Ghost Dog | 4.5 | Un film important à tous égards |
Ordell Robbie | 2.5 | Trop long roman photo valant pour ses passages dansés mémorables. |
Aditya Chopra n’avait que 24 ans lorsqu’il a réalisé (certes avec l’aide précieuse de son expérimenté de père) ce DDLJ au succès public immédiat et massif qui a propulsé le film au rang de référence citée directement ou non dans de nombreux autres longs métrages, mais aussi au rang de date incontournable dans l’histoire du Cinéma indien. Les raisons de ce succès ? Tout d’abord l’alchimie naturelle dégagée par le jeune couple Shahrukh/Kajol, qui se déteste avant de se découvrir progressivement au cours d’un voyage en Suisse et de finalement tomber amoureux : des scènes mémorables restent gravées chez le spectateur, de la soirée dansante à Paris aux magnifiques paysages de montagne qui entourent le cadre de leur amour dans une grange ou lors d’une nuit bien arrosée, de même que des thèmes musicaux enchanteurs. Un mélange de naiveté, de légèreté et de liberté se dégage de la première partie du film qui se clôt sur une séparation sur un qui de gare de retour à la maison.
Ensuite, c’est l’affrontement Shahrukh/Amrish Puri, soit l’opposition fils fantasque / père rigide, qui prend le relai. Et une nouvelle fois, c’est une pure merveille à regarder. Le jeune amant part en effet avec tous les handicaps possibles (le mariage arrangé se prépare, le père n’est pas commode, et les 2 se connaissent déjà en de très mauvais termes…), mais déploie une stratégie d’approche imparable jusqu’à se rendre indispensable à la famille, le paroxysme de l’émotion étant atteint une première fois avec la mère, la seconde directement avec le père. En résumé, une histoire d’amour passionnante et drôle qui n’a pas volé son statut culte. Incontournable.