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Dernier Caprice

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.33/5

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18 critiques: 3.9/5

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La girardasse 4.75
k-chan 4.5
nisei 4.5
Clyde 4.5
Mounir 4.5
JoHell 4.25
Bastian Meiresonne 4.25
Pikul 4
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Bama Dillert 3.75
Titeuf@ 3.5
Chip E 3.5
Khanheda 3.5
Anel-kun 3.25
Toxicguineapig 2.75
Miyuki 2.75


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Mon Ozu préféré

Pour moi, c'est son film testament (Dernier Caprice est son avant-dernier film), légèrement supérieur au très célèbre "Gout du saké" (son dernier film)

20 novembre 2003
par La girardasse


Film Testament

Nouvelle variante d'Ozu d'un carcan familial et des mariages / re-mariages. Libération totale des mœurs, les femmes ne subissent plus les codes profondément ancrés du système japonais, mais décident de se re-marier (ou pas) et avec qui leur semble bon. Le "dernier caprice" du vieux patron de l'usine de saké semblerait plutôt une recherche du temps perdu et de profiter de ses derniers jours, comme il en a envie, envers les dires de sa fille et de son entourage. Ozu se fait également plus léger dans le ton, même si le fond de pensée reste plutôt lourd. Parfaite maîtrise d'une mise en scène désormais totalement au point, Ozu s'est assuré sa place au firmament des plus grands réalisateurs japonais de tous les temps !

10 mai 2005
par Bastian Meiresonne


Veillée funèbre

Un Ozu qui dénote quelque peu dans la filmographie du cinéaste puisqu'on y parle de la mort, ouvertement, presque sereinement, comme un prolongement naturel de l'existence avec ses hauts et ses bas. Les moments de silence sont plus nombreux qu'à l'accoutumée et une étrange poésie se dégage de certaines scènes (la fumée s'échappant d'une cheminée, signe que le patriarche a été emporté par la faucheuse, les corbeaux qui viennent se percher sur les tombes d'un cimetière) même si le réalisateur n'en abandonne pas ses thèmes de prédilection pour autant (éternelle question du mariage ou du remariage, choc des générations, peinture des salarymen). On retrouve quelques uns des acteurs fétiches d'Ozu (la muse Setsuko Hara dans son avant-dernier rôle, le fidèle Chishu Ryu dont les traits reflètent une grande paix intérieure, l'aimable Daisuke Kato et sa bouille rondelette) qui rient, pleurent, méditent et philosophent sous notre œil complice, enchanté d'avoir pu une fois encore assister à ces fascinantes tranches de vie. Un (avant-)dernier caprice volontiers pardonné.

21 décembre 2012
par Chip E


"la fin, déja la fin"

Un dernier caprice? Plutot l'ultime et unique pulsion de vie face à des corps et des coeurs impétueux, face au carcan social; effriter les oripeaux moraux, vivre sa vie coute que coute, trouver l'amour et par extension la mort. Eudémonique le Ozu? Même pas. Seulement apologue de la vie et du désir, porte parole de l'homme dans toute sa dimension tragique, du caractère éphémère et dérisoire de son existence qui ne peut trouver sa plénitude que dans l'amour. Et c'est la fin. Déja la fin. Merci monsieur Ozu.

29 juin 2003
par Khanheda


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