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Tora-san 21 : Stage-struck

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Xavier Chanoine 3 Mariage ou carrière professionnelle?
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Mariage ou carrière professionnelle?

Pour ceux qui ont la chance de suivre les aventures de Tora-san depuis ses débuts, Torajiro n'a jamais réussi à trouver l'amour. Son personnage, interprété par le toujours excellent Atsumi Kiyoshi, essuie les déceptions à chaque tentative -désespérée- pour trouver l'âme soeur et l'on compatit régulièrement. Pourtant, Torajiro ici n'est pas le plus humain de tous, il arrive même à être désagréable car usant de la notoriété de son amie et amoure officieuse, Nanako, pour rouler des mécaniques et jouer au père conseiller pour des personnes moins futées voir influençables, comme ce jeune paysan rencontré lors du séjour de Torajiro dans un spa. Le paysan aimerait visiter Tokyo et notamment le cabaret où officie Nanako mais Torajiro ne lui fera pas de cadeau et lui conseillera gentiment de rentrer chez lui aider sa mère à cultiver le riz plutôt que de traîner dans ses pattes et faire foirer son plan visant à conquérir de façon lente et préparée la belle Nanako. Cet épisode est donc extrêmement axé sur la romance et l'on pourrait le situer pour l'anecdote sur une échelle lacrymale de 3 sur 5 car l'histoire contée par Yamada est d'une évidence rare : ce genre d'amour impossible est arrivé au moins à une personne dans sa vie, le fait que l'on aime une femme, que l'on croit en cet amour, mais qui finalement restera impossible dans la mesure où cette dernière en pince toujours pour son ex ami. Elle tente de s'en détacher, et ici, de privilégier sa carrière artistique, mais n'y arrive pas et bouleverse le principal concerné, Torajiro, lequel verra dans une des séquences les plus bouleversantes depuis le début de la saga, un potentiel amour s'en aller plus vite que prévu. Mais ce vingt-et-unième opus réserve aussi ses quelques moments de rire chers à la saga, comme les sempiternelles bagarres entre Tora et le poulpe, les monologues puant le roulage de mécanique d'un looseur de première au grand coeur, ou cette introduction pré générique particulièrement cheap où les extraterrestres descendent sur Terre pour remmener avec eux un Torajiro en mode "martien" dans leur vaisseau "couvre-chef" cher à ce dernier, limite niveau fiabilité vu que le budget du film n'est pas le même que celui d'un film américain, comme il est dit avec une gentille ironie. Pour tout le reste, le film n'est ni meilleur ni pire niveau mise en scène que les opus précédents.

 



07 février 2008
par Xavier Chanoine


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