Zu, les magiciens fous!
Un film complètement fou. Ca vole dans tous les sens, ça marche sur les murs, les plafonds, ça se chamaille à coups de pouvoirs magiques, ça se bastonne avec de morceaux de tissus enroulés, ça absorbe les décors puis ça les rejettent, ça re-vole dans tous les sens, ça explose de partout, ça se gélifie, ça s’enflamme à cause des pouvoirs magiques, ça fait tout, quoi. Un film tout.
1h20 de délire intégral chevaleresque et traditionnel à la Chinoise (les sorciers, les moines) avec cinq dernières minutes complètement hallucinantes. C'est cheap, même beaucoup, mais ça en déborde sans aucun gène! Petite apparition de Tsui Hark en chevalier en fin de métrage se battant contre le grand Sammo Hung, toujours aussi adroit à l'épée. Un clin d'oeil sympathique.
Un film devenu culte
Pas grand chose à dire sur ce film si ce n'est que les effets spéciaux ont vraiment mal vieillis. Il suffit de voir sa suite Legend Of Zu pour s'en convaincre, les progrès réalisés en matière d'effets spéciaux sont incroyables.
Un film historique, mais un peu passé
C'est vrai qu'entre ce film et le second volet de Tsui Hark il n'y a pas photo. Mais si on le replace dans son cadre historique, on peut se rendre compte de la grande liberté qu'a prise Tsui Hark. Ici l'humour est présent et tend a tourner en derision le cote merveilleux de l'histoire. Unfilm a voir pour ce qu'il a représenté.
09 février 2003
par
jeffy
Un film qui a tout de même beaucoup vieillit…
Un film de Tsui Hark, avec l’inénarrable Samo Hung et Yuen Biao, le tout baignant dans une atmosphère d’Héroïc-Fantasy, voilà de quoi nous faire saliver d’avance !
Et l’on nous sert en effet quelques moments de bravoure… Une action qui s’enchaîne à un rythme échevelé tout d’abord, avec de très nombreux combats au cours desquels les forces du bien s’opposent à celles du mal à grands renforts de magie, coups spéciaux et surtout câblages. Une bonne dose d’humour ensuite, avec les armées de couleur (une couleur différente par armée comme seule différenciation, il fallait oser…), quelques dialogues cultes (du type "-tu es un gentil ? -Bien sûr, je suis habillé en blanc !") et bien d’autres scènes cocasses (les deux disciples en vadrouille dans le château cherchant à tromper la vigilance des gardiennes par exemple, leur façon de pousser leurs surveillantes à détourner le regard étant… hum… sans commentaire ! Tout cela sans compter les mimiques de Samo et l’apparition furtive de Tsui Hark, le Cameo de luxe, sur la fin…). Enfin le tout enrubanné dans une atmosphère de légende et de magie assez attrayante, donnant lieu à un scénario relativement dense et même parfois confus (impression surtout due à la succession ininterrompue des scènes d’action ainsi que, de manière plus générale, à l’enchaînement des plans).
Action, humour, magie, réflexion sur les relations maître/disciple et surtout sur la nécessité de s’unir pour vaincre (quitte à oublier la grandeur de son école ou son orgueil personnel), avec qui plus est Tsui Hark aux commandes… Tout semble réunit pour obtenir un film grandiose !
Pourtant force est de constater que ce film a aujourd’hui beaucoup (voire très mal) vieillit. Avec Zu, Les Guerriers de la montagne magique, Hong Kong entrait dans l’ère des effets spéciaux optiques. Le résultat final est malheureusement plus proche de X-Or que de la guerre des étoiles, pour prendre deux réalisations contemporaines à ce film. Beaucoup de carton pâte et un certain nombre d’effets douteux contribuent à donner à ce film un aspect visuel très original mais aujourd’hui vraiment trop dépassé. Impression que n’améliore pas la musique... On pourrait également ergoter sur la très (trop) grande utilisation des câblages (à se demander parfois si nos héros font autre chose que voler…) et un résultat final parfois un peu brouillon qui rend la compréhension un tantinet ardue.
Ne boudons malgré tout pas notre plaisir. Ce mixe kung-fu/Heroïc Fantasy reste un bon divertissement, à découvrir, même si le film a aujourd’hui un aspect plus que kitsch.
Décoiffant, virtuose, ultra-rapide, ce film vous laissera bouche-bée! Par contre, pour la compréhension des subtilités du scénario, il faudra repasser...
