Coup de coeur !
En effet, rien dans le scénario ne laissait pressentir de tels louanges, et pourtant, quelle claque ! Des acteurs extraordinaires, une histoire simple mais touchante, une ambiance "retour aux sources" comme le laisse entendre le titre anglais "The Way Home". Tout est pur et candide, en ça "Jiburo" est vraiment un film émouvant.
C'est si simple mais si beau....
Un film qui donne un peu de fraicheur, l'histoire d'un gamin et sa grand-mere venant de deux monde que tout oppose. C'est si simple mais si beau....
c'est un beau film "point"
Un film coup de cœur
Pas de flingue, pas d’explosion, pas de jolie fille…un gamin, une mamie…et un buffle. A priori, ce film n’a rien d’existant … et pourtant un film coup de cœur au bout du chemin. Toute l’histoire repose sur le jeu de deux acteurs et sur ce point, les émotions montrées à l’écran ne mentent pas car on devine de vraies relations entre les personnages.
THE WAY HOME n'atteind pas son potentiel, certes la simplicité est la bienvenue pour ce type de petit film, mais c'est vraiment sans surprise, et un peu faible quand meme au niveau scénario. la fin est touchante comme on pouvait s'y attendre, les acteurs font leur travail mais on en aurait voulu un peu plus.
THE WAY HOME est un petit film sympathique, ni plus ni moins en ce qui me concerne.
Nature et découverte
Le deuxième long pour la réalisatrice Lee Jeong-hyang est un projet de cœur: elle voulait, par le biais de "Jiburo" rendre hommage au souvenir de sa grand-mère, une femme débordant de gentillesse. Elle va alors imaginer le scénario totalement convenu d'un jeune garçon citadin, qui va (re)-découvrir la vie en compagnie de sa grand-mère à la campagne.
Pour réussir une telle trame, il faut s'assurer d'un beau cadre pour illustrer la "rupture", des acteurs pour porter la légèreté du scénario sur leurs épaules et une mise en scène toute en finesse pour captiver le spectateur quelque peu blasé par la récurrence de ce thème universel.
Lee Jong-hyang remporte ces trois objectifs haut la main.
Elle s'est donnée les moyens de réussir, en cherchant longtemps la localisation finale et en jetant son dévolu sur la petite ville de Youngdong dans la province de Choongbuk, lieu n'abritant plus que sept familles et sans aucune infrastructures nécessaires pour permettre le bon acheminement de l'encombrant matériel cinématographique. Un tournage, qui n'aura pas été sans difficultés techniques, réduisant dès le départ les amples mouvements, mais qui permettait de "poser" l'objectif dans un cadre magnifique de terre intouchée et de parfaitement retranscrire la "coupure" du monde urbain du petit garçon.
Garçon, qui est parfaitement joué par le jeune prodige Yu Seung-ho, à l'époque héros d'une populaire série TV. Il interprète une parfaite tête-à-claques, auquel on finit pourtant par pardonner ses frasques en raison de son apparent difficile passé à la grande ville et qui va finir par réussi sa "mutation" en fin du métrage. Face à lui, Kim Eul-bun fait office de vraie professionnelle pour incarner sa grand-mère marquée par les années, handicapée par la perte de sa parole, mais vive d'esprit comme au premier jour. Une composition étonnante de la part d'une dame repérée sur place et qui affirme n'avoir encore jamais vu aucun film dans sa vie; fait, qui lui aura sans aucun doute permis de conserver une fraicheur et innocence, qui passe parfaitement à la caméra.
Le tout est emballé avec beaucoup de professionnalisme et de recul par Lee Jong-hyang, qui évite tout écueil de sensationnalisme et de mélodrame exacerbé. Le rythme est extrêmement lent et posé, adoptant la vie à la campagne et le rythme des journées de la grand-mère. L'hyperactivité et la fébrilité du garçonnet tranchant avec la douceur de la grand-mère (il suffit de la voir coudre, tandis que lui joue sur sa console portable en un seul plan) se transforme petit à petit en des heures de sommeil de repos, voire de ressource du garçon vers la fin du film. Lee Jeong-hyang se sert également du décor naturel pour symboliser son histoire. Le titre original se traduit littéralement par "Le chemin vers la maison" et elle multiplie les allers vers la maison de la grand-mère, accessible seulement par des petits sentiers sinueux et abrupts. Chacun, garçon et grand-mère, rentre d'ailleurs à son rythme à la maison et ce n'est qu'à la fin que les deux seront réunis dans un seul et même plan à l'image pour montrer leur ultime rapprochement pour gagner de domicile familial. Quant à l'ultime plan, ce sera celui d'une véritable escalade pour la grand-mère sur une portion de chemin jamais encore montré jusque-là. Un supplice de devoir à nouveau rentrer seule, un effort surhumain de se retrouver toute seule.
Un film simple et émouvant, sans jamais verser dans le mélodrame facile. Un film adulte pour les enfants, qui pourront découvrir autre chose, que les coquilles rose-bonbon vides et vaines souvent destinées à leur attention. J'aurais adoré voir ce film étant gamin; et je me suis laissé toucher par la bouffé nostalgique du souvenir de l'immense bonté de mes propres grands-parents.
Décevant
"Un film où côtoie le rire et la tendresse, un film qui rend heureux" qu'il est dit sur la jaquette. Ben on s'ennuie beaucoup et on ne rigole pas vraiment non plus, on a vu mieux pour rendre heureux. Filmé comme un téléfilm, Jiburo ne raconte pas grand chose et s'il n'évite pas tous les clichés, dans un certains sens évite le mélo facile : Le film ne sera jamais vraiment comme on l'attend et tout ne se passera que durant le plan final. Un peu léger mais plutôt sympathique, j'en attendais plus.
03 janvier 2009
par
Hotsu