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Ghost Island

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Bastian Meiresonne 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Shudder Island

Fort du succès de son précédent "Angker Batu", Jose Poermono (Jelangkung) va continuer sur sa lance en réalisant "Pulau Hantu", aka "Ghost Island. Rien à voir avec la fameuse île malaysienne (quoique) célèbre pour être hanté par ses mythiques guerriers, si ce n'est que huit ados débarquent effectivement sur un ilot désert, hanté par des spectres. On ne va pas s'étendre sur les ectoplasmes pour tenter de réserver l'effet surprise aux malheureux inconscients, qui voudraient tout de même se lancer dans l'aventure d'un visionnage…mais bon…
 
En fait, "Pulau" est davantage à ranger du côté de la bonne vieille "ghost comedy" avec ses deux héros têtes à claques, qui enchaînent les blagues et vont également permettre la bouffée d'air décidemment obligatoire dans les actuels films horreur réservés aux ados en enchaînant blagues potaches et rencontres du troisième type sans avoir à craindre pour leur vie. En parallèle, on aura quand même droit à quelques mises à mort des ados et –franchement – sans aucun regret, tant ces petits lascars méritent de disparaître – du moins de l'écran.
 
Le seul intérêt de ce film, c'est celui de mettre sur les rails une espèce de "formule magique" pour un grand nombre de films d'horreur à venir: celui de tourner, façon clip musical, des jeunes nouveaux riches en train de se trémousser dans des belles voitures, sur des bateaux, ou d'autres gadgets de luxe, de préférence en maillot pour mettre en valeur leur taille mannequin et plaquettes de chocolat et "profiter" de la vie en ne fichant rien ou (parfois) sirotant des boissons que l'on devine alcoolisés (on se trouve quand même au premier pays musulman du monde). Une bonne heure du film est entièrement dédié à ce type de plans sans mener nulle part, ni contribuer à l'intrigue. Rizal Mantovani reprendra le concept en l'amenant à son paroxysme: il s'attardera longuement sur les attributs avantageux de ses jeunes actrices, qui lui vaudra de lancer un véritable sous-genre du film d'horreur, le "sexy horror movie", parsemé de poses lascives et sexualité sous-entendue.
 
Malheureusement, rien de cela encore dans le présent "Pulau Hantu", chaste et décevant sur tous les plans…et pourtant un gros succès en Indonésie et…la Malaisie, relançant un semblant d'exportation vers les pays proches.


03 novembre 2010
par Bastian Meiresonne


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