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Ninja Scroll

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Arno Ching-wan 2.25 Jubei contre les Pokémons démoniaques !
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Jubei contre les Pokémons démoniaques !

Jubei au doigt et à l'oeil L’histoire, disons plutôt le « fil conducteur » est constitué de quêtes sorties tout droit d’un jeu vidéo type Zelda. Une princesse lumière et un bijou sont convoités par des démons divers et variés. A cela viennent se greffer Jubei, le vieux du film et un sidekick standard. Roulez jeunesse...

Premier épisode (mini-spoilers): Des démons se mettent sur la tronchent dans un bois. C’est correct, mais la BO « rock » qui accompagne ce combat est totalement inadaptée. Soudain, Jubei débarque sans raison. L'on se dit : « Il fait semblant de faire son cake, il a une idée derrière la tête... » mais non, il se comporte vraiment comme une tête brûlée. Il ricane, se plaint de ne pas pouvoir dormir dans ce brouhaha. Un démon lui saute dessus et notre vagabond le ventile en un seul temps pour un seul mouvement. Agah? Celui que nous connaissons aurait été surpris de voir ces démons, se serait caché dans un coin, aurait espionné les zozos pour savoir ce qu’il en était, et aurait pris la tangente. Celui-là fonce dans le tas et balance son combo carré + triangle + rond rapides sur la bébête niveau 3 qui lui tombe dessus. Mouais... Un peu plus tard, lors de l’épisode 3, il se prend un coup d’épée énorme dans le bide puis se relève sans que nous ayons la moindre explication quant à sa guérison miraculeuse. A lui de courir en se marrant, avec son sidekick lançant des cailloux derrière pour ralentir un démon borgne peu efficace. Ce dernier, très fort pour tirer un carreau d’arbalète sur une biche immobile, n’aura pas la même acuité visuelle pour zigouiller nos deux oiseaux au repos. Avec pourtant une dizaine de flèchouilles de l’enfer en renfort.

A la décharge de la série, la narration est plutôt bien gérée, l’animation correcte, l’action efficace et la violence au rendez-vous, contrairement à un Kenshin le vagabond light de sinistre mémoire avec son épée aussi assommante que ses épisodes. Si cela suffit, peut être qu’après tout il y a de quoi être comblé, mais les masos amateurs de déceptions devraient avoir plus de chance d’y trouver leur compte car cette adaptation neuroneless du film de Kawajiri a la même grosse tare, par exemple, que celle d’un Highlander "ze mûûvii" (comme diraient les bad guys dans la VF de Nicky Larson). Là où, dans Ninja Scroll, les démons étaient des créatures puissantes et rares, invoqués par un damné pour accomplir une mission bien spécifique, ici ils sont partout: dans les arbres, derrières les rochers... "ils sont venus ils sont tous là", non pas pour la mama mais plutôt pour vendre au spectateur lambda des cartes de jeu « Ninja Scroll » chez le boulanger du coin. A chaque épisode la série Highlander nous présentait au moins un immortel de plus. Ici la prolifération est la même et cela enlève beaucoup de crédibilité à l'ensemble. Pire, la faible durée de vie de ces créatures affaiblit justement le côté "serial" et minimise l'intérêt qu'on aurait à découvrir la suite.

Look réussi pour les démons

Les dessins sont assez quelconques. Nouveaux pour la majorité des visages - Jubei en premier avec sa nouvelle tête plus ronde -, ils conservent pourtant celle de notre vieillard favori, jusqu'à ses gros lobes d'oreille. L'aspect des différents démons est assez réussi dans l'ensemble, leurs différents pouvoirs sont amusants et il est intéressant de repérer les influences ou répétitions des créatures vues chez Kawajiri ou ailleurs. A la fin de l'épisode 4, une femme qui commande aux racines des arbres trouve son équivalent dans Vampire Hunter D Bloodlust via la démone qui maîtrise les éléments. Un clône intéressant de l'homme de verre de Space Adventure Cobra apparaît également, avec en bonus une -mini- scène de sexe entre eux deux. L'on se plait à imaginer ce que cela pourrait donner dans un contexte un peu plus pervers...

Bilan en demi teinte finalement, pour une série qui n'a plus grand chose à voir avec le film mais qui saura peut-être plaire aux amateurs de divertissements mouvementés et décérébrés. Catch 'em all, Jubei ?...

 



08 décembre 2004
par Arno Ching-wan


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