ma note
-/5

One Leg Kicking

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

0 critiques: -

vos avis

1 critiques: 2/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

But raté

Quatre ans ont passé depuis le précédent remarqué "12 Storeys"; quatre ans durant lesquels Erik Khoo s'est occupé dans des séries télévisées, au tournage de publicités, à produire la comédie populaire "Liang Po Po" et le triptyque plus expérimental "Stories about Love". Personne n'aurait pensé le retrouver aux commandes d'une comédie populaire – et personne n'aimerait à se rappeler son calamiteux résultat aujourd'hui, à commencer par Erik Khoo lui-même, s'efforçant à définitivement rayer cette co-réalisation (avec Wei Koh sous le pseudo KhooKoh") de sa filmographie. "One Leg Kicking" n'est pas si embarrassant; juste pas drôle (un comble pour une comédie), mou et très mal écrit. L'échec à l'époque de sa sortie avait été d'autant plus cinglant, qu'une habile campagne de marketing avait annoncé le film six mois avant sa sortie à coups de teaser assez habiles; d'autre part, les premiers rôles étaient assurés par des comédiens issus de la télé populaire, dont le très apprécié Gurmit Singh ("Pha Chu Kang"), al craquante Sharon Au et Hossan Leong. Mark Lee (la plupart des films de Jack Neo) et l'incontournable Kay Tong Lim (quasiment tous les films singapouriens) complétaient le casting quatre étoiles. Le dernier ingrédient à assurer un éventuel succès était la vague (ou vogue) de films de foot à prendre d'assaut le cœur des singapouriens avant la Coupe du Monde de 2002, dont "Shaolin Soccer" et "Bend it like Beckham"; "One Leg Kicking" pille d'ailleurs allégrement le premier avec l'équipe de pieds nickelés, dont un gardien de but, sosie de Bruce Lee (hm hm), un joueur un peu fort en chair et autres figures très semblables à ceux de leur source d'inspiration. Quant au scénario, on ne s'écarte pas non plus de trop des sentiers largement balisés avec un ancien joueur traumatisé suite à une blessure à la jambe, qui va se mettre en tête de reconstituer une équipe de foot pour espérer gagner le championnat qui lui permettrait d'emmener ses enfants voir la finale de la coupe du monde de 2002. Après quelques cuisantes défaites (dont une contre une équipe entièrement constituée de baraquées caucasiennes) vient à leur secours un ancien champion de foot, aujourd'hui clodo…Tout concourt à une finale contre une équipe d'arrogants joueurs, menée par le fils du directeur du héros principal. Passe encore pour la relative ressemblance à d'autres films de genre; en revanche, au plus tard à al troisième minute du film, où le héros se fait copieusement arroser par des excréments en tentant de réparer des toilettes, le ton est donné. L'humour s'élève un peu par la suite, mais les gags font rarement rire et l'intrigue se traîne lamentablement vers son issue prévisible de bout en bout. Même les quelques allusions à la dure réalité économique singapourienne ne fait pas mouche et l'intrigue amoureuse plaquée sur l'histoire principale ne fait que inutilement ralentir toute l'action. Côté acteurs, Robin Leong (le fils du directeur) exaspère par son grotesque cabotinage tout bonnement insupportable. Bref, une poilade entre potes totalement ratée – et d'autant plus énervante en vue de l'incroyable richesse de réels talents (autant du côté de la technique, que du côté des acteurs) totalement gâchée. Pour les plus pressés, il y a un dernier gag (pas drôle) en fin du générique de fin.

19 décembre 2006
par Bastian Meiresonne


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio