Scénario sous substances pour violence gratuite
Vendetta possède tout ce que les gens aiment et détestent du cinéma de Hong-Kong. Un scénario complètement délirant qui tente d'apporte une variation sur le thème de la réincarnation, le tout sous la forme d'un category III ultra-violent. Le concept des enfants maléfiques devient par moment jouissif, mais hélas pas autant qu'on aurait pu l'espérer. Le film va bien sûr à 200 à l'heure, on ne perd pas de temps en narration inutile, on va à l'essentiel comme toujours à l'époque. La violence est également montrée de manière très crue, les méchants sont de sacrés brutes, menées par un Tommy Wong parfait dans son rôle de truand sans foi ni loi. Le concept complètement bis de la réincarnation de deux malfrats dans les jumeaux du policier mène à des scènes tout à fait sympathiques où les sales gosses pourrissent la vie de leur père. On aurait hélas aimé que cette idée soit plus développée, de manière encore plus sadique. Ce n'est hélas pas le cas, et le film souffre invariablement de longueurs malgré sa narration très directe. La réalisation est quelconque, la musique est à pleurer comme souvent à l'époque, conférant à l'ensemble un côté bis qui ravira les fans. Les interprètes sont comme toujours bien à fond dans les rôles, jouant au premier degré un scénario qui part vite en sucette. Les scènes d'action sont brutales et nerveuses, les effets gores sont en rouge pastel avec des bouts d'organes qui trainent au milieu.
Thème et variations
Un des avantages de ce film, c'est que le ton est rapidement donné. Après 5 minutes on sait à quoi s'attendre: violent, direct, sans ménagement. Heureusement, le film apporte un peu plus que cette violence "ordinaire" et c'est certainement là ce qui va lui donner une dimension supplémentaire pour ne pas être simplement un film du genre de plus (en trop?). C'est intégration au film des enfants maudits qui lui sert de piment. Ce sont eux qui vont servir à contrebalancer l'agression extérieure par une tension psychologique qui permet de rééquilibrer le film. La présence de
Tommy WONG Kwong Leung dans ce film est telle qu'il l'écraserait presque s'il n'y avait pas le contre-poids de ces jumeaux. Si
Tony LEUNG Siu-Hung avait cherché à raffiner un peu son film, mais ce n'était certainement pas son propos, il aurait pu laisser planer un peu plus de mystère autour de "l'origine" de ces enfants afin d'amplifier le doute sur la folie du père plutôt que d'user d'effets spéciaux pour bien souligner leur coté surnaturel de l'histoire.
Ray LUI Leung-Wai est assez convainquant dans ce rôle de policier au bord du naufrage psychologique, même s'il ne fait pas vraiment le poids face à Tommy Wong. Quant à
Kent CHENG Jak-Si, son rôle est trop à sa mesure pour nous surprendre. Coté technique, le manque de budget est patent, mais cela n'est cependant pas rédhibitoire. Le climat d'oppression engendré par le film est tout même suffisant pour garder le spectateur en alerte jusqu'au bout, même si la fin peut prêter à rire. Un bon film de genre donc, même si ses limites sont parfois trop visibles.
17 février 2005
par
jeffy
Encore lui! 
Qui ça me demanderez vous? Tommy Wong bien sûr. L'acteur nous fait profiter une fois de plus de sa trogne légendaire. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas beau à voir. Pour le reste, il faut bien avouer que Tone Leung ne nous a pas habitués à des films inoubliables. Pourtant, sans être bincroyable, Vendetta se présente comme un mélange de genres assez fous pour séduire, avec un Ray Lui qui se demande si ses enfants ne sont pas possédés par les fantômes de deux criminels qu'il a tués. Ce qui semble préfigurer Murderer. Mais cette fois, la sauce prend, et comme l'action est plutôt sympathique, Vendetta constitue une curiosité sur laquelle on peut s'attarder sans hésiter. Une petite gemme qui n'a pas inventé l'ipad, mais qui sait quand même se servir de ses applications.
Faites des gosses, tiens!
Avec son scénario original et son rythme soutenu, Vendetta se glisse parmi le haut du panier du genre. On comprend dés le départ, lors de la scène d'ouverture, que le film sera au premier degré et sans humour quelconque: un couple est massacré et leur enfant tué en étant littéralement jeté sur un trottoir!
Le trio criminel, mené par un Tommy Wong formidable en monstre revanchard et ultra violent, va alors persécuter le pauvre Ray Liu d'une bien démoniaque façon: deux d'entre eux, abattus par le policier, vont alors s'incarner dans ses enfants nouveaux-nés!
Avec un pitch pareil, on est en droit d'attendre un bon lot de scènes cultes et c'est le cas: le pauvre Ray est traumatisé et voit les deux criminels morts partout: dans le berceau de ses enfants, dans son lit! Si les scènes citées ne font pas vraiment peur, elles sont assez dérangeantes et installent une ambiance glauque et paranoïaque tout au long du film.
Le rythme du film est comme je le disais très soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde! Entre scènes d'action de bonnes qualités; séquences sorties tout droit d'un film d'horreur comme par exemple celle ou l'on voit Tommy Wong arracher l’œil d'un gardien de prison et lui dévorer deux doigts! Ou cette scène ou les jumeaux de Ray vont lui transpercer le tympan involontairement ( ou pas?).
Niveau casting, du tout bon: que ce soit Tommy Wong en maniaque ultra violent, Ray Lui en père aimant mais peu a peu rattrapé par l'angoisse et la paranoïa, Kent Cheng en collègue essayant de soutenir son collègue... La réalisation est correcte quoi qu'un peu impersonnelle.
Pour conclure, Vendetta est un film à voir pour tout amateur de Bizzareries Hong Kongaises sacrément généreuses!
