Beau et pur
Le scénario du film pourrait se comparer à celui de la série vidéo girl, la relation humain terrestre et ange-déesse trouvant son apothéose dans une dimension cosmologique. Mais le traitement est ici bien différent, le plus intéressant est sans aucun doute l'intervention des personnages de Célestine et de Morgane, veritables anti-héros et pourtant tellement plus humains que les serviteurs divins. L'opposition à Dieu comme possibilité de rédemption de l'homme, voilà qui projette le film dans une toute autre dimension. Quant à laforme, il faut reconnaître que le dessin est proche de la perfection, aussi bien pour les personnages que pour les paysages ou les décors. La musique est présente sans être envahissante, le final étant particulièrement réussi.
Une histoire simple avec de beaux personnages et magnifiquement mise en image, c'est dèjà suffisant pour conseiller fortement ce film.
Dédicace à GON
En effet je lui dédicace cette critique car c'est lui qui m'a donné envie de voir ce film. Et je n’ai pas été déçu.
Ce film est tout simplement un régal pour les yeux (et pour les oreilles aussi). Les décors et les persos sont sublimes, avec une animation d'une fluidité exemplaire, accompagné d'une musique plus que sympathique.
Je suis littéralement tombé sur le cul lorsque j’ai vu que le film datait de 1995.
Il a pratiquement 10 ans, c’est tout simplement incroyable au vu de sa qualité technique.
Ici on ne se triture pas trop l'esprit. Le film laisse place à l’action et aux sentiments. Avec un méchant intéressant et une héroïne (Belldandy) qui porte vraiment bien son nom.
De plus l'univers de ce film (sûrement copié sur celui du manga) est riche et inventif.
Mais pour le reste lisez la critique de
GON il décrira le film mieux que moi.
Mention spéciale à toute l'équipe de ce film, qui ont faient un travail extraordinaire.
Et si ce film est un film de commande, et bien, ça laisse rêveur.
Un 4.25 bien mérité.
Un final en apothéose
Ah My Goddess est tiré du manga éponyme, et il sera bien difficile de l'apprécier sans avoir lû auparavant quelques tomes, ne cerait-ce que pour connaître les personnages.
Ce film qui conte les amourettes pleines d'obstacles d'un étudiant et d'une déeese, n'est pas sans rappeler Tenchi Muyo in Love : une histoire tout dabord à l'eau de rose, puis une intrigue basique (un puissant méchant s'en prend à la belle) qui s'achève en combat "son et lumières" dantesque. Rien de bien nouveau, donc.
Mais il y a dans ce Ah My Goddess une touche de poésie, tant dans les décors que dans la musique, qui ne laisse pas de marbre.
De plus, il faur avouer que le character design est magnifique : les cheveux, vètements et autres bijoux sont tellement détaillés qu'on a de la peine à croire possible l'animation fluide des personnages. Et pourtant ! Quelle merveille que cette animation, qui s'avère non-seulement fluide, mais aussi pleine de grâce, et sais même être moderne dans les scènes d'action avec des effets de "caméra en retard". Il y a derrière tout ceci un travail colossal.
La fée Morgane, ici une gracieuse nymphe aux ailes de papillons, ouvre le film, et sa seule apparition vous émerveillera : c'est un des plus beau personnage animé que j'aie jamais vu.
Les scènes d'action sont extraodinaires et nos douces déeesses font ici montre de leurs talents guerriers (Uld, qui a la fâcheuse manie de lancer des éclairs pour s'amuser, se fâche cette fois tout rouge).
La musique, très symphonique est magnifique et accompagne parfaitement les scènes du film : elle peut se faire joyeuse comme une brise d'été ou grandiose et terrifiante comme ce géant qui tente d'abbatre l'Arbre de Vie du monde.
Le film s'achève en apothéose, par une musique sublime qui, partant d'un a-capella, continue en canon à trois pour finir en cantique philarmonique : une scène innoubliable, qui démontre que, même dans de simples films de commande, les réalisateurs japonnais peuvent accomplir des miracles.