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Tora-san 28 : Promise

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 3.25/5

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Xavier Chanoine 3.25 Garde la série à un bon niveau de qualité
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Garde la série à un bon niveau de qualité

Pour peu que l'on suive la saga avec attention depuis son début, on ne sera pas dépaysés par ce nouvel épisode des aventures de Tora-san. On retrouve les éléments qui ont fait et qui ont fait le succès de la saga jusqu'ici : un épilogue qui n'est autre qu'un rêve de Torajiro (ici, il campe le rôle d'un médecin récompensé d'un prix Nobel), son retour à Shimabata et ses nouvelles rencontres. Son retour dans l'auberge n'est bien entendu qu'un épisode relativement court, Torajiro repartant de plus belle suite au comportement désagréable -mais involontaire- de son entourage. Torajiro rencontrera dans une autre auberge une jeune fille virée de la maison par sa mère et qui n'a plus personne sur qui compter, la présence de Torajiro est donc une aubaine pour la petite qui se lie très rapidement d'amitié avec lui, donnant lieu à quelques scènes emplies de joie de vivre notamment grâce au charisme remarqué et remarquable de Kishimoto Kayoko (actrice régulière chez Kitano qui lui donnera le rôle de sa femme dans Hana Bi). Dès lors l'on pensait nouvelle idylle avec cette jeune demoiselle (peut-être un poil trop jeune pour Tora), mais Yamada trouvera un autre personnage pour la remplacer le temps de quelques séquences remplissant leur quota rayon mélodrame : Mitsue est une femme à présent veuve, et son mari demanda à Torajiro de l'épouser en cas de mort. Torajiro et Mitsue vont donc se rapprocher l'un de l'autre, cette dernière couvrant Tora de louanges et de remerciements, mais rien qui n'annoncent pour autant une liaison amoureuse. Cependant Torajiro prépare déjà son avenir avec elle, avec une énergie qui rappelle les meilleurs épisodes de la saga. Cette énergie, on la retrouve dans ces éternelles séances de repas qui virent au théâtre. Yamada dispense son film de messages trop lourds, à peine effleure t-on l'importances des études en début de métrage, une donne importante dans la société japonaise (Torajiro n'en ayant pas fait, il essuiera logiquement le refus d'un poste de travail en fin de métrage). Episode émouvant car à l'issue évidente, Atsumi Kiyoshi prouve une nouvelle fois tout son talent dans le registre du pathétique et anime autant de débats que possible par la tonalité de sa voix et sa posture à l'écran, faisant culminer le film dans un final plein d'espoir. La suite!

 


30 juillet 2008
par Xavier Chanoine


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