Quel style! Mais quel intérêt?
Le style épate. C'est comme ça et pas autrement avec Watanabe. Sans déconner, quel visuel incroyable! Sin City, à côté de ça c'est du petit lait mes amis. Un noir et blanc magnifique, un grain pellicule pour accentuer le côté ancien de l'oeuvre, bref, le bonhomme sait comment épater sa clientèle.
En revanche, point de surprise du côté du scénario, c'est toujours aussi approximatif et dénué de tout intérêt. Trinity est aussi transparente que de la flotte, notre héro a la classe mais...où est le reste? On croirait un épisode cut tellement la fin sonne faux et arrive cash, d'un coup.
On repassera une fois l'épisode remanié.
Les + :
- Style visuel classieux
- Ambiance US' 20-30' admirable
Les - :
- Toujours pareil...pas d'intérêt
Un style d'exercice...
Shinichiro Watanabe signe avec Detective Story un exercice de style dont le scénario, forcément, n’est qu’un prétexte (même si, comme les autres scénarios, il ouvre des possibles dans l’univers de la Matrice. Mais là c’est une autre histoire) à un hommage appuyé au bon vieux thriller hollywoodien période Faucon Maltais. L’histoire de ce détective à la recherche de Trinity, dans un univers évoquant le style urbain du Chicago d’Al Capone, n’est pas franchement génératrice d’émotions, on la suit comme on écoute un guide touristique débiter son boniment : d’une oreille distraite parce qu’on est surtout concentré à regarder l’objet de tourisme. Et Watanabe d’enchaîner, de façon concentré, les séquences « type » de tout thriller « hawksien » (ou « hustonien », c’est au choix)) qui se respecte : le privé en manque d’argent dans son bureau, le privé prend une affaire « louche », il y a une femme mystérieuse dans cette affaire, il enquête, la scène du train (très romantique ce genre de scène, toujours)... Un archétype de synopsis qui aurait pu être tiré d’un roman de Chase, Chandler, Hammet, Spillane et autres Mc Coy, la réalité sociale du thriller en moins. D’ailleurs, autant lire lesdits bouquins tout en gardant en tête les images de ce Detective Story, si on recherche plutôt les ivresses d’un récit « de roman de gare » (arf !).
Pour le reste, c’est à dire l’essentiel en l’occurrence, c’est « du tout bon » dis-je avec un sens de la formule aussi lapidaire qu’un mauvais test de jeux vidéo et là je m’égare, revenons donc au sujet. Voilà. Donc, le reste du « pour le reste » en introduction de ce paragraphe est animé proprement, mis en scène avec application (exercice de style oblige), doté d’un chara-design se rapprochant de l’esthétique des films. Mais surtout, suuuurtout, (« C’est tout ? » diront les mauvaises langues non sans raison) c’est en noir et blanc (ze truc dans ce segment, ce qui rend l’ambiance crédible à défaut de terrible), et ce sont avant tout les décors qui se taillent la part belle, en particulier la séquence d’intro et les plans de la ville sous la neige (qui ne sont pas sans rappeler les extérieurs urbains enneigés de Metropolis par le rendu). Normal, c’est une visite touristique.
Aucun intérêt
Que ce soit dans le visuel ou dans l'histoire. On adéjà vu ce traitement visuel des tonnes de fois et en 10 fois plus probant.
Mouais
Ambiance USA années 30. Correct au niveau du dessin mais pêche au niveau du scénario, où voulaient ils en venir ? Se laisse voir sans plus.
Encore un épisode qui joue surtout sur l'ambiance
Ambiance vieux films noirs américains passée au vert de gris granuleux assez réussie. On retrouve des éléments clés : le détective, son téléphone, son whisky sur l'étagère, son phrasé si particulier en voix off et sa solitude, et une enquête qui le sort de son train train habituel. Les éléments du décor sont un mélange discret d'objets modernes et d'objets plus années 50 (les voitures par exemple) et comme tout est potentiellement possible dans la matrice, Shinichiro Watanabe aurait eu tord de ne pas se faire plaisir en recréant cette vision des Etats-Unis. En plus, on a la chance d'avoir la présence du personnage de Trinity et pas seulement de sa voix comme dans Kid's Story. Certes, elle ne ressemble pas trop à Carrie Ann Moss et a l'air de tirer la gueule encore plus que l'originale. Ceci dit on ne la voit pas longtemps et les hommes en noir ne sont pas loin. Ce que j'ai du mal à comprendre c'est son comportement vis à vis du détective : pourquoi accepte t'elle de le rencontrer alors que dans le fond elle n'a rien à y gagner et pourrait facilement le laisser chercher en vain. C'est peut-être là que le scénario pèche ou alors quelque chose m'a échappé. En attendant, ce court se laisse bien regarder et trouve bien sa place dans l'ensemble.
Un peu facile et ne sortant pas vraiment du lot, malgré un style graphique intéressant
Se démarquant d'emblée du lot de par son choix dans les couleurs (le noir et blanc teintés de vert étant de mise tout au long de l'histoire) et un style graphique plutôt particulier, le deuxième anime de Shinichiro Watanabe (le réalisateur de la très bonne série Cowboy bebop) pour cet Animatrix , A Detective Story" décide de nous plonger dans une sombre histoire de détective poussé par un mysterieux employeur à retrouver la trace d'une certaine "Trinity".
C'est sur ce scénario toutefois assez classique mais pouvant donner le meilleur comme le pire que se lance Shinichiro Watanabe... Et, au bout du compte, même si l'histoire se laisse regarder, et qu'indéniablement l'image est accrocheuse avec son atmosphère sombre et poisseuse, mélange subtil d'ambiance années 50 et de technologies plus "futuristes", ce "Detective story" accuse très vite le coup d'un univers formaté et imposé par le phénomène Matrix. En effet, aucune originalité ne sort réellement de cette petite histoire bien sympathique, mais qui aura vraiment du mal à laisser dans la tête du spectateur un souvenir inoubliable. Là où "Second Renaissance" apportait réellement quelque chose au fan invetéré (à qui il faut bien le dire cet Animatrix est entièrement dédié), avec son lot de révélations sur l'histoire de la matrice, "Detective story" avec son scénario linéaire et prévisible au possible (qui n'évite d'ailleurs aucun des clichés du genre détective solitaire mais perspicace embarqué dans une histoire qui le dépasse), ne fait qu'appliquer la formule wachovskienne (les combats en moins) sans rien y apporter de plus.
Loin d'être un chef d'oeuvre, le tout reste néamoins plaisant à regarder, sans plus. Sans doute à cause de ce monde déjà conçu duquel on se demande vraiment si il y a aucun intérêt a creuser jusqu'à l'écoeurement dans le seul but de satisfaire quelques irréductibles fans qui vendraient corps et âme pour 10petites minutes homologuées Matrix.
Néo Bogard perd aux échecs
Ce n'est pas parce que je n'ai strictement rien compris à cet épisode, que j'ai donné cette note, puisqu'il me resterait toujours le doute, comme quoi cela viendrait de moi...
Mais alors, je n'ai trouvé aucun intérêt à cet épisode, que ce soit par rapport à la "Matrice" originale ou alors au côté retro au futur ou futuriste au retro a déjà été exploité maintes fois auparavant et bien mieux que cela ou alors aux plans poseurs, qui ne le sont pas assez ...
RIEN ne me vient à l'esprit et pourtant j'arrive à tartiner des critiques avec pas grand chose d'habitude...tiens, même mon style en devient éxecrable...
Dommage, le tout aurait pu donner quelque chose de sympa (et une bien meilleure critique du coup !!!).