Impressionant pour l'époque
Un film d'une qualité irréprochable. Sammo Hung a eu la bonne idee de ne pas trop se mettre en avant, ce qui permet d'aprécier la préstation plus physique de Casanova Wong. Très belle chorégraphie des combats avec une mention spéciale pour la partie enseignement maitre-disciple. Historique et rafraichissant.
Du kung-fu on ne peut plus classique, mais qui ne se prend pas au sérieux. Et c'est tant mieux!
Vous avez sans doute déjà croisé Samo
Hung dans un film de kung-fu: il est assez enrobé mais cela ne l'empêche
pas de se balader question arts martiaux, et dans Warriors 2, il révèle
un véritable talent de réalisateur et surtout de chorégraphe de è d'actions.
Le scénario est on ne peut plus classique, mais là n'est pas le plus important,
car on est saisi par les nombreux combats aux coups très découpés, spectaculaires
et maîtrisés bien que les bruitages soient d'un autre âge, que nous réserve
le film.
Un film très pédagogique qui réussit à être en même temps divertissant, léger
et rigoureux dans sa mise en scène, voici un agréable moment en perspective!
Le style Samo Hung à son summum
Si l'on vous dit "film de kung-fu de 1978", la première chose qui va venir à l'esprit est "ça a dû quand même pas mal vieillir". Même un habitué des films des années 70 sait que tous les films de cette année là n'étaient pas encore exempts de la naïveté des films des années passées. Attention, cette naïveté n'est pas forcément un défaut, mais force est de constater que martialement parlant, peu de films des années 70 sont capables de rivaliser avec les ténors des deux décennies suivantes. On est heureusement ici en avance de quelques années, et ce Warriors two préfigure le fabuleux Prodigal Son qui marquera également l'histoire du cinéma d'arts martiaux quatre ans plus tard.
Les deux films se ressemblent en effet beaucoup et portent incontestablement la marque de Samo Hung. Tous les défauts et les qualités du bonhomme sont ici présents. Commençons par le défaut principal, à savoir la mysoginie habituelle, ici particulièrement cruelle, le seul personnage féminin s'en prenant plein la figure sans pouvoir répondre une seule fois. Personne n'est parfait, on fera avec. Surtout que le reste est excellent à tous les niveaux.
Le niveau le plus évident concerne les combats. Pour un film de cette époque, on peut presque parler de miracle, tellement le film est encore aujourd'hui plus qu'impressionnant. Les démonstrations de Wing Chun sont notamment mémorables, tout comme elles le seront dans Prodigal Son. Cet art martial plutôt orienté sur le combat rapproché et l'usage des mains peut sembler en théorie très peu spectaculaire par rapport à une technique utilisant bien plus de coups de pieds. A l'écran c'est totalement le contraire, les passages de Wing Chun éclipse ceux à base de kung-fu plus classique. Sans parler de Leung Kar-Yan qui n'est pourtant pas un expert mais qui trompera même les plus grands fans. On pourrait reprocher une gestion du rythme pas toujours parfaite (défaut classique à l'époque), mais ce défaut est ici bien moins gênant que dans d'autres films de la même année. Snake in Eagle's Shadow est bien pire dans ce domaine. Même si le film était réalisé de nos jours, il n'y aurait pas grand chose à redire au niveau des combats, ceux-ci sont à la fois superbement chorégraphiés et filmés, avec des plans d'une durée parfois très impressionnantes. Chapeau bas Messieurs.
Autre intérêt du film, l'approche originale du scénario, qui pourtant à première vue ressemble à toutes les autres histoires de vengeance de l'époque. Mais Samo dynamite justement ce concept en lui insufflant tous les thèmes qui lui sont chers. On retrouve le mélange de comédie et de violence qui fait le charme de ses meilleurs films, ainsi que le respect des codes du genre (voir le générique très Shaw Brothers) mêlé à une certaine ironie (Samo feignant de mourir "à la Shaw Brothers"). Les relations maître élève sont également beaucoup plus tourmentées que la moyenne. Ici apprentissage rime souvent avec souffrance, le maître ne choisit pas forcément d'enseigner comme il le souhaite (tout comme dans Prodigal Son). Bref, les codes classiques sont mis à mal.
