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Le garde du corps

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Ordell Robbie 1 Pour les fans hardcore de Tarantino et encore...
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Pour les fans hardcore de Tarantino et encore...

Il n'y a pas tellement de cinéma dans the Bodyguard, d'un scénario archiroutinier de cinéma d'exploitation à une mise en scène peu inspirée dans un style visuel proche en moins inspiré des yakuza eiga de l'époque, en particulier ceux de Fukasaku: cadrages penchés trop présents, coups de zooms archihasardeux parfois répétés plusieurs fois d'affilée, plans large de la ville avec coups de téléobjectifs brouillons, moments où le réalisateur n'arrive pas à déplacer la caméra d'un point à un autre de façon fluide, caméras portées à l'amateurisme pré-Dogma, tout cela est plus brouillon qu'inventif visuellement. Chiba est moins grimaçant que dans les Streetfighter mais il n'en réhausse pas pour autant vraiment un film maintenu vers le bas par son récit indigent et ses situations mille fois vues.

Néanmoins, on devine ce qui peut fasciner un Tarantino dans ce genre de films: une violence très graphique, quelques belles idées visuelles -les inserts rapides lors de scènes de genre, la croix étendant son ombre sur un corps de femme nue- ainsi que deux idées reprises par la suite par le cinéaste -en début de film la citation d'Ezechiel avec "l'Eternel" remplacé par "Sonny Chiba" qui sera reprise dans Pulp Fiction pour revisiter les personnages de gangster religieusement tourmentés vus chez Scorcese, le canardage où les balles partent dans tous les sens annonciateur du canaradage final de Reservoir Dogs-. Ceci reflète sa capacité à trouver dans le plus médiocre des films des plans qui puissent servir à consolider un vrai projet de mise en scène.

Sauf que si Quentin va chercher son or formel au milieu des poubelles du cinéma japonais cela ne veut pas dire qu'il faille fouiller dans le vide ordure du cinéma pour retrouver ses sources. Surtout que si on s'en tient aux cinéastes japonais l'ayant influencé il y a plus intéréssant -Suzuki, Fukasaku entre autres- et que le cinéma d'exploitation nippon comporte de plus belles propositions de cinéma -les Lady Snowblood ou les Female Convinct Scorpion par exemple-.



03 septembre 2003
par Ordell Robbie


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