DVD Lupin III: Le Château de Cagliostro
IDP - édition remasterisée

image

Excellente image, avec de belles couleurs et un beau contraste. Quelques poussières et défaut de compression, mais c’est vraiment minime au vu de la copie globale du film (qui est au format, même si d’étrange bandes noirs font leurs apparitions en bas et a droite de l’écran...surtout visible sur une TV 16/9), qui s’avère sûrement comme la meilleur jamais sortie.

son

La belle surprise de cette édition. La piste japonaise est vraiment d’excellente facture. Et même si elle n’est qu’en 2.0, elle s’avère vraiment efficace et très claire, avec une harmonie parfaite entre bruitage, voix et la superbe composition de ONO Yûji.

La version française (en 2.0 et 5.1) est doté d’un nouveau doublage. Comme pour les précédentes éditions sortie chez IDP, ce sont toujours les doubleurs de la série d’époque qui s’y sont collés. Même si cette dernière est plutôt bonne (pour ceux qui aime avoir l’impression de regarder un film dans sa salle d’eau ! Amis de la reverbe cette piste est pour vous !), le doublage français a tendance à brisé le charme du métrage.

sous-titres

Des sous titres parfaits, avec un choix des expressions et des mots employés par les personnages très judicieuse. Zenigata n’aura pas les même expressions que Lupin/Edgar, et pareil pour le reste des personnages. Et cette fois si, comparé a l’édition manga vidéo, les sous titres n’ont pas été calqués sur la vf ; donc fini les sous titres qui apparaissent même si personne ne parle.

bonus

1er Disque : Outre le film, on retrouve sur ce disque trois interview. La première de Monkey Punch s’avère plutôt anecdotique car trop courte. Mais le Manga ka révèle a demi mots sa déception a la vision du film, trop enfantin a son goût, et parlera de son inspiration (si on peu appeler inspiration a se niveau) de l’œuvre de Maurice Leblanc. La deuxième, et de loin la meilleur, du directeur de l’animation OTSUKA Yasuo. Empli de sympathie, il nous comte ces début dans l’animation, qu’il a choisi presque par hasard, la place que peu avoir un directeur d’animation et son rapport avec MIYAZAKI. Un « personnage » opulent qu’on pourrai écouter des heures un sourire d’admiration fixé au coin des lèvres. Les interviews s’achève par TOMONAGA Kazuhide, un des animateur, plutôt axé sur son parcours fort intéressant et son entré dans le projet.

Toujours sur ce disque, Deux bandes annonces en version original sous titrés français. La deuxième semble être une version « light » de la première réalisé exclusivement pour l’étranger. Viennent ensuite les inévitable galerie de croquis et autre dessins et d’affiches original.

Pour conclure ce disque finissons par le commentaire audio de Ilan Nguyen. Dés le départ on nous informe que ce commentaire sera principalement axé sur la technique, plutôt qu’une simple interprétation. Ilan Nguyen, connaissant visiblement le film sur le bouts des doigts, nous révèle de nombreuses anecdotes et autres détails sur l’animation, la musique, les voix et les influences littéraire (et pas seulement Leblanc mais aussi Edogawa Rampo) ou cinématographique (notamment Paul Grimaud et l’excellent René Laloux). Le commentaire met un peu de temps a décoller, mais une fois lancé l’auteur n’arrête plus. Avec une visible passion, qu’il n’évite pas de communiquer.

2eme disque : Sur ce disque seulement le film en multi-angles. D’un coter l’animation final de l’autre le story-board de MIYAZAKI. Bon autant le dire tout de suite, ce supplément est vraiment pour les fanas du board (et ils sont nombreux), même si le spectateur non habitué par l’animation pourra y trouver son compte niveau construction.

On fini par l’artbook en noir et blanc, d’excellente qualités, même si la taille du livre ne rend pas vraiment justice au dessins (plutôt axé sur les personnage, même si le livre s’ouvre sur un petit historique du film).

presentation

Une présentation animé et musical d’une simplicité a tout épreuve. Pas d’effet entre chaque menu, seulement des morceaux du film. En résumé c’est pas révolutionnaire mais ça à le mérite de plonger direct dans l’ambiance sans perde de temps inutile.

rapport qualité/prix

Une édition excellente (la meilleur ?) pour (re)découvrir le premier coup de maître MIYAZAKI sans casser sa tirelire.

11 janvier 2006
Marc G. | ses autres critiques Photos non contractuelles.