Se tirent-ils la bourre comme à l'époque de Totoro / La tombeau ? L'enjeu vaut le coup. Pendant que Miyazaki lève les voiles, de son côté le très attendu prochain film de "l'autre" de chez Ghibli, Isao Takahata (Le tombeau des lucioles) se dévoile sur la toile et s'annonce d'une beauté à couper le souffle. Princesse Kaguya (Kaguya-hime no Monogatari) raconte cette célèbre légende japonaise de l'enfant née dans un bambou, par ailleurs déjà évoquée en mode « fun » par Takahata dans ses Voisins les Yamadas, son dernier long qui date déjà de 1999. Si l'on compte sa participation au collectif Jours d'hiver (2003), cela fait 10 ans qu'il ne nous a pas montré d’œuvre nouvelle. Si le film sera d'une beauté épurée épatante, dans la veine évidente de ses Yamadas, ce que le réalisateur de Pompoko souhaite certainement – et nous aussi -, on espère qu'il n'aura pas ce petit côté « pesant » qu'on sait parfois trouver chez des maîtres en fin de carrière (Miyazaki mais aussi Tezuka sont passés par là). En attendant ce jour, on profite de ces images naïves et de cette jolie chanson, fort bienvenues en ces temps troublés.
Après toutes les BA déjà vues – et revues - sur la toile par les fans, nous arrive un french teaser de... 1 minute. Bravo les gars ! Toujours est-il qu'apparemment cette fois Aramaki aurait bien réussi son coup. La preuve, James Cameron le dit sur l'affiche. Si en son temps sur Ghost in the Shell il ne s'était pas gouré, certains doutent quand même de l'exploit de la part d'un Shinji Aramaki qui n'avait pas vraiment transcendé le support Appleseed du même Masamune Shirow. La tonalité n'étant pas du tout la même sur les animes de Matsumoto, peut-être lui convient-elle mieux. Quoi qu'il en soit, contrairement à son récent Starship Troopers: Invasion, la curiosité est là bien stimulée.
Ca storm de partout là-dedans - et en cantonais s'il vous plait ! - grâce à oncle Benny Chan, a priori garant d'un certain esprit HK, et son scénariste sur le bon Connected, Alan Yuen. Le premier a l'air de nous revenir en grande forme avec Lau Chin-wan, que j'ai un peu de mal à appeler Sean Lau, dans The White Storm. Sean Lau = Love symbole = Purple Storm = Purple Rain = Prince ? The King, oui !! Cette chouette bande-annonce me fait espérer une réussite à la Big Bullet. Le second semble également bien stormer. Firestorm, d'Alan Yuen, nous présente un Andy Lau en gilet pare-balle de tout premier choix dans une péloche qui rappelle l'actioner de Gordon Chan, Final Option. Quand ça flingue en cantonais, ça me parle.
BA The White Storm :A la vue de cette bande-annonce formidablement bien rythmée de régulières percussions dans la tronche, on se dit que voilà comme un petit goût de reviens-y post SPL / Flashpoint de bon aloi. Donnie Yen y montre du doigt tout un tas de gars, ça va barder !! Ouuuh toi, tu vas avoir mal... Mais – flash - point de Wilson Yip aux manœuvres puisque c'est ce bon vieux Clarence Fok, un habitué de l'écurie opportuniste d'antan du père Wong Jing (Cheap Killers, Nacked Killer...) qui dirige l'uppercut, sorti tout récemment dans les salles là-bas. L'esprit D&B semble également invoqué à la faveur d'une série de kicks sur un toit en plus d'un scénario évidemment prétexte à la castagne. La Chine produit en grande partie l'objet, dont, me signale IMDb, un China Film Group qui chapote le Tigre & Dragon II à venir (Yuen Woo-ping derrière les corps et la caméra, re-Donnie Yen et Michelle Yeoh à la baston en apesanteur).