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Veer-Zaara
les avis de Cinemasie
2 critiques: 3.75/5
vos avis
5 critiques: 3.7/5
Bouleversante histoire d’amour
Extraordinaire, bouleversant, inoubliable,… les superlatifs manquent à la sortie de la projection de Veer Zaara, tant on se prend une grosse claque dans la figure côté mise en scène, musique, costumes, décors, et surtout charge émotionnelle. Après 7 ans d’absence, Yash Chopra réussit un retour sur le devant de la scène en grande pompe à plus de 70 ans, parvenant à reléguer un certain Roméo & Juliette au rang de comptine vaguement ringarde…
La construction du scénario rappelle pour une bonne partie celle de DDLJ : 2 jeunes adultes se rencontrent dans des circonstances particulières et s’extirpent d’un quotidien trop bien écrit (travail, mariage arrangé) pour vivre des moments intenses ensemble et tomber progressivement amoureux l’un de l’autre. Le King Shah Rukh, un phénomène cinématographique sans égal dans le monde, y est plus charmeur que jamais, tandis que Preity Zinta y défend chèrement sa peau en campant une pakistanaise libérée du joug islamique et des traditions familiales rabaissant la femme au rang de simple faire-valoir. Car non content d’être une somptueuse histoire d’amour, Veer Zaara aborde également des sujets pour le moins délicats comme la religion, la place des femmes dans la société ou encore les tensions politiques indo-pakistanaises, et brosse un portrait intéressant d’un Pakistan trop rigide que la jeunesse de ce pays souhaiterait changer.
Après le fabuleux moment musical où Veer hante les jours et les nuits de Zaara et apparaît dans chaque recoin de la maison, la tension s’apaise quelque peu avec ce procès qui comporte quelques longueurs malgré une Rani une nouvelle fois craquante. Mais c’est pour mieux être emporté dans un tourbillon final de larmes et d’émotions que l’on n’avait pas connu au Cinéma depuis… difficile de se rappeler quand. Modèle de film made in Bollywood, Veer Zaara démontre une nouvelle fois combien le Cinéma peut être un vecteur de partage de sentiments humains, parvenant même à emballer certaines grosses ficelles moralistes, religieuses et patriotiques sans qu’on y trouve à redire grand-chose. Du grand art…
Moyen
Malgré une durée dans la moyenne des grosses prod Bollywoodiennes, j'ai trouvé le film un peu longuet du fait de la faible quantité de danses. Seules deux ou trois scènes et plutôt brèves hormis celle du Lodi. Ces scènes sont ici remplacées par des flash-backs qui ne font pas plus avancer le récit, mais qui ont même pour effet de casser le rythme du film. L'autre défaut, technique et sans grande incidence sur l'aspect divertissant du film, vient de ce montage sauvage, surtout au moment du procès, où une musique démarre pour être intérompue 3 secondes après. Je ne suis pas fan des scènes de tribunal, mais je trouve que la conclusion de celle-ci est particulièrement vite expédiée. Evidemment, c'est nettement moins glamour que les flash-backs dans la campagne verdoyante. Le film reste un divertissement correct, sur le plan visuel autant qu'émotionnel, mais que je décommande fortement à celles et ceux qui voudraient découvrir ici leur premier Bollywood. Le principal défaut restant de ne pas avoir respecté le dosage 1 heure de danses pour 2 heures d'histoire qui permet de faire passer le film sans faire bailler le spectateur.
Têtes en l'air
Réalisé par le "plus grand de tous les réalisateurs hindous", Yash Chopra ("Dil To", "Waqt") s'assure un superbe casting (Sharukh Khan, Preity Zinta) et surenchérit une nouvelle fois dans la romance et les bons sentiments.
Concernant les passages musicaux, il charge Sanjeev Kholi de remettre "au goût du jour" quelques-unes des plus fameuses chansons du génialissime Madan Mohan...pari largement tenu.
Malheureusement, l'ensemble se traîne trop en longueur. La volonté de dénoncer le conflit pakistano-hindou à travers cette simple romance est certes louable, mais jamais réellement transformée; d'ailleurs Rhani Mukherjee est très peu crédible dans le rôle de la jeune avocate et le procès dans la dernière heure du film s'éternise à n'en plus finir.
Reste la superbe histoire d'amour entre Veer et Zaara et les magnifiques séquences musicales tout à fait réussies.
Ah, cette musique!
Belle alchimie entre Sharukh Khan et Preity Zinta jeunes par contre ils sont nettement moins convaicant vieux, leur tranformation physique et psychologique n'est pas une franche réussite.
Belle partie musicale avec la grande voix (entre autre) de Lata Mangeshkar qui continue à doubler des jeunes filles malgrès ses 76 ans...