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2 critiques: 2.38/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2
Phildu62 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Faux (re)jeton

"Interpol" fait partie de la vague (pas moins d'une demi-douzaine de films en 1967) de pauvres ersatz du plus célèbre agent au service secret de sa Majesté. Pour mettre toutes les chances de leur côté quant au succès de leur entreprise, les studios de la Shaw font appel au réalisateur japonais Ko Nakihara (Yeung Shu Hei / Yasushi Nakahira / Kuang Lian Shi / Yang Shuxi selon les retranscriptions), qui avait déjà signé une variation du thème dans son pays natal. Le résultat est à la hauteur des espérances: très en deçà de l'original. Le seul mérite du film tient en sa dimension parodique: dès le premier plan, 009 est une sorte de caricature de son célèbre pendant anglais. A la plage en compagnie de deux (!) jeunes femmes, l'agent passe bien plus de temps à traquer al gent féminine que les vils fabricants de faux billets. Le drolatique side-kick Huang Mao, qui tire d'ailleurs l'agent plus d'une fois d'un mauvais pas, prolonge d'ailleurs la dimension comique de l'intrigue. Le film devient – du coup – un plaisant divertissement, qui ne prétend jamais à vouloir égaler l'original et évite le premier degré balourd des précédents essais de la Shaw, tels "Golden Bouddha" ou "Black Falcon". Les décors sont kitsch à souhait, les méchants arborent des lunettes noires – jusqu'au bout de la nuit et l'image se voile d'un épais écran de fumée au fur et à mesure que les cigarettes se consomment entre les doigts des personnages principaux. Les gadgets sont franchement folkloriques et sortent toujours de nulle part aux moments les plus propices. "Interpol" rappelle d'ailleurs bien plus les "serials" américains des années 1940 et 1950 – notamment dans la mauvaise habitude des méchants de ne jamais tuer l'agent quand ils en ont l'occasion et l'hilarante séquence d'évasion des sous-sols de l'usine à fabriquer les billets, qui ferait pâlir n'importe quel MacGyver de cette terre. "Interpol" n'est pas un bon film – mais reste suffisamment plaisant dans son genre, pour que l'on puisse concéder à perdre 90 minutes de sa vie en suivant les aventures de l'agent 009.

17 septembre 2007
par Bastian Meiresonne


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