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Dendam Pocong Mupeng

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Bastian Meiresonne 0


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Sang pour cents

Avec KK Dheeraj à la production et Steady Rimba, réalisateur des pires bluettes érotiques des années 1990s, sorti de la retraite pour collaborer à une comédie d'horreur "pour adultes", on peut raisonnablement s'attendre au pire…et ce qui se passe avec cette production totalement imbuvable, qui quand même réussi le chic à créer un énorme buzz en se faisant interdire dans un premier temps avant de bénéficier d'une ressortie incompréhensible. Jamais à court d'idées pour créer le buzz pour tenter de vendre ses bouses, KK Dheeraj a cette fois l'extraordinaire idée de tout miser sur le titre…Et voilà qu'il intitule une comédie d'horreur autour d'un couple décédé, qui hante une villa "Hantu Puncak Datang Bulan", soit "The Menstruating Ghost of Puncak"…Formidable ! On emballe tout ça avec une BA assez explicite, montrant une femme aux toilettes avec la présence d'un pocong pas loin et en avant la montée au créneau des islamistes extrémistes, qui crient évidemment au scandale sans même se donner la peine de voir la merde, qu'ils dénoncent…car moins, on en aurait parlé de cette daube, moins il y aurait eu de pauvres spectateurs à voir ce navet. Bref, le film réussit à passer la motion de censure, mais accepte de revoir la copie sous pression des groupes islamistes pour finalement bannir le film des salles près d'un mois après sa sortie. KK Dheeraj ne se démonte pas pour autant et ressort le film quelques semaines plus tard en ayant simplement changé…de titre !!! Et ça passe comme une lettre à la poste (même si des rumeurs persistantes parlent de 28 coupes effectuées, ce que le producteur dément formellement). Je ne sais pas ce qu'il en était d'une éventuelle version antérieure, toujours est-il, qu'il n'y a pas la moindre trace de tampax ou autre serviette hygiénique au cours du film, mais pas mal de chair nue et des scènes chaudes assez explicites pour tenter de cacher la misère scénaristique par ailleurs. Ca commence d'ailleurs très fort avec une scène d'amour assez explicite avec acte de fellation à peine simulée, alors que les deux acteurs ont gardé très visiblement leurs maillots respectifs; en suite on assiste à la mise en abyme d'un genre avec la double-mort tout sauf convaincante du couple. Elle tombe tête la première du balcon (après le plus magnifique faux raccord depuis "Les dents de la mer 4" avec une brise invisible, qui éteint une bougie en gros plan, alors qu'elle est à nouveau allumée dans le plan suivant), tandis que son époux s'électrocute de la pire des manières… Bref, ils vont se transformer en des méchants fantômes (en pocong pour le mari) et hanter les nouveaux occupants de leur superbe villa – de préférence, quand les personnages font l'amour. Il y a évidemment la sacro-sainte scène du bain-douche, le toujours frisé Rizky Mocil qui reprend son éternel rôle de loser obsédé et beaucoup de cris pour rien… Et comme le calvaire n'avait pas assez duré, le réal nous affuble d'une double-fin avec un autre mort-vivant, dont la "naissance" aurait pu ouvrir vers une éventuelle suite, mais dont les faiseurs ont pensé bon de continuer le présent film pour une série des derniers meurtres. Bref, je ne sais même pas pourquoi je perds autant de temps à parler d'une production KK Dheeraj, dont le prénom définit déjà parfaitement la qualité de ses œuvres.

04 octobre 2011
par Bastian Meiresonne


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