Au final, les qualités formelles indéniables contenteront ceux qui recherchent surtout du combat, alors que ceux qui souhaitent voir un film de kung-fu un peu en dehors des sentiers battus profiteront du non-académisme de l'approche martiale. Tout ça grâce à un seul homme, Samo Hung, qui propulsait le film d'arts martiaux dans une nouvelle ère en même temps que Yuen Woo-Ping et Jackie Chan. Bruce Lee pouvait enfin reposer en paix après plusieurs années de recherche identitaire dans le domaine. Historique donc, rien de moins...
Ahlala, que c'est bon ! Du Samo en puissance...
Une pure merveille et un indispensable pour tout amateur de kung-fu qui se respecte.
L'humour, la violence et le sérieux sont particulièrement bien équilibrés : spectacle total !
On est très proche du futur Prodigal son mais ici, moins d'histoire et de dialogues, plus de combats old school, du combat de qualité, de la très grande chorégraphie sans câble à outrance et autres artifices surréalistes mais d'une précision, d'une exhaustivité et d'une rapidité diabolique.
Du wing chun, comme dans "prodigal son", qui (comme le dit François) est très porté sur le corps à corps avec bras et mains sans pour autant oublier les jambes et les esquives "roulé boulé" de Samo.
Peut-être les meilleures chorégraphies old school portées à l'écran ou en tout cas pas loin de la tête...
Évidemment le scénario, c'est où on veut mais pas ici : combats - entraînement - combats - vengeance.
Le style Hung
Pas de problème. Voici un film de kung-fu, une histoire de vengeance avec entraînement. Une trame vue et revue par tout amateur. Seulement, monsieur Hung est aux commandes. Et avec lui, peu importe le scénario, si scénario il y a, tout est une question d'ambiance, de narration, de jeu, de chorégraphie.
Quand il est auteur, on peut lui faire confiance pour construire un chef-d'oeuvre ex-nihilo bourré de moments inoubliables. Ce qui est le cas ici. Les combats sont mirifiques, les gags hénaurmes. Ce n'est heureusement pas du Flic de Shanghai, chacun a droit à ses moments d'égarement. Mais bien peu peuvent se vanter d'avoir derrière eux une oeuvre monumentale. Sammo est de ceux-là.
14 juillet 2001
par
Chris
Super Samo
Ce film est tout simplement top.
Beaucoup de combats tres bien choregraphies.
Samo n'a pas le role principal. Il est un peu limite mentalement et c'est cense etre l'aspect comique du film. Bon ce ne sont pas les meilleurs parties du film.
Le film est de 1978 et n'a pas pris une ride.
L'histoire est ultra-classique mais franchement on s'en fout un peu ..:-))))
Pour amateur de bons combats donc.
Excellent film de kung fu,style snake & crane.
Si vous avez aimez prodigal son,ce film vous rejouira,il contient l'essentiel des ingrédients assurant un bon divertissement.Les malheurs du héros,1 maitre à convaincre pour devenir son disciple,d'excellents exercices de torture pour passer soi meme maître et enfin 1 grand combat final(pres de 20 min contre 4 boss)bien sanglant.Merci gros sammo.
Wing Chun For (Wooden) Dummies
Warriors two où comment mélanger tout ce qu'on a pu déjà voir dans le cinéma d'action hong-kongais.
"Try Again..."
Comme aime à le répéter le maître Leung Jan (interprété par l'excellentissime Leung Kar Yan) tout au long de la période d'entrainement, "no pain, no gain", des leitmotiv pour le moins typique des efforts rudes à fournir pour offrir un bon film de kung-fu. Samo Hung à court d'idée, mais pas d'énergie, nous offre une débauche de combats exceptionnels dans son style unique de chorégraphies à la fois rapides et efficaces, cependant on peut repérer de-ci de-là quelques petites références: Samo qui achève son adversaire font Bruce Lee dans
la fureur de vaincre accompagné de "pourquoi tu as tué mon maître?!", Leung Kar Yan qui se bat contre une dizaine d'adversaires armés de haches avec un piège à loup (!!) refermé sur son pied en sang (hommage loufoque à Chang Cheh), les entrainements façon
36 chambre de shaolin; bref que du bon. C'est vraiment dommage qu'il y est quelques passages assez indélicats niveau humour et des personnages complètement inutiles au récit (la nièce du maître...).
Warriors two, c'est une forme d'apothéose martiale, une apologie du Wing Chun (style pratiqué par Bruce Lee dont Samo est admiratif). Excellent mais moins prenant que
Knockabout ou
Prodigal Son
Un excellent Kung Fu Pian old school !
