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The Naval Commandos

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les avis de Cinemasie

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3 critiques: 2.67/5

visiteurnote
Cuneyt Arkin 3
Fred30 2.5
Phildu62 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Une curiosité: le film de guerre vu par Chang Cheh

Naval commandos est à bien des égards raté. Le rythme est parfois pantouflard et les trucages sont parfois bien loin d'être à la hauteur des ambitions du film. Mais néanmoins, le film mérite d'être vu, et ce pour plusieurs raisons. Le film commence par une séquence, assez longue, de manoeuvre de l'armée chinoise (en fait taïwanaise, que Chang Cheh a apparemment eu le droit de filmer en plein exercice). Un vieil amiral se souvient du temps de la guerre contre les japonais et à partir de là: flash-back. Des bateaux de l'armée chinoise sont encerclés par la flotte japonaise qui lui est supérieure en nombre. Il décide d'envoyer une troupe pour une mission d'infiltration et là l'action commence pour de bon. Cette mission tourne court et le bateau camouflé du commando est torpillé par les japonais. Jusque là tout va bien... les séquences d'affrontement sont correctes même si pas très nerveuses. Les choses se gâtent quand on arrive ville, là où s'est réfugiée l'équipe de mercenaires. Ils tentent alors de s'attirer l'aide du Kadafi local (David Chiang) par des manoeuvres pas très nettes (faites d'un massacre de japonais pris au dépourvu principalement). Le film s'engouffre alors dans une lenteur assez usante: tout juste un ou deux combats à mains nues pour soutenir le spectateur qui attend la suite. Comme on s'y attendait, David Chiang n'était la pute des japonais que de facade: en fait il est un vrai chinois patriotique, et son aide est dès lors toute acquise au commando naval. S'ensuit alors une attaque aérienne de la flotte chinoise, dont je n'ai pas bien saisi le sens, mais qui brille surtout par sa naïveté (due aux faibles moyens à n'en pas douter) au choix risible ou touchante (moi j'ai trouvé ca relativement sympa). Mais le meilleur reste à venir. Par une ruse de sioux, les douze salopards (j'ai pas compté combien ils étaient mais ca doit être plus ou moins ca...) montent à bord du bateau qu'ils doivent saborder et là... c'est le festival: enfin le film se réveille pour de bon et le carnage peut commencer. A la bayonette, au couteau, au flingue, au fusil, à mains nues, tout est bon et pendant vingt bonnes minutes ca n'arrête pas. Ajoutez à ca pleins de belles explosions et vous comprendrez un peu le plaisir qui vous attend. D'un certain coté, seule les trente dernières minutes sont vraiment bonnes (voire très bonnes: c'est du carnage sang pour sang Chang Cheh!). Le reste est un peu mou et vraiment déforcé par le manque de moyen pour faire un vrai film de guerre. Malgré tout, il faut souligner l'originalité et un certain courage dans la démarche, qui rend selon moi le film dans son ensemble sympatique. Naïf, excessivement héroïque (malgré le fait qu'ici les japonais ne sont pas noircis à outrance comme c'est souvent le cas dans les films Shaw), fauché, mais assez intéressant que pour suciter la curiosité de tout fan de la mythique Shaw bros: après les tentatives de kaiju eiga (Mighty peeking man), de film de super-héro (Super-inframan), voici le film de guerre made in Shaw. C'est pas Les canons de Navaronne, ca c'est sur, mais un petit film courageux et au final assez sympa.

27 octobre 2006
par Cuneyt Arkin


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