Zu, c'est une sorte de Histoires de Fantômes
chinois mais en mieux. Baignant dans une atmosphère souterraine intense,
le film ébouriffe littéralement le spectateur qui ose se mettre sur son chemin,
grâce principalement au vent de folie furieuse qui souffle sur la mise en
scène. Car c'est simple: ça n'arrête pas une seule seconde, tout le monde
hurle, court, saute, vole et combat dans tous les sens...
Le seul reproche qui pourrait être formulé viendrait du montage trop saccadé
et trop rapide qui empêche la bonne compréhension du récit ( à moins que ça
ne soit fait exprès? ), et des effets spéciaux forcément un peu datés.
Ce n'est pas le meilleur film de Tsui
Hark, mais c'est quand même un régal pour les yeux!
Overdose d'effets spéciaux pour une date dans l'histoire du cinéma de HK
Autant vous le dire de suite, pour regarder Zu il faut revenir au début des années 80, et qui plus est à Hong-Kong, qui n'est pas vraiment la patrie des effets spéciaux. Il faut aussi resituer Zu dans le contexte du genre à l'époque. Le Wu Xia pian à la cantonaise avec magie n'était en effet plus à la mode depuis de longues années. Zu est donc un film à deux visages. Premièrement celui de l'hommage de Tsui Hark aux films de son enfance. Et ensuite une révolution dans le paysage Hong-Kongais, puisque c'est le premier film à présenter des effets spéciaux dans ce genre. L'effet Star Wars en fait...
Le résultat est cultissime, on comprend le choc que le film a été à l'époque. Certes ce n'est pas parfait, il y a abus d'effets laser en tous genres et de vols planés, mais quelle révolution, quelle inventivité. L'histoire est plutôt compliquée avec beaucoup de personnages, mais tout est fait pour diviser rapidement en deux clans, les gentils et les méchants. En généralisant, tout est fait pour distinguer les différents clans, notamment au niveau vestimentaires : les rouges, les bleus, les verts, le blanc pour les bons, le rouge pour les méchants. On arrive donc assez facilement à s'y retrouver.
Ensuite, on enchaîne les combats à un rythme élevé, on vole dans tous les sens dans des décors assez sympathiques, on mélange effets spéciaux aux traditionnels câbles. On ressent tout de même les limites de la technologie de l'époque. Grands décors, mouvements complexes, tout cela est géré tant bien que mal. Cependant certes plans sont sublimes, avec des mouvements d'une grâce impressionnante (notamment lorsque tous les protagonistes s'envolent en même temps). Les moyens actuels feront sûrement que Legend of Zu sera ce que Zu était dans l'esprit de Tsui Hark. Cependant, il va être plus difficile remplacer le casting.
En effet, on trouve du beau monde. Samo Hung tient plusieurs rôles, le plus souvent avec des postiches du plus bel effet, Yuen Biao est très à son aise dans ce genre de rôle, Norman Chu montre la même prestance que dans Duel to the Death, Brigitte Lin débute sa série de rôle de beauté fatale, j'en passe... Autre point appréciable, la touche d'humour omniprésente qui fait souvent mouche.
Au final, c'est un film indispensable pour les connaisseurs de Wu Xia Pian et les fans de Tsui Hark.
La merveille des merveilles
Au sommet de son genre et LE film de tous les extrêmes.
Comment peut-on penser que Zu a vieilli alors qu’il représente la quintessence même du cinéma HK, un fantastique mélange dynamité de tout ce que l’on aime y puiser : les arts martiaux, l’humour, l’honneur, le charme, la relation maître/élève, le rythme frénétique, les combats aériens, la folie créative, graphique, photographique, la folie tout court, LA FOLIE D’UN REVE.
Tout va si vite dans Zu que jamais je n’ai eu autant l’impression de traverser un rêve dans son sens le plus émotionnel et mystique, enchaînant les scènes fantastiques à un rythme effréné, passant d’une grotte sans haut ni bas au sommet d’une montagne sacrée en un clignement de paupières. Le sol, la terre et le ciel ne font plus qu’un, l’espace est chamboulé, minimal pour mieux se révéler infini.
Tout dans Zu est intimement imbriqué et ce qui peut paraître bordélique au premier abord est en fait superbement structuré, un parcours initiatique complet, fructueux et une parfaite retranscription de la sensation qui vous envahit au moment précis du réveil, lorsque vous venez de traverser des contrées, de courir dans les airs, à la poursuite ou poursuivi par je ne sais quel monstre onirique ou maléfique.
Mais ici, douce sensation, inutile de se creuser la tête pour retrouver des bribes d’un rêve qui s’efface inexorablement, il suffit de visionner à nouveau Zu pour retrouver à chaque fois le rêve, plus précisément encore.
