Hong Kong Machete
Petit thriller obscur de l'âge d'or HK, qui constitue somme toute une bonne surprise dans le genre. Comme d'habitude, le scénario ne casse pas des briques en mousse mais le réalisateur soigne un minimum sa mise en scène, élaborant quelques jolis plans nocturnes que n'aurait pas forcément reniés un Wong Kar-Wai. Le cast fait également plaisir, avec Lawrence Ng qui traîne sa face de rat au centre des plus mauvaises combines et Shing Fui-On dans un rôle étonnamment vertueux (enfin, tout est relatif). La véritable particularité de
ce
Black Wall réside pourtant dans ses spectaculaires pics de violence. On savait les Hongkongais peu farouches en la matière à l'époque du film, mais là c'est quand même le pompon: nombreux combats à la machette, « défenestration » d'un visage sur une table en verre, mec balancé du toit d'un immeuble, main trouée à l'aide d'une clé de contact
[sic], tranchage d'oreille (Tarantino et son
Reservoir Dogs peuvent aller se rhabiller), coup de poing américain dans la tronche, homme brûlé vif, etc. Rien n'est trop beau pour Lau Ga Yung qui filme toute cette brutalité et ce gore avec la plus grande candeur. Ça use et abuse du ralenti dans les scènes-chocs mais pour le coup, on ne peut pas dire que ça ne fonctionne pas. À ce stade-là, on veut même bien gober tout ce que nous propose le métrage, y compris cet épilogue complètement barjot sur un terrain de foot où les coups de serpe se mêlent aux explosions. Notons également une intéressante bande-son
moody (quoiqu'un peu rasoir sur la longueur) et le caméo d'un groupe de rock 80's bien pourrave, qui réapparaît d'ailleurs lors du générique de fin. Un film très curieux, presque « à la japonaise », où les scènes contemplatives fraient avec l'ultra-violence bisseuse. À voir pour se faire une idée.
Le Mur Noir
Un heroic bloodshed de 1989 au rythme bizarre avec des ralentis sur presque toutes les scenes d'actions(de preference a la machette), les ringards du groupe "Beyond" en guest stars, des séquences outrageusement gores, Lawrence Ng dans une composition (encore que cela soit une seconde nature chez lui) de pervers psychopathe et pour finir un gunfight avec explosion de bombe sur un terrain de football ou les joueurs sont encore la ?!? Pour résumer : de l'heroic bloodshed à tendance Bis...