David CHIANG
姜 大衛
Keung Tai-Wai / Chiang Dai Wei

Présentation

Si contrairement à Ti Lung sa carrière n'a pas survécu à la chute de la Shaw Brothers, David Chiang aura été durant les années 70 l'incarnation à l'écran de la vision du cinéaste Chang Cheh. Les personnages tragiques capables de venir à bout d'une foule de combattants et acceptant avec un sourire satisfait son châtiment que lui a offert le cinéaste lui ont permis de faire sa place dans l'histoire du cinéma hongkongais.

Biographie

Né le 11 mai 1947 dans une famille d'acteurs, David Chiang Da Wei commença enfant à travailler dans l'industrie cinématographique hongkongaise avec quelques petits rôles. Il étudie au collège de Chu Hai avant de travailler comme doublure au cinéma. Au moment où il atteint le grade d'instructeur martial, il est repéré pr Chang Cheh en 1966 qui en fera un de ses acteurs fétiches. Si on le voit déjà dans Gloden Swallow (1968) et the Invincible Fist (1969), son premier vrai grand rôle chez Chang Cheh est dans Dead End où il se retrouve pour la première fois aux côtés de Ti Lung. La dimension romantique et introvertie de son jeu d'acteurs en fera à partir de là le complémentaire à l'écran d'un Ti Lung plus masculin et impétueux. Entre 1970 et 1971, il devient une star du box office hongkongais en tournant dans la plupart des succès de Chang Cheh: Les 13 fils du Dragon d'or (1970), Vengeance (1970), le classique La Rage du Tigre (1971), The Anonymous Heroes (1971), Duo Mortel (1971) et (1971). Avec l'arrivée du phénomène Bruce Lee, les "Blood Brothers movies" (films sur les amitiés viriles intenses se terminant tragiquement) commencent à être éclipsés au box office par le Petit Dragon. A ce moment-là, Chang Cheh se désintérèsse un peu de la formule. Cela ne l'empêche pas d'offrir, outre des rôles dans des drames contemporains, quelques grands rôles à David Chiang avec le splendide Boxer From Shantung (1972) ainsi que Frères de sang (1973) qui comptent parmi les sommets de leur collaboration. 1974 lui offre un début de reconnaissance internationale avec la coproduction Hammer/Shaw Brothers La Légende des 7 Vampires d'Or.

Cette année-là, le déclin du cinéma d'arts martiaux à Hong Kong et la crise mondiale forcent la Shaw à réduire leurs coûts en laissant partir certaines de leurs stars. David Chiang va alors alterner sa carrière entre films pour Chang Cheh, films hors du système de studios et ses propres réalisations. La plupart de ses collaborations avec Chang Cheh ( Savage 5 (1974), All Men are Brothers (1975), Les cinq maîtres de Shaolin (1975), 7 Man Army (1976)) ne retrouvent pas leur réussite passée. En 1976, il part à Taiwan fonder une compagnie de production avec Jimmy Wang Yu dans l'espoir de se relancer: il réalise One-Armed Swordsmen cette année-là. 1977 le voit collaborer avec deux grands cinéastes hongkongais: Chu Yuan sur Death Duel où débute son frère Derek Yee et surtout Liu Chia Liang sur La Mante Religieuse qui lui offre un de ses meilleurs rôles. Mais à cette même période le cinéma d'arts martiaux est revitalisé par la kung fu comedy: David Chiang tourne dans quelques unes telles que Maginificent Wanderers (1977) et the Loot (1980) sous la direction d'Eric Tsang et réalise The Legend of the Owl (1981).

Sa carrière de cinéaste est désormais bien engagée et durant les années 80 il réalise principalement des comédies, Silent Love (1986), Mr. Handsome (1987), Happy Fat New Year (1988) et My Dear Son (1989). Parmi ses apparitions remarquées d'acteur de l'époque, on compte Yes Madam ! (1985), Just Heroes (1987) réalisé pour offrir une retraite à Chang Cheh. Au début des années 90, alors qu'il continue une carrière de cinéaste avec When East Meets West (1990) et Will of Iron (1991), le cinéma d'arts martiaux est remis à la mode par Tsui Hark qui lui offre le rôle de Luke dans Il était une fois en Chine 2 - La secte du Lotus Blanc (1992). Il joue également dans Double Dragon (1993) qu'il supervise et en 1994 il retrouve un grand rôle sous la direction de Daniel Lee dans Frères d'armes. En 1995, Ringo Lam fait appel à lui pour jouer dans The Adventurers. La même année, il repasse derrière la caméra avec Mother of a Different Kind. Puis, silence jusqu'en 1999 et le "film de bagnoles" The Legend of Speed.

sources: greenvenomtheatre, brns

Ordell Robbie

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