1er vrai chef d'oeuvre de samo. Le film n'a pas pris une ride, les combats sont excellents, incessants variés et ponctués de scènes comiques ! Un excellent cru qui est la matrice scénaristique de Prodigal son.
tres tres bon film de samo
warriors 2 est un film de 78 et n'a pas pris une ride quels combats!!!!ce film nous montre la boxe de wing chun merci samo.quand je vois ce que on donne comme cote aux navets celui -ci vaut(pour moi)une grosse cote et idem pour the prodigal son film qui sera bientot dans la liste.
jeff
Trop Brouillon mais très prometteur
Un des premiers films de
Sammo Hung, Warriors Two pêche de par trop de défauts et d'une écriture mal gérée. On a plus l'impression de voir un brouillon de l'excellent
Prodigal Son qu'autre chose. Un peu l'image de
Casanova Wong, martialement compétent mais peu attachant : on comprend aisément que finalement il n'obtiendra que peu de premier rôle, la comparaison avec
Yuen Biao dans
Prodigal Son est largement à l'avantage de ce dernier.
On est en plein dans l'ère de la Kung Fu comedy, dans un style typiquement HK et parfois difficile d'accès pour les spectateurs occidentaux car n'hésitant pas à alterner scènes de comedies et scènes sérieuses voire dramatique. Il n'en reste pas moins qu'ici la comédie a largement le dessus et que le film est franchement mal fichu dans son mélange d'humour et de sérieux. On passera sur le scénario, ultra quelconque : la seule originalité, et la plus grande force du film, est incontestablement le personnage incarné par
Sammo Hung. On doute au début du film de ses capacités martiales, mais il se révèle finalement le plus impressionnant.
Sammo s'offre d'ailleurs le meilleur combat du film, dans une forêt de bambou.
Les chorégraphies de qualités de
Sammo tirent clairement le film vers le haut. Malheureusement, l'intensité des combats est bien trop souvent atténuée par les scènes comiques qui y sont intégrés : le combat
Sammo vs
Dean Shek relève quasiment que du gag et à ce titre dure bien trop longtemp. Quant à ce qui devait être le combat ultime du film, celui de
Casanova Wong bien sur, il tombe à plat à cause des techniques utilisées par son adversaire, bourrées de trucages en tout genre (notamment lors des scènes de la mante religieuse) : combat très peu crédible donc, ce qui est bien dommage.
Warriors Two fait à mon avis surtout plus office de film prometteur pour la carrière du réalisateur
Sammo Hung que de véritable réussite. Un mauvais équilibre entre humour et sérieux, un scénario trop quelconque avec des scènes d'entraînements sans originalités, des combats au chorégraphies souvent impressionantes mais régulièrement gachées par des aspects comiques hors de propos... mais un film qui se laisse tout de même voire sans véritable déplaisir et qui annonce d'excellent chose pour la carrière de
Sammo.
bon film !
plutot pas mal pour un film de 78: bon combats impressionnant plus la touche d'humour Samo Hung ! ;=)
je ne comprend pas bien l'engouement général devant ce film. l'écriture n'est pas très bien gérée au niveau des combats: la dernière demi heure devient assez lourde car c'est du fight non stop est souvent répétitif. les combats justement manquent de la touche de fantaisie des jackie CHAN, et comme les gags sont rares c'est plus un film de kung fu qu'une comédie. il y a de bonnes acrobaties et quelques cascades, mais globalement les fights ne m'ont pas emballés, je préfère les premiers films de YUEN woo ping ou alors Samo dans sa période suivante, les 80's. les amateurs de kung fu classique y trouveront surement leur compte mais l'innovation est encore trop maigre pour moi pour en faire un film à revoir.
Samo continue sur la lancée du moine d'acier, sa réalisation est plus fluide mais on accroche moins!
Quitte à choquer, je dirais que j'ai trouvé les touches d'humour de ce film plus maladroites que celles du "moine d'acier".
De plus, le héros, joué par Casanova wong, n'a rien à envier au bocal de mon poisson, j'irais même jusqu'à dire qu'il aurait pu se faire trucider au bout de 20 minutes que ça ne m'aurait pas dérangé plus que ça.
On continue donc sur la lancée de Samo, méchants mandchous, violence, humour là où on l'attend le moins...
Le problème est qu'ici, on ne s'attache pas réellement aux personnages (et puis vu que tout le monde se fait trucider, on n'a pas le temps...), Samo apparaît finalement peu, et manque cruellement de personnalité, la nièce est carrément inutile... heureusement, il reste Leung Ka yan, en Leung Chan rigide et vénérable, très impressionnant dans ses diverses démonstrations de Wing Chun, et le seul à réellement faire vivre son personnage. Dommage qu'on le voit si peu. Finalement, le film n'est pas intense, ni prenant (les combats le sont chorégraphiquement parlant par contre).
