Here we go ! 
Évacuons les incohérences et autres manque de subtilité, on ne s'attend pas à en trouver beaucoup. Pas que la mise en scène ou le montage soient bon pour la casse (jeu de mot, merci) au contraire. Ils servent efficacement un récit calibré dans lequel le personnage de Dwayne Johnson s'intègre parfaitement. L'humour est assez agréable, le rythme soutenu. On est en droit, également, de s'attacher à certains personnages. C'est un point non négligeable. Après un quatrième chapitre en forme de suite/reboot des trois précédents (en France il s'intitule "Fast and Furious 4", au États Unis "Fast and Furious" tout court pour "The Fast and the Furious" pour le premier opus), il se démarque par un sens du délire et du n'importe quoi assez jouissif concernant un film de bagnoles américain. Ça m'a fait penser au cinéma d'action Hong kongais des années 90. Aucun respect pour la vraisemblance et la gravité physique surtout. Au lieu de rester figé dans des morceaux de bravoures de simples poursuites motorisées, ils se lâchent en créant des chorégraphies inventives de tôles froissées et de bitume défoncé...Et ce n'est qu'un début.