En voilà un bon nanar bien sympathique!!
Comme à la bone époque, le film mélange allègrement les genres avec une prédominance marquée du film d'action et du thriller psycho-fantastique. Passées 10 premières minutes bourrées d'action et ultra violentes, le métrage verse doucement mais sûrement vers le film d'horreur avec cette histoire de très jeunes gamins possédés par des tueurs démoniaques dont le seul but est de tuer leur père biologique.
Relativement gore pour un film chinois et très bien rythmé, le film ne provoque jamais l'ennui. Bénéficiant àl'évidence d'un budget serré et guidé par des contingences ultra-commerciales, le réalisateur aurait sans doute du être plus fin dans son utilisation du fantastique et laisser planer le doute sur la santé mentale de son héros. Malgré tout, "Vendetta" est un très bon bis hong-kongais, bien nerveux, qui saura plaire à tous les amateurs de films de genre pas trop regardants!!
encore un film typiquement hk de cette période, c'est à dire techniquement limité, avec interprétation mauvaise, histoire débile et ficelles scénaristiques énormes.
pourtant le début m'a bien emballé, et la sauce prend bien malgré ces défauts. mais le développement bascule dans le navrant et/ou ridiculement drôle, c'est vrai que ça mérite une labellisation cat.3 mais ce n'est pas franchement gore non plus.
bref je pense que tout le monde voit à quoi s'attendre avec ce genre de prod.
2 claques, au lit !
Ultra gore et ultra violent, ce film est de plus très flippant et bien sur totalement Bis... La non categorisation en zone III, restera une des plus grandes enigmes de ce siècle... Rien que pour la scène ou notre bon Ray, ouvre le gaz dans la chambre des enfants (!) et met un systeme de declencheur de feu sur l'interrupteur...
La belle époque
comme dirait drelium, "iron a tout dit!" un film franchement fun typique du mélange des genres HK: action,comédie,gore, surnaturel un Tomy Wong en pleine forme et des gosses très spéciaux! un petit classique où ne s'emmerde pas un instant!
Comment transformer un postulat de base nanardesque en un produit purement fun ?
Lorsque j'ai acheté ce film, je me suis basé sur son titre : "Vendetta", certainement un heroic-bloodshed qui veut se la rejouer façon A Better Tomorrow... ça atteint rarement des sommets Wooiens, mais ça assure souvent le minimum, c'est à dire : divertir... Avec Ray Lui, Tommy Wong et Kent Cheng à la distribution et Tony Leung Siu Hung, frère du célèbre Bruce Leung (!) et réalisateur de quelques perles bis, je me dit "tu n'as rien à perdre ! Essaie !"... et bien j'en suis heureux !
L'histoire (tenez vous bien !) : Un flic interprété par Ray Lui, se doit d'intervenir sur un casse mettant en cause deux frères et une soeur complètement frappés du caisson, qui se mettent à tirer sur tout ce qui bouge. Ca finit par une inévitable fusillade, et notre policier de Ray Lui flingue le jeune frère et la jeune soeur du terrrrrrible Tommy Wong d'une balle en plein milieu du front !
Parrallèlement son épouse accouche de deux beaux jumeaux, un garçon et une fille (tatata !< façon Renaud>)... vous saisissez le rapport ? ... non ?
Et bien lorsqu'il se rend à la maternité et qu'ils découvrent ses deux chérubins nouvellement arrivés, notre cher Ray constate qu'ils sont tous deux marqués d'un gros point rouge au milieu du front (une tâche de naissance), correspondant aux impacts des balles qu'il a laissé sur le front des deux malfrats qu'il vient de descendre ! La malédiction est à son comble, l'esprit des deux killers est entré dans celui des deux innocents mioches qui vont en faire baver comme pas possible à leur papa qu'ils appellent "brother !"...
Invraisemblable, mais vrai. Messieurs du bon goût, je pense à beaucoup de monde sur ce site, jetez vous corps et âmes sur ce nanar totalement jouissif qui dans le genre je vous en remet une couche, cachetonne méchamment !
C'est ultra-violent, voir gore, même pas classé catégorie 3 (!)... y'a des moments où je ne saisis pas vraiment tout... ah oui y'a pas Shu Qi à poil, c'est sans doute ça... c'est donc tout ça, franchement ringard parfois, mais alors totalement fun et on ne s'ennuie pas une minute !
C'est une bonne dose de "The Omen" + une bonne dose de "Silence Of The Lambs" à la sauce cantonaise, avec un excellent Ray Lui, faut le voir assumer sa paternité malgré ce que peut lui faire encaisser son ingrate progéniture..., on a droit à plusieurs scènes réellement cultes dont je ne vous dévoilerai pas le contenu sous peine de vous gâcher le plaisir de la première découverte !
C'est interprété au premier degré, pas la moindre ironie à deux balles ! et c'est ultra-speedé. Autant le dire tout de suite, lorsque Tommy Wong apparaît en psychopathe complètement taré, un sadique digne du Joe Spinell du "Maniac" de William Lustig !, le film prend une ampleur encore plus poussé dans le sarcastique au premier degré (???)... et dans le défouloir ouvert à toute perspective, même la plus déjantée. Il faut voir nos héros traverser un couloir d'une cellule pour psychopathes du premier degré, façon Silence Des Agneaux,... sauf que ce couloir doit bien faire 1,10 m de large (on a les moyens qu'on a...), et subitement Tommy Wong bondir sur un gardien de prison, lui arracher un oeil (!) puis lui couper deux doigts d'un puissant coup de mâchoire... je n'en dis pas plus...
Amis du bon goût, jetez vous sur cette perle du bis qui assume totalement son idiotie ! ...c'est pas ça que l'on appelle du vrai bis à la sauce HK... ?
