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The Avenging Fist

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 1.36/5

vos avis

16 critiques: 1.56/5



Alain 1.75
Anel 2
Astec 1.75 Les réalisateurs n'exploitent pas leur cerveau !
Flying Marmotte 2 Casting et scénarios aguichants.... Amère déception.
François 1 Avenging Fist, ou comment trop se prendre au sérieux et abuser des SFX...
jeffy 1 C'est une blague? Malheureusement non ...
Sonatine 0 Un cauchemar pelliculé !
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Les réalisateurs n'exploitent pas leur cerveau !

Pas la peine d’en faire des tartines en long et large, The Avenging Fist ne le mérite pas. Ce n’est pas tant que nous ayons à faire là à un navet indescriptible, il y a bien pire, mais à une série Z oui. Et c’est vrai que les images qui nous étaient parvenues avant la sortie du film ne laissaient pas planer beaucoup de doutes quant au résultat artistique : annoncé comme une adaptation live du soft de combat à succès de Namco, Tekken, il s’est rapidement avéré que nous étions bien plus en présence d’une entreprise opportuniste uniquement commerciale et sans grande ambition cinématographique. En d’autres mots, bienvenue dans le monde de l’exploitation made in HK. D’ailleurs, Namco ne s’y est pas tellement trompé puisque le studio de développement japonais a, très tôt, refusé de céder la licence officielle de son jeu pour ce film. Ainsi les producteurs ont été obligés de s’adapter en cours de route à cette nouvelle donne, ceci expliquant en partie le retard de la sortie du film à Hong Kong. The Avenging Fist n’entretient finalement que de lointains rapports avec son supposé modèle virtuel, tout au plus quelques looks et situations...en cherchant bien. Rien de moins étonnant avec comme grand ordonnateur de ce projet le producteur Wong Jing, dont la réputation n’est pas vraiment synonyme de qualité dans le petit monde du cinéma HK.

Dès lors, comme on peut vite s’en rendre compte, on sent bien que le scénario n’a pas été un des soucis majeurs de la production. Accumulant superficiellement quelques poncifs SF classiques, l’histoire devient vite le cadet des soucis du spectateur. Tout au plus s’amuse t-on à noter les nombreuses correspondances avec l’intrigue de...Star Wars ! Ainsi le « bad guy » de l’histoire tient le rôle de l’empereur, Yuen Biao celui de Dark Vader, Sammo Hung est Obiwan etc. Côté chorégraphies c’est aussi un peu le désert. Très peu nombreuses et franchement « mollassones », elles souffrent également de la présence d’acteurs sans réelles capacités martiales hormis un Yuen Biao esseulé. Ce sont donc les effets spéciaux qui retiennent un peu l’attention (et qui habillent les séquences de combat) car ils se révèlent au final d’un niveau relativement acceptable comparé au standing moyen encore en vigueur à Hong Kong. Bon rien de révolutionnaire, c’est sûr, mais de jolies lumières et deux ou trois plans bien foutus (qu’on retrouve à plusieurs reprises) sont à retenir. Pour ce qui est du design d’ensemble on oscille entre le cheap (Iron Surfer et ses lunettes de skis) et le déjà vu en moins beau (la ville à la Blade Runner). A noter que Eking Cheng fait un caméo dans la peau du personnage de S. Hung jeune !

Petite production sans envergure, The Avenging Fist ne retiendra l’attention que des fans d’Andrew Lau et des quelques acteurs de réputation présents dans le casting. Les aficionados de HK pourront se targuer de posséder une nouvelle pièce à leur collection et c’est tout ! Car question « Cinéma » nous sommes loin du compte : il y a pire mais il y a surtout bien mieux. Ceci dit, et comme votre serviteur s’est un peu amusé à la vision du film, on peut tout de même tempérer ce jugement par une comparaison avantageuse : compte tenu des différences de moyens entre l’industrie hollywoodienne et hongkongaise, The Avenging Fist n’est en fin de compte pas plus nul que The One...



20 mars 2002
par Astec




Avenging Fist, ou comment trop se prendre au sérieux et abuser des SFX...

Alors que dans le cochon, tout est pas bon, dans Avenging Fist, tout n'est pas mauvais, mais de peu. On se prend même à imaginer ce qu'un bon réalisateur et scénariste aurait pu faire avec autant de moyens (Tsui quoi ? c'est qui ce gars? Non, Andrew rules !). Malheureusement, ici c'est la dream team Wong Jing Andrew Lau aux manettes. Résultat, c'est un peu une honte d'utiliser autant de fric pour faire ça...

La grosse déception, c'est la réalisation d'Andrew Lau, qui pète les plombs et se shoote aux effets spéciaux. Ca part dans tous les sens, sans cohésion, ça rend brouillon des mouvements qui ne le méritaient pas et qui auraient été bien plus impressionnants en étant filmés en continuité, même avec les effets. Au lieu de ça, Andrew cherche à mettre une tôle à MTV et y réussit pleinement. Nous par contre, les fans de kung-fu, y perdons tout l'intérêt du film. Car même si Corey Yuen arrive à placer quelques mouvements sympas dans cette histoire (sisi, j'en ai vus quelques uns au milieu des effets...), impossible de prendre son pied dans ce hachis de combat. Dommage, les acteurs semblaient se débrouiller correctement, on avait Yuen Biao et Sammo chez les vieux notamment...

