Chien et chatte
Adapté d'un roman populaire, "Misteri…" ne se distinguerait des dizaines de productions similaires de l'époque, s'il n'y avait la présence au générique de la belle Sally Marcelina. Jeune femme peu farouche depuis ses débuts en 1988, c'est véritablement dans ce film que va éclater tout son "talent" par le biais de plusieurs scènes "chaudes" (à savoir des chastes attouchements avec un glaçon et une cerise, qu'elle suce délicatement avec ses lèvres voluptueuses), qui vont lui assurer une réputation sulfureuse. Au même titre qu'Inneke Koesherawati, Kiki Fatmala ou encore Eva Arnaz, elle va définitivement faire basculer l'industrie cinématographique indonésienne dans une période olé olé plus proche des "bombas" philippins des années 1970s, que des pinkus nippons des années 1960s.
Bref, outre ces scènes légèrement plus chaudes qu'à accoutumé, on nous sert la sempiternelle histoire de revenante (qui sort en belle robe rouge d'une tombe en ébullition au début du métrage et qui est accompagnée d'un chien noir, qui adore dévorer les cœurs fraichement arrachés et encore palpitants de leurs victimes), qui vaudra quelques belles morts graphiques, quelques bonnes scènes ridicules (un homme est entourée par une armée de mortes-vivantes en…tenue sportive acryliques jaunes fluo du plus bel effet années 1980s) et l'incontournable intervention d'un imam (cette bonne vieille trogne de Damsyik), qui va sauter pieds joints dans les gouffres de l'enfer pour un dernier combat assez rigolo.
