très fort). Soit, une séquence pour – à peu près – faire frissonner en début du métrage, PLEIN d'apparitions de pocong sans queue, ni tête pendant tout le restant du métrage, donnant la plupart du temps lieu à des gags pas drôles (le pocong met un doigt dans le nez d'un personnage endormi ou apparaît dans les cabinets, quand un personnage a une diarrhée explosive) avant que les interprètes vont voir un exorciste, qui leur explique le comment du pourquoi du comment (une jeune femme tuée) et comment – peut-être – pouvoir s'en débarrasser. LE MIEUX: la fin dans les deux films est EXACTEMENT PAREILLE…de quoi crier au plagiat, si l'on n'était pas sans savoir, que les deux films sont le méfait du duo de choc Ery Sofid au scénario et Nayato Fio NUALA (aka, Ian Jacobs, Pingkan Utari et Ciska Dopper, Koya Pagayo) à la réalisation (et la lumière et le cadre); seule la maison de production change, dans le cas présent le "mythique" RAPI FILMS…Peut-être que toute une génération de futurs fans de cinéma B et Z, par ailleurs élevé au cinéma coréen, viendra déterrer les présents films dans dix ou vingt ans, comme ce fut le cas des films de l'âge d'or de Rapi de la fin des années 1970s et 1980s…D'ici là, on pourra quand même dire, que c'est du beau navet en puissance. Ah si, quand même: Nayato ne cesse de se moquer du système et de lui-même dans la plupart de ses derniers films; ici sous forme d'une malicieuse séquence, où les assistants réalisateurs reprochent à la réalisatrice de n'avoir choisi ses actrices que pour leur poitrine opulente et de les faire jouer exprès en bikini. Elle s'en défend à dire, que ça assure le succès du film…et Nayato de nous abreuver d'une magnifique séquence totalement gratuite de piscine et douches avec des belles (sans grande poitrine, faut dire) dans une villa visiblement située…en plein milieu de la jungle ? Une séquence de moins de 5 minutes, qui aura quand même assuré près des deux tiers des images de la bande-annonce. Quant aux assistants, ils portent tous des T-shirts avec des titres d'anciens films de Nayato !!! Bref, un réalisateur à fond (plus d'une dizaine de films par an), qui est parfaitement au courant de la merde, qu'il produit…en même temps, tant qu'il reste un public (oui oui) assez con pour voir ces films et des producteurs pour les produire…va falloir, que je me farcisse ces critiques aussi mal écrites, que les films mal tournés. Quant au titre, c'est un jeu de mots autour de la mythique franchise des "Vendredi 13"…Et du mot "Pocong", qui semble à lui seul assurer la réussite des actuels films d'horreur indonésiens.

09 septembre 2011
par Bastian Meiresonne


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