Pas une seconde de répit pour cette plongée fantastique peuplée de fantômes, de démons, de grands guerriers, de magiciennes, etc...
Le final, bien que très spécial (lui, oui, a vieilli), clôt de la plus folle des manières une histoire qui l'est tout autant.
Des effets tocs mais des idées folles, un génie artisanal de tous les instants qui ne fait que sublimer l'irréel ambiant et voit ses faiblesses matérielles explosées par le génie de Tsui hark et en devient du coup puissament hypnotique.
Du grand spectacle enfantin et merveilleux, sombre et méditatif, lumineux et explosif, dramatique et drôle, une ambiance inoubliable, des acteurs à 200% de leur énergie et une Brigitte Lin dont le charme dans Zu pulvérise toute concurrence possible, le top, la claque énorme, le délire fantastique par excellence.
Une démonstration du maître Tsui Hark, sa bible comme il le dit lui même, car il y a tellement d'idées (visuelles) concentrées qu'il peut en utiliser jusqu'à la fin de ses jours. Vous l'aurez compris, un voyage ultime à vivre et surtout à revivre.
culte
C'est le film qui m'a fait découvrir le cinéma de HK. Encore aujourd'hui je trouve le foisennement d'idées, le coté ultra speed, le trouvailles visuelles, la bande son décalée et les racourcis a deux balles toujours aussi jouissif meme si la fin est un peu longuette.
Et puis Brigitte Lin en reine des glaces c'est le bonheur absolu
kitsch
un film qui a pris un sacré coup de vieux
Un film complètement Zu!
C'est un film sans concessions que nous livre Tsui Hark, entièrement dédié à la surenchère visuelle pour le meilleur (la plupart du film) ou pour le pire (le combat final).
Le scénario est très basique et tient en 2 lignes: le mal est une force surpuissante que les forces du bien ne peuvent vaincre à moins de réussir à s'unir et d'oublier toutes leurs querelles d'égo.
La situation de départ est très pessimiste, les hommes ne pensent qu'a faire la guerre et s'entretuer sans aucune raisons si ce n'est celle de la couleur différente de leur vêtements (ce qui nous vaut une la bataille la plus colorée et la plus bordélique du cinéma!). Quant aux chevaliers de Zu ce sont des chevaliers solitaires trop imbus de leur personne pour pouvoir s'allier et donc combatre le mal qui en profite pour essayer de réveiller sa forme ultime. Seul le courage, la naïveté et l'innocence de 2 petits disciples va sauver inextremis le monde du chao total. Voilà pour le fond de l'histoire qui n'est pas révolutionnaire mais qui n'est pas futil non plus.
La forme, quant à elle, c'est le paroxisme d'un montage survolté, d'effets et de combats délirants et d'une narration coupée au hachoir. J'imagine aisément la claque dans la gueule que se sont pris nos aînés quand ils ont découvert cette ovni au cinéma il y a 20 ans (ce qui ne peut plus être le cas aujourd'hui car il est vrai que le film a vieilli).
C'est de l'action (parfois bordélique) et de la comédie (souvent drôle) non stop utilisant et surutilisant tout les trucages optiques imaginables, tout ça évoluant dans des décors sublimes avec des costumes pas si kitch que ça (sauf peut-être la tenue des armées).
Un bon gros délire totalement en phase avec le monde de Zu, un monde où les chevaliers ne savent pas marcher et ne font que bondir et voler,où les moustaches et les sourcils peuvent avoir une utilité insoupçonée et où les poissons se foutent de ta gueule!
Un film majeur dans le cinéma HK qui amena l'utilisation des effets spéciaux et qui nous permet d'entrée dans le cerveau déjanté du grand Hark. Un passage obligé pour tout fan de cinéma HK et de Tsui Hark. Ce film a du faire naître des passions, à l'époque, pour le cinéma HK comme l'a fait pour moi the killer.
Un film survolté qui manque pourtant de rythme.
A la vision de la premiére demi heure de Zu, on retrouve avec bonheur le charme désuet des vieux films d'aventure : la pellicule, la mise en scéne, les décors naturels : tout semble réunni pour nous plonger dans une ambiance aussi savoureuse qu'accrocheuse. Paradoxalement, lorsque le film commence à multiplier les délires visuels, la magie se brise. La faute ne revient pas aux effets spéciaux, délicieux d'inventivité, mais plutôt à la longueur de certaines scénes et au montage assez maladroit (aïe, le mot est laché !)
Qui ne s'est pas endormi lors de l'attaque du démon rouge, précédent le départ pour le chateau des amazones? Qui ne s'est pas ennuyé au cours de l'eternisante séquence de combat devant la porte des ténébres?
Si l'on excepte le passage dans le chateau, aux couleurs magnifiques, difficile d'apprécier les scénes de fantasy plongées dans l'obscurité presque totale.
Il reste que ce film s'impose tout de même comme un classique: dommage que ses scenes d'action soient aussi mal filmées : on est bien loin, dans un style différent, du futur Duel to the Death (1983), une réference dans le découpage des séquences d'action.
Inégal
Un début Magistral, absolument génial ! Absurde, burlesque et tonitruant.
Quelques longueurs par la suite, et parfois, c'est peu dire.
Des momments réelement inoubliable, sauf quand on enchaine sur
Le Roi Singe
Une fin un peu raté.
Si le début faisait espéré à un chef d'oeuvre, la suite reste tout de même bien au-dessus de la suite. Comparer à
Legend of Zu, c'est un chef d'oeuvre romantique.
Un film dans un univers fantastique mais que le temps n'a pas épargné.
"Zu, Les Guerriers de la montagne magique" fait parti d'un genre très prisé par le cinéma asiatique à mi-chemin entre le kung-fu et le médiéval fantastique, on y trouve épées magiques, sortilèges et toute la panoplie du petit moine guerrier prêt à lutter contre le mal.
Ce film était l'un de mes préférés dans mon enfance, malheureusement il a très mal vieilli, les décors en carton pâte et les effets spéciaux à 2 balles me font plus penser à un "San Ku kai" qu'à un "Stormriders" c'est dommage mais l'œuvre du temps n'a pas épargné ce film.
Tsui Hark se déchaine
Malgré le temps le film reste tout de même démentiel. Même si j'aime moins le dernier quart d'heure.
rien à redire
plus que culte ^_^
Chef d'oeuvre
Zu est un chef d'oeuvre pour moi. Parce que Tsui Hark a réussi le rare exploit d'ingurgiter de nombreuses références (en tête, Méliès et Eisenstein), de les digérer et de sortir ce film unique. Certaines séquences sont tout simplement géniales (je pense à Norman Chu en Mr Boule et à la séquence où Adam Cheng-démon chez Brigitte Lin expulse les nanas en l'air). Zu est daté (bah oui, ca tombe sous le sens), mais dire que les effets spéciaux ont vieillis (je laisse de côté la fin ratée !) est ridicule, puisqu'ils font partie intégrante du film (ce que n'a pas compris George Lucas en réactualisant les effets de Star Wars). Le principe de dépassement des règles de montage et de mise en scène, la photo ultra imprégnée de l'univers du film et les nombreuses idées géniales (la métaphore sexuelle en un combat d'éléphants volants, c'est un pied de nez au spectateur-voyeur que Tsui Hark renvoie souvent par le biais d'un érotisme fin dans le film) font de ce film un chef d'oeuvre. Je rajouterais que le sentiment d'assister à un néo-film fantastique muet doublé d'une attache aux envies d'un cinéaste contemporain chinois (entendez une révolution formelle conséquente) ne peut pas laisser de marbre, même si le sentiment général à propos d'un film prédomine toujours et qu'on a évidemment et heureusement le droit de ne pas apprécier un film. Mais il faut dire de Zu que c'est bien plus qu'un étalage d'effets spéciaux ringards, bien plus.
En vol.
Tsui Hark avait dans Zu l'idée inédite de supprimer un élément assez anodin quoique déterminant du cinéma: le sol.
Forcément, une nouvelle ère s'annonçait.
Il m'arrive parfois néanmoins de le regretter, ce sol. Des fois, grâce à lui, on pouvait se reposer.
BON FILM QUI A QUAND MEME BIEN VIEILLI
ce qui prouve qu'il était quand meme surfait!!
Tsui HARK a fait bien mieux
Eloge de la densité.
Zu est sans doute le film le plus abstrait de Tsui Hark. Pourquoi ? Parce qu'en réalisant pratiquement cette partie de son programme qui veut que l'histoire n'est qu'un élément vide, il peut forcer l'image à se travailler autrement qu'au service de la représentation. S'il respecte les formats temporels du cinéma populaire (un heure et demie à peine), c'est alors pour mieux la remplir, la faire exploser dans tous les sens - à la fois l'image (synchronie) et le format-film (diachronie). Zu est un dépassement perpétuel des limites par le jeu de l'intensité. Il n'y a pas, dans Zu, de délires au pluriel ; Zu est un seul gigantesque délire visuel dont tous les éléments (cadres, montage, couleur, mouvements, corps) marquent le dépassement radical de l'esthétique King Hu. Avec Zu, bien davantage qu'avec, par exemple, Butterfly Murder, la grande réforme du cinéma Hong-Kong commençait.
Un univers magique et terrifiant, un scénario et une galerie de magnifiques personnages! Zu a marqué l'entrée du cinoche HK dans une nouvelle ère! Film d'autant plus mythique qu'il s'est lamentablement vautré au box-office de Hong-Kong.
UN FILM QUI A VISUELLEMENT TROP VIEILLI
Cette fable féerique rend hommage aux mythes chinois grâce à un casting de premier ordre, des effets spéciaux post Star Wars et un humour ompniprésent. ZU m'a paru à la fois riche et complexe, simple et lisible, drôle et dramatique. Grâce à des acteurs qui assurent à l'écran (Yuen Biao, Brigitte Lin - mon Dieu qu'elle est belle - ou Adam Cheng) et du fait de scènes souvent impressionnantes pour l'époque (cascades câblées, effets optiques parfois réussis), Tsui Hark en maître conteur narre ici la lutte du bien contre le mal avec une certaine fraîcheur, un humour suffisamment bien choisi pour ne jamais être lourd, des scènes d'actions d'excellentes facture et le savoir faire et le charme indéniable propre au cinéma de Hong Kong. Tsui Hark propose une oeuvre définitivement originale caractérisée par une folie créatrice survitaminée de tous les instants. Hélas les moyens techniques de l'époque ne permettaient pas de rendre suffisamment plausibles pour le spectateur des années 2000 que je suis certaines scènes clé de l'oeuvre et le spectacle tant admiré par certains a fini par provoquer chez moi une certaine lassitude, un certain agacement car il faut bien avouer que les effets spéciaux plombent malheureusement le tourbillon d'images.
Un bon film mais qui a bien vieilli.
C'est le premier film de Hong-Kong que j'ai vu (exceptés quelques Jackie Chan) et j'ai plutôt accroché. Un scénario plutôt bon tendance fantasy très sympathique, des costumes kitch mais marrants et sympas, un brin d'humour, et surtout un rythme qui va à 100 à l'heure. Le film a tout pour être un quasi chef d'oeuvre malheureusement les effet spéciaux ont très mal vieillis. Mais le film reste très bon et garde un certain charme. Donc un bon film à voir.
Le film qui a tout lancé !
OK, Zu a mal vieilli et il comporte des longueurs et plein de défauts. Mais son charme reste tout de même intact à travers le temps et le film est bourré d'idées cool. A voir si vous aimez Tsui Hark, évidemment.
ALLEZ ZU, CHEF-D'OEUVRE !
Film fondateur du style cinématographique et de la reconnaissance de Tsui Hark, Zu reste une pierre majeure de son cinéma et du cinéma chinois tout court.
Malgré son grand âge (tellement mis en cause), le film tient ô combien toujours la route.
Le bricolage de certains effets (même à l'époque), la bonne humeur et la générosité communicatives de l'ensemble ne font que qu'honorer ce qui reste un véritable travail d'artisans du cinéma, possédant une touche particulière, témoin d'une époque et d'une sincérité à toute épreuve.
Il va falloir une bonne fois pour toutes cesser de renier tout ce qui ne serait pas en phase avec les effets spéciaux numériques ou autres progrès techniques... sinon cela voudrait dire que de nombreux chef-d'oeuvres mettant encore la pâtée à pas mal de productions actuelles (comme King Kong, l'original de 1933 pour ne citer que celui-là), seraient devenus complètement obsolètes aujourd'hui, ce qui est bien entendu archi-faux, un film étant avant tout une affaire de mise en scène, de cohérence, d'univers, de charme et de talent, et pas de compétition technologique !
Bien sur, Zu possède quoiqu'il arrive un parcours narratif particulier, et ce n'est pas un film pour tout le monde. Tant mieux, ceux qui n'accrochent pas ont tout simplement perdu leur âme d'enfance: celle qui bricole des histoires sans queue ni tête, peuplée de bons et de mauvais, d'apprentis et de maîtres, de combats herculéens et féeriques, qui se fout des règles et met en scène ses fantasmes sans complexes, qui joue à se faire peur et n'a pas peur de se faire plaisir.
Laissez donc de côté les cinéphiles pompeux et ridicules gérer cet OVNI en tentant de l'autheuriser sous prétexte que c'est maintenant devenu un classique qu'il faut bien tenter d'assumer et d'expliquer ("kitsch" est souvent l'excuse la plus acceptable qu'ils ont trouvé), et laissez-vous prendre à la simple magie de ce qu'est en réalité ce Zu : un grand film d'enfant jouissif, populaire, enthousiaste, sincère, généreux et décomplexé !
26 décembre 2002
par
Jemo
comme beaucoup de films hk ce film est surrestimé et a tres mal viellit
un an apres est sorti "duel to the death" et ce film la a pas pris une ride.zu est surrestimé et ne m'a pas plu les décors en carton sont nul.jeff
Zuuuuuuuuu !!!!!!
Si culte, si fun, si Liiiiiiin, si rapide... le style Tsui Hark, c'est à dire une vitesse de narration avec utilisation des espaces de manière à amortir la suspension du temps. Et pour ceux qui aiment la "fantasy" HK, il s'agit quand même de l'oeuvre témoin, après le reste...
Zu dynamite l'imagination
Zu est un film "intéressant" parcequ'il livre quelques ambiances fabuleuses, des décors splendides, des idées visuelles folles (parfois très étonnantes mais c'est un réel plaisir à voir, comme la scène où une déesse et un magicien se déplacent sur des éléphants-statues mouvantes. Grotesque dites vous ? Fabuleux pluôt !). Même si certains enjeux peuvent sembler difficiles à comprendre, l'histoire se révèle plutôt simple et assez linéaire j'ai trouvé, dans la mesure où l'on suit les péripéties d'un jeune combattant (Yuen Biao).
Le film n'est pas réussi pour autant à mon avis du un rythme mal maîtrisé. Il m'est même arrivé de m'ennuyer durant certains dialogues qui traînent un peu longueur (un comble malheuresement pour ce film). Par ailleurs, les combats ne sont pas toujours très bien chorégraphiés (j'ai été assez surpris par ce point, et donc un peu déçu). On sens que lorsque Hark a fait ce film, le but n'était pas tellement de livrer une fresque à la Star Wars (quoique...), -même s'il est évident que Zu s'en inspire-, mais de s'amuser avec ces nouveaux joujous qu'étaient les effets spéciaux à Hong Kong et de délivrer un spectacle jamais vu auparavant (si ce n'est Star Wars, oui). Ce n'est pas Histoires de fantômes Chinois (trop mal rythmé, pas assez posé, trop d'idées qui reste à développer...) mais un gigantesque délire, où Hark parvient à inssufler quelques scènes poétiques comme il sait si bien les faire. L'univers nous marque vraiment, mais il n'est pas développé à l'instar de Star Wars, et c'est bien là un des points qui en destabilisera plus d'un. Pour exemple, le début vous laisse l'impression d'une grande fresque épique, où l'on passe d'un univers plus ou moins réel vers une une scène mystérieuse admirable. Puis après, le film part en vrille grave. Le spectateur verra un sentiment d'inégalité voire de gâchi.
Zu est à conseiller en priorité aux fans du cinéma de Hong Kong, je pense que les autres se demanderont ce qu'ils sont en train de regarder (montage au hachoir, humour cantonais... il faut être prévenu), si ce n'est les enfants. Oui, parceque Zu est un formidable spectacle pour enfants, qui dynamite à coup sûr l'imagination. J'ai été émerveillé par Jack Burton dans les Griffres du Mandarin durant mon enfance, je n'ose à peine imaginer l'émerveillement que j'aurais eu devant ce film.
Même si j'ai pu m'ennuyer et être déçu (forcément) devant Zu, j'ai déjà envie de le revoir. Car en éteignant le lecteur dvd, je me suis rendu compte de l'envie créatrice que le film a provoqué en moi. Zu donne envie de créer. C'est comme le dit Tsui Hark, une source d'inspiration. Et on comprend tout de suite pourquoi après avoir vu ce film, Carpenter nous a offert Jack Burton. Hallucinant !
08 décembre 2007
par
Hotsu
UNE EPOPEE GRANDIOSE ET ENVOUTANTE
Le film a peut-être mal viellie mais qu'est ce qu'il est bien! T.HARK est décidement un génie du cinéma.
Très très surestimé
Ah
ZU! Voilà un film dont tous les amateurs de ciné HK ont entendu parlé maintes fois. Oeuvre culte, chef d'oeuvre pour certains...mais quand est-il réellement?
S'il est indéniable qu'avec cet oeuvre Tsui Hark fait preuve d'une inventivité folle, joue avec les codes du cinéma HK, fait preuve d'une très grande ambition...cela n'en fait pas pour autant un bon film, loin de là!
Ultra frénétique, le rythme du film ne nous laisse aucun répit...les évenements s'enchainent à une vitesse folle, bien trop folle. Ce qui finit par agacer tant le scénario est déjà bien confus à la base. A aucun moment Tsui Hark ne prend le temps de réellement poser ses personnages : ce sont tous des coquilles vides dénués de charisme. Le casting est pourtant bon mais les acteurs ont un jeu très plat, Tsui Hark ne leur laissant aucune possibilité de vraiment s'exprimer. C'est très simple, il suffit de comparer avec
Duel to the death, sorti à peine un an plus tard, dans lequel l'on retrouve Damian Lau et Norman Chu, 2 acteurs de ZU, et qui y développent un jeu d'acteur très largement supérieur que dans le film de Tsui Hark.
L'autre défaut de Zu, ce sont bien évidemment les effets spéciaux. Je n'ai rien contre les vieux effets lasers, certains vieux films vieillissent plutôt bien d'ailleurs. Mais Hark, trop ambitieux, use et abuse de ces effets, ce qui au final est répétitif et laid. On ajoute à cela les nombreux décors carton pate, très terne, qui font que l'on a bien du mal à adhérer à cet univers très kitch. Evidémment qu'il faut replacer le film dans son contexte, mais nombre de films d'époque, conscient de la limite des effets spéciaux, les utilisaient avec plus de parcimonie. Ce n'est pas du tout le cas du film de Tsui Hark qui a vouloir nous en mettre plein la vue sombre dans le ridicule...à l'image du final totalement raté et déjà bien limite même pour l'époque.
A tous ces défauts, l'on peut également rajouter la question de l'humour, très lourdingue à l'image de nombreuse kung fu comédie, j'avoue être peu amateur du genre.
Il est indéniable que Tsui Hark a fait beaucoup pour le cinéma HK, mais il ne faut surtout pas oublier que sa filmographie est très imparfaite. Nombre des défauts de ZU aparaitrons à nouveau dans certains de ses films suivants. Au final, ZU vieillit bien moins que nombres de Wu Xia antérieur, à la réalisation plus classique.
Un film à voir tout de même, quelques combats valent le coup, et toute cette ambition et inventivité, même si ça n'aboutit qu'à un résultat très moyen, mérite qu'on s'y attarde.
coup de vieux
Les nombreux effet spéciaux ont trop vieillit,les décors en carton pâte font un peu rire. Je me suis un peu ennuyé mais ce film a quand même un côté sympathique,les acteurs sont géniaux mais le final un peu long...
Film de fou.
Ca virevolte de tous les côtés, ça balance des lasers fluos...de limagination visuelle à la pelle, malheureusement servie par des SFX un peu...désuets.
Après, c'est à double tranchant..autant certaines scènes passent bien, autant d'autres, trop abusives (comme le combat final <_<) passent plutôt mal..
A côté de ça, on a un donc un WXP aventure-fantastique très bien mené, une fois qu'on est rentré dans le trip.
Une gallerie de persos haute en couleur, de l'action à revendre, un humour bien présent (quand le soldat demande à Longs sourcils : "Vous êtes un gentil ou un méchant ? A ton avis ? Tu crois que les méchants s'habillent en blanc ?" ...ou encore le coup de la truite :p)
Je dénote donc 2 problèmes uniquement à ce très bon film : l'abus d'abus (cf scène finale..) et les effets spéciaux qui, s'ils sont utilisés de façon super inventive, passent assez mal, pour certains, du fait de leur âge...(et c'est là que je vais tomber en voyant Legend of Zu, je suppose.)
La perfection!
On pourrait dire de Zu qu'il s'agit de l'anti-film d'arts martiaux, de l'anti Liu Chia-liang. Autant ce dernier mettait la réalisation au service de la performance martiale, autant Hark prend le parti pris inverse: les mouvements des acteurs ne sont que la prolongation du geste cinématographique, jusqu'à un tel point qu'il n'y a presque plus même de corps dans Zu, ou alors parfaitement abstraits, comme dans une poussée à l'extrème des postulats de King Hu (la comparaison s'impose d'elle même si l'on pense à, en particulier, la fin de Touch of zen, dans laquelle le réalisateur initiait cette dissolution des corps dans un ballet abstrait). Les mouvements, les couleurs, dépassent et englobent les corps, les acteurs sont pris dans cette déferlante insensée qui se soucie de tout sauf de cohérence, de représentation. Parfaitement fou donc, le film de Hark n'en est pas moins un exercice extrèmement périlleux, qui joue avec les limites du cinéma comme art du montrer: jusqu'à quel point peut-on aller dans la mise à distance du réel, dans son contournement? Par sa réussite Hark se pose comme un grand styliste du cinéma HK.
Ps: en fait, il serait intéressant de comparer ce film à Buddha's palm sorti l'année précédente: plus ou moins même pitch (rififi dans les cieux), plus ou moins même kitsh assumé, mais ici on est dix niveau au dessus. Il y a une forme de continuité et en même temps de dépassement du cinéma populaire (humour, durée limitée à une heure trente,...) HK avec une ré-apropriation des l'héritage des maitres (King Hu pour l'utilisation délirante du scope, Chu Yuan pour le sens du spectacle,...). En ce sens, Zu est la quintessence du cinéma HK, qui réconcilie les exigences du cinéma populaire et du cinéma d'auteur (vilain mot mais difficile de trouver autre chose).
pas de quoi fouetter un chat
désolé mais la photo est laide, trop sombre, et le reste est assez chiant, ça ne sort pas du lot.
Le cinémagicien de Hong Kong
Avec ce film – et dans une moindre mesure
Green Snake, tourné dix ans plus tard –, Tsui Hark s'impose en prestidigitateur du septième art, en virtuose de la supercherie, en pendant hongkongais de Méliès, d'une certaine manière. C'est à un formidable spectacle baroque, caractérisé par une kyrielle de trucages où le cheap côtoie à chaque instant le génie, que nous convie le cinéaste barbichu. Pas un instant de répit, pas une minute de sobriété, tout n'est que fantaisie, folie et hystérie dans
Zu, les Guerriers de la Montagne Magique, œuvre d'une infinie richesse visuelle et narrative, tant et si bien qu'un second visionnage s'exige pour ne pas en perdre une miette. Porté par des comédiens radieux – Brigitte Lin, plus belle que jamais, en tête – et une technique extraordinaire dans la mise en scène, ce bouillonnant ovni, s'il ne figure objectivement pas dans le cercle des réalisations les plus abouties de Tsui, aura révélé pour de bon l'inestimable talent de son auteur. Une petite perle.
un conte onirique et absolu génial.
D'abord, le thème et l'histoire ne sont pas sans but. On pourrait croire à un film non-sensique, mais c'est une subtile dénonciation de notre système et des hommes qui le dirige. J'adore ce genre de métaphores!
Les effets spéciaux ont vieilli, c'est vrai, mias finalement, je trouve qu'on ne s'y attache pas tant que ça. Le film ne manque pas de rythme, à part à une ou 2 petites scènes près, l'humour est là, Samo dans 2 rôles très diférents, ça fait toujours plaisir, + un petit caméo de Tsui sur la fin. Et bien sûr Yuen Biao, qui nous prouve une fois de plus qu'il n'est pas seulement un grand artiste martial, mais aussi un grand acteur.
J'aime bien Damian Lau, aussi. Et puis, il y a la sublime Lin Ching-Hsia. Les acteurs s'en sortent très bien, on ne s'ennuie pas, et ça fait réfléchir (vite fait) Un divertissement unique.
Un film ayant beaucoup vieilli, J'ai vraiment pas adoré
Je me suis ennuyé, désolé car je sais que ce film est culte a HK alors je m'attendais à mieux ! ! !
MagiHK
1983. Le monde des hommes (de la gent masculine) sombre dans le chaos de l'égoïsme individualiste, même au sein de ses plus spirituels représentants.
Heureusement, un sage (Samo Hung, la bonne blague !), deux "minos" et l'avenir de l'homme (sublimes Lin Ching-Hsia, et Moon Lee principalement) vont s'unir afin de vous faire passer une frénétique, magique, épique aventure.
Le rythme trépidant ne vous laissera à peine le temps de cligner des yeux ou comprendre tout de A à Z (enfin....je parle pour moi là) ! Une astuce pour ne rien manquer ? Fermez un œil après l'autre !
Intouchable !
Tsui Hark est un maitre, Zu est un film culte....difficile pour un spectateur lambda comme moi d'écrire que, malgré tout, je ne suis pas vraiment subjugué !
Certes, les effets spéciaux sont ambitieux et remarquables.....pour l'époque !
Certes il y a beaucoup d'inventivité dans les personnages, les situations sont marquantes....mais cela reste un film de genre, et un genre quand même très particulier! J'avoue que ce n'est pas mon genre préféré, en revanche je pense que les amateurs d'heroic fantasy le trouveront cultissime.
Donc au final, une curiosité et un film à voir pour ce qu'il représente dans ce genre particulier.
13 octobre 2004
par
a woo
Un des fondements de l'Heroïc Fantasy !
Vous aimez les combats dans les airs ? Les armes magiques ? Les quêtes à priori insurmontables ? Brigitte Lin Ching-Hsia ? Donc, vous avez déjà Zu dans votre dvdthèque ! Vous êtes quelqu'un de bien !