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Le Retour de Cixi

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.5/5

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1 critiques: 3/5



Ordell Robbie 3.5 un huis clos réussi
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un huis clos réussi

The Empress Dowager commence bien mais pas génialement: certes, le scénario met parfaitement en place les diverses rivalités à l'intérieur de la cour, le role très particulier et décisif qu'y jouent les eunuques, les circonstances historiques, l'utilisation de gros plans pour détailler des rites masquant la cruauté morale de l'impératrice, l'usage de travellings filmant souvent au travers d'un obstacle comme pour souligner l'opacité de l'univers décrit permettent à Li Han Hsiang d'éviter les pièges de l'académisme et du théatre filmé mais tout le début du film abuse un peu trop de façon souvent plate ou hasardeuse du zoom sans la dextérité d'un Chang Cheh. Heureusement, les choses s'améliorent progressivement ce qui est bénéfique pour l'impression d'ensemble: s'il n'atteint pas durant toute la première partie ses cimes changchehesques, le tandem Ti Lung/David Chiang mène très bien la barque, on découvre avec fascination l'intéret que certains membres de la cour peuvent avoir à la guerre, le sens de la manipulation de l'impératrice, les vélléités de Ti Lung de sortir de son role de marionnette, les enjeux politiques du choix des concubines en fonction de leurs origines géographiques, une belle scène d'opéra cantonnais pré-Peking Opera Blues et une dramatisation qui va crescendo se met en place notamment grace aux éléments météorologiques. Mais le film prend toute sa dimension dans une seconde partie abusant moins des zooms: là, alors que Ti Lung est dans son lit de malade, l'impératrice tente de reprendre le controle du destin politique de la Chine. Ti Lung est alors poignant tandis que ce qui se joue, c'est le fameux traité de Shimonoseki, l'impératrice souhaitant agir promptement tandis que les conseillers tregiversent sur les conséquences du traité sur le maintien ou pas de la dynastie des Ching. Sauf qu'une fois la question tranchée le film ne baisse pas en intensité et c'est au tour de David Chiang de livrer une autre prestation poignante tandis que le film va s'achever comme il a commencé, dans la cruauté. Au final, à défaut dans le genre du huis clos d'égaler les meilleurs King Hu, le film démontre tout le savoir faire de Li Han Hsiang pour les superproductions en costume, genre dont il s'est fait la spécialité.



08 décembre 2003
par Ordell Robbie


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