C'est d'autant plus rageant que les effets spéciaux sont réussis. Mais Andrew les utilise n'importe comment... Ne parlons pas de son grand talent à filmer les scènes dramatiques... Car le film se prend énormément au sérieux, et enfile les scènes dramatiques comme des perles. Hélas, Andrew n'est pas le roi des sentiments, et c'est plus souvent un sour(p)ir qui va orner votre visage que la petite larme tant attendue. Pourtant, Gigi, Kristy, deux bonnes raisons de montrer de la compassion devant leurs petits yeux humides. Mais non, c'est tellement mal filmé et les dialogues tellement niaiseux que c'en est risible. Quant au scénariste, qui mélange avec bonheur des montagnes de gnangnantise (pour libérer le pouvoir ultime de l'Avenging Fist, il ne faut pas utiliser la haine, mais l'amour... Parce que nous venous tous de l'amour, vous savez ?), à des sommets de n'importe quoi (Kristy qui doit ouvrir la Forbidden Zone de Stephen Fung pour le faire revivre mais qui alors disparaîtra pour vivre à jamais dans son coeur? Oulà...) en passant par de l'humour assez mal placé (Samo Hung, 20 ans avant, c'était Ekin Cheng, c'est les effets secondaires du Power Glove qui l'ont transformé en petit gros, vous voyez le tableau?). Bref, la poésie est mal venue dans ce genre de film futuriste, ou alors Andrew n'a pas le talent pour faire passer la pillule...

Au final, il ne reste pas grand chose pour se faire plaisir. Bien sûr, il y a Gigi et Kristy, radieuses, qui donnent 0,5 points chacune au film. A côté de ça, Yuen Biao est sous utilisé avec un masque ridicule alors que tout le monde l'a reconnu, Samo fait le minimum syndical, Chin Kar-Lok hérite d'un rôle inutile, Roy Cheung fait "Ahahahahah" tout le film, Stephen Fung décroche la palme avec ses lunettes de ski sur le front pendant tout le film, Wang Lee-Hom montre des capacités athléthiques prometteuses gâchées par la réalisation, et seule Cecilia Yip arrive à faire passer de l'émotion. Bref, heureusement qu'il y a les filles dans ce film... Sinon, toutes les idées un peu intéressantes sont gâchées par leur réunion de manière très maladroite. Quel gâchis...



20 mars 2002
par François




C'est une blague? Malheureusement non ...

Comment qualifier ce film au plus juste ? J'ai beau chercher, le meilleur qualificatif reste: mauvais. Passons encore sur les stupidités du scénario, sur les trotinettes volantes et autres joyeusetés du genre. On sent bien que qu'Andrew Lau et Corey Yuen (non c'est pas possible, ça peut pas être les vrais, pincez moi) ont voulu faire un truc branché, hypertechno, avec quelques effets spéciaux à la matrix. Et... c'est le plantage complet, j'ai beau chercher je vois pas ce qui peut sauver le film: les combats? à coté de Avenging Fist, ceux de A Man called Hero sont esthétiques et martiaux! les acteurs? oui on aurait pu s'y attendre voyant le casting, et bien même pas! qu'est ce que Gigi allait faire là dedans, et Samo, et Yuen Biao? Les interprétations sont convenues, surjouées pour certaines mais sans folie aucune, rien à rattraper de ce coté là non plus. l'émotion? loupé aussi, pas un moment on n'a envie de s'interesser à la mort de la mère ou de la soeur ou du père, ou de n'importe qui d'ailleurs! Et tout est du même niveau: les effets spéciaux, la musique. Le pire c'est qu'il n'y a pas le moindre second degré pour rattraper tout ça, après tout Future Cops était aussi stupide mais au moins on s'amusait. Ici c'est le désert, rien à sauver. La seule chose qui m'ait amusé n'avait rien de volontaire mais il fallait oser: petite devinette si vous ôtez 20 ans à Samo, qui vous choisissez pour jouer le personnage? Réponse: Ekin cheng, vraiment trop drôle non ?

17 août 2004
par jeffy




Un cauchemar pelliculé !

Je suis ... le méchant !!En cette belle matinée du Mardi 26 Février 2002, je vais me faire le plaisir de descendre le film que je considère comme le plus insipide de cette année. The Avenging Fist (quel titre d'une grande force, d'une infinie prestance, d'un subtil ravageur !) est donc la supposée adaptation du célèbre jeux de bourrin (le premier qui dit le contraire s'en prend une ...) Tekken et force il est de constater que le résultat est d'une nullité quasi outrancière ...

Super maaaaaan ! En fait, c'est bien simple, j'ai beau cherché ce film est affligeant du premier plan jusqu'au dernier ... Rien n'est bon tout est con et l'utilisation des images de synthèses atteint ici un sommet du ringard et peut provoquer des troubles de visions chez certaines personnes. Et les acteurs ? Tous très ridicules et d'une transparence réellement incroyable. Et les scènes d'actions ? Arrêtons les fantasmes !, The Avening Fist (ah ce titre décidément ...) est la représentation supra normal de la platitude extrême, il s'y passe rien, un inimaginable néant qui obligera tout spectateur (normalement constitué) à accélérer une bonne partie du film ...

Yuen Biao ... la honte ... Bon en bref, ce mauvais film signé Andrew Lau (Ah Andrew ! Tu nous avais habitué à mieux quand même ...) montre aussi comment certains producteurs, en l'occurrence ici Wong Jing et Andrew Lau (soupirs ...) prennent les spectateurs pour des gros cons ... Résultat ? Un cuisant échec au box-office local, on peut se moquer cette fois ...



20 mars 2002
par Sonatine


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