A part une scène :La scène du restaurant qui m'a vraiment choqué, peut être même plus que le viol du "moine d'acier", ici, on se complait vraiment dans le sadisme, tous les moyens les plus minables sont bons pour venir à bout de l'adversaire (qui ne comprend pas trop, et nous non plus d'ailleurs, parce qu'à part entrainer l'autre cruche, il n'a pas fait grand chose pour entraver les projets du sale type de service Fung hak on...). Leung kar yan est vraiment très grand dans cette scène, il résiste jusqu'au bout de ses forces, témoignant d'un héroisme et d'une volonté de vivre indomptables. On peut par contre se demander l'intérêt historique de cette scène, sachant que le véritable Leung Chan a fini ses jours en paix dans son village natale.
Les combats sont de bon niveau et plutôt variés, Leung Kar yan est très impressionnant, Casanova wong et Tiger wang donnent de jolis coups de pieds sans non plus se montrer extraordinnaires, samo se bat finalement peu, et Fung Hak on est extraordinnaire, livrant peut être une de ses meilleurs performances martiale.
Au final, "Warriors two" ressemble plus à une succession de scènes qu'à un film, scènes de bonne qualité dans l'ensemble, mais la dramaturgie n'est pas assez intense pour en faire une oeuvre du niveau d'un "prodigal son", car il n'y a aucune tension dramatique (à part dans la scène du restaurant) ce qui rend le film assez insipide. Reste des combats splendides!
Old school boy
Quel plaisir de ne retrouver Samo Hung au top de sa forme au vu du niveau auquel il est tombé ses derniers temps.
Rien à re-dire pour cette petite pépite du film de kung-fu old school, si ce n'est que d'en louer la parfaite maîtrise dans sa réalisation et la chorégraphie.
Exemple type du film de kung fu du petit jeune impertinent, qui va être formé afin de pouvoir assouvir sa soif de vengeance, l'énergie créatrice débordante de Samo fait des étincelles. Bourré de bonnes blagues, enchaînant les combats parfaitement exécutés avec une insoutenable légèreté qu'on en vient à se demander, comment il y a pu avoir autant de navets sortis à la même époque, le film fait regretter ces bons vieux temps d'insouciance. Avec un scénario léger comme une feuille à la fin de l'automne, l'action est tout de même suffisamment trépidante pour tenir le spectateur en haleine jusque dans son dénouement attendu. Samo fait déjà preuve de la combinaison normalement parfaitement antagoniste entre l'humour et des explosions de violence totalement inattendues et qui deviendront plus tard son image de marque. Enfin, il excelle dans les (longues et laborieuses) chorégraphies parfaitement mises en scène de la manière la plus simple, mais également la plus réaliste qui soit : en larges plans fixes en discontinu pour prouver que rien n'est truqué, ni sur-fait ! Et de prouver son incroyable dextérité, malgré sa corpulence : un régal pour tous les amoureux des bons vieux combats de kung fu (et pour tous les autres pour al fascination que dégagent ces images).
Simplement bon.
Parlons Wing Chun?
Un film qui est bon à voir et bon à avoir ,par rapport aux scènes d'apprentissage du Wing Chun tout à fait "anthologique" et Leung Kar-yan(à cette époque n'avait aucune formation préalable d'artiste martial) est très crédible dans le role de Liang Tsan. On n'arrète pas de dire que cette oeuvre n'a pas pris une ride . Un classique du genre .
Phénoménal
En plus d'être très limité mais non dénué d'humour gras (sans jeux de mots) si typique de l'époque et souvent drôle ici, Samo Hung, pour sa deuxième réalisation seulement, signe une kung fu comédie sensationnelle. L'équilibre général entre histoire aussi simple qu'efficace reliant séquences d'action et de gags est un modèle du genre. On ne voit strictement pas le temps passer. Les moments d'entrainements savèrent classique dans le bon sens du terme et d'une beauté cinétique bluffante, au même titre que les hallucinantes chorégraphies, toutes plus belles les unes que les autres. Leung Kar-yan "bouffe" l'écran de son charisme imperturbable, Casanova Wong est très bon en chic type et Samo Hung, en retrait, montre toute l'étendue de ses multiples talents devant ainsi que derrière la caméra.