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Hand Maid May

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

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5 critiques: 2.2/5



Ghost Dog 3 Sympathique malgré une image de la femme déplorable
Ikari Gendo 3 Pourquoi pas ?
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Sympathique malgré une image de la femme déplorable

Au prime abord (soit durant les 2 premiers épisodes), on est surpris par la vitalité et la fraîcheur de cette série, qui cultive un humour détonnant grâce à ses personnages déglingués (Nanbara Kotaro, une sorte de Jim « The Mask » Carrey puissance 100) et ses situations burlesques (cf. lorsque Saotome Kazuya, un étudiant en informatique timide, cherche la prise sur le corps de sa poupée Cyber May…). On rit franchement de bon cœur et on se dit que, si ça dure comme ça tout au long des 10 épisodes, on aura sous la main une série culte à se repasser en boucle avec des potes pendant des années. Malheureusement, dès le 3ème épisode, le charme s’essouffle au fur et à mesure que des robots à allure féminine et à 99% humains débarquent dans l’appartement de Kazuya. Et rapidement, on s’aperçoit que chacun des personnages n’est que très grossièrement défini et souvent limité à un seul trait de caractère : May tout d’abord, est une fille soumise qui se damnerait pour plaire à Kazuya ; Rena est une enfant capricieuse dont les pleurs peuvent briser des vitres à des kilomètres à la ronde ; Kei est une scientifique radicale qui ne réfléchit qu’à coups d’équations mathématiques et de lois physiques ; Mami commence toutes ses phrases par « ara ara » ; Sara, l’amie de Nanbara, a une véritable dévotion pour les nouilles au ramen qu’elle mange en quantité ; Kasumi enfin, la seule humaine de la bande, est discrète et jalouse que tant de filles entourent son petit Kazuya.

Un seul point commun relie ces 6 filles : la soumission envers Kazuya, à un tel degré que ça en devient troublant. Les voir se battre pour faire la vaisselle, le ménage ou le repassage afin de plaire à leur homme prouve que l’image de la femme et surtout la mentalité des hommes au Japon ont encore des progrès à faire. Les fantasmes ultimes de concepteurs mettant au point des robots à apparence humaine seraient-ils seulement de créer une bonne à tout faire, y compris au niveau sexuel (dimension simplement suggérée ici) ?

Malgré ce choix scénaristique contestable, reconnaissons néanmoins à la série le mérite d’avoir quelques années d’avance sur Hollywood ; là où A.I. Intelligence Artificielle restait englué sur le thème du regard des autres face à des humains nouvelle génération qui n’en sont pas, l’industrie cinématographique de l’archipel nippon a franchi depuis bien longtemps une étape supplémentaire, en intégrant dans la société les robots comme des humains à part entière (Ghost in the Shell, Metropolis). Et de constater qu’un tel sujet pouvait être décliné sur un ton si léger, si naturel, dans une série télé (chose impensable ne serait-ce qu’en France), cela prouve la vision à très long terme qu’a le Japon de l’avancée technologique.



26 décembre 2002
par Ghost Dog




Pourquoi pas ?

Sympathique. C'est sans doute ce qui vient en premier à l'esprit lorsque l'on regarde Hand Maid May. Drôle, déjanté, touchant, frais, plein de vie, beau, Hand Maid May c'est tout ça tour à tour. Drôle par le comique de situation, avec des scènes mythiques comme le déshabillage de la poupée à la recherche de la prise. Déjanté avec la prestation de Nanbara, meilleur ami et ennemi du héros Kazuya. Touchant à maintes reprises, comme pour les moments privilégiés des fêtes, des souvenirs, et beaucoup d'autres. Frais tant la vie et le rythme des premiers épisodes permettent de s'évader un moment. Beau grâce à un style graphique maîtrisé, à défaut d'être original...

Et on se prend un instant à rêver... Et à espérer éviter les affres d'autres animes à la Nanako ou autre. Mais malheureusement l'espoir ne dure qu'un temps ! En fait peut être ne dure t'il que le temps des deux/trois premiers épisodes, particulièrement réussis, qui à eux seuls montrent qu'il y avait matière à bien faire. Ensuite... Ensuite on retombe dans le classique de beaucoup d'animes présentant des jeunes filles à forte poitrine dévouées corps et âmes à leur maîmaître...

Vide et insipide ? Un peu... Kazuya est incroyablement fade. Alors que des Keitaro (Video Girl Ai) ont marqué le genre des anti-héros/niais/puceaux et imposaient une présence remarquable dans l'anime. Le personnage principal proposé ici glisse sans jamais être vraiment touchant ou intéressant... Trop gentil ? Trop bien ? Trop lisse ? Peut être, sans doute même... Toujours est-il que le résultat n'est pas là, et que l'on se demande pourquoi autant de demoiselles lui tournent autour ! Parlons en de ces demoiselles justement... Petit à petit arrivent toujours plus de jeunes filles soumises, semble-t-il principalement bonne à faire le ménage et à prendre soin de Kazuya, et dont le caractère vire trop vite à la caricature. Une nouvelle fois, le fantasme de certains de voir débarquer dans leur vie une femme plantureuse dont le seul but serait de lui plaire et de satisfaire à toutes ses envies prend corps dans un anime. Ce n'est malheureusement pas cette recette qui a produit les meilleurs résultats !

Alors voilà, des persos plat, et... une histoire qui n'a guère plus de relief ! On ne se complique pas trop la vie, de toute façon tout est simple, les voyages dans le temps, les robots "humains", quoi de plus naturel, tant qu'il y a l'amour ! C'est gentillet, c'est aussi un peu simplet...

Voilà comment après deux épisodes vifs, dynamiques, bien sentis, et qui finalement promettent beaucoup, on débouche sur une série plutôt banale, commune. Attention, c'est plus que regardable. Le design est joli, c'est plein de bons sentiments, les méchants sont en fait bien gentils, c'est bon enfant et plutôt divertissante si on ne cherche pas à réfléchir trop... Au moins c'est parfois drôle et ça détend. Reste que cette série ne marquera pas l'histoire. A vous de voir si elle vaut l'investissement !



11 janvier 2004
par Ikari Gendo


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