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A bloodthirsty killer

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Bastian Meiresonne 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Chat va pas du tout !

"Blodthirsty Killer" est un exemple typique du foisonnant genre du film fantastique coréen des années 1960, qui n'avait rien à envier au cinéma japonais de la même époque (pourtant totalement banni de la Corée après la longue période d'occupation nipponne et ne pouvant donc servir de modèle). Empruntant l'habituelle trame scénaristique du fantôme revanchard d'une femme assassinée cherchant à se venger du monde es humains, "A bloodthirsty Killer" se distingue pourtant de ses innombrables produits concurrents par un humour nonsensique et des rebondissements totalement imprévisibles. Le film démarre ainsi sur l'étrange introduction d'un homme arrivant à une galerie d'art, qui dit avoir déjà fermé, mais qui expose le portrait de l'épouse défunte du visiteur tardif. Ce dernier est ensuite emmené par un chauffeur de taxi jusqu'à une mystérieuse demeure, qui abrite un vampire assoiffé de sang et un chat démoniaque.
Rien et personne n'est vraiment ce qu'il paraît être et il est absolument impossible de prédire ce qui va se passer l'instant d'après. Il est donc d'autant plus curieux de trouver dans le rôle d'Ae-ja la vedette de l'époque Do Geum-bong, plus connue pour ses portraits de femmes ultra rationnelles et posées, plutôt que dans ce type de productions. Le manque de budget indubitable pour l'époque (matériel cinématographique obsolète, temps de tournage très court, pellicule périmée…), qui faisait également le succès des populaires films fantastiques à al rentabilité record provoque parfois des rires involontaires, notamment dans cette magnifique scène de transformation d'un méchant démon en chaton vêtu d'une robe miniature de l'actrice originelle; autrement le film surprend pourtant par des vrais moments de trouille, où les réalisateurs savaient encore faire sursauter leur audience sans avoir besoin de pousser inutilement les décibels.
Du même réalisateur on retiendra également le magnifique "Neckless beauty", en espérant un jour retrouver la copie dite perdue au jour d'aujourd'hui de son – apparemment – mythique "Flower of Evil", précurseur de "La petite boutique des horreurs" avec sa plante carnivore.


21 juillet 2009
par Bastian Meiresonne


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