Bon film !!!! 
Pour ce film il n'y que moi?????!!!!comme c'est la seul critique,je vais vous aider à ce qu'elle soit la plus clair possible:-)
Tomie est le nom des deux actrices qu'on voit sur la jaquette,une est très mignonne et malheureusement démoniaque et l'autre s'appele aussi Tomie(aaa,le hasard),la méchante(je vais l'appeler comme ca,c'est plus simple)se dit etre l'ex du père à la gentille(l'autre Tomie...).
Au début,La gentille est très renfermé sur elle-mème,se fait humilier par un gang de trois filles qui se la joue...ensuite elle rencontre une fille du mème nom et c'est presque l'amitié limite l'amour,mmmmm.
La méchante voit son père en cahette pour parler du passé qui cache un autre personnage au fond des 2!!Alors à partir de là,on sent que le père à une envie de tué sa fille et en mème temps il n'y arrive pas,c'est sa mentalité de maintenant qui le fait douter,son amour paternelle,cette tomie est vraiment démoniaque.Ce qui nous fait vraiment peur,c'est qu'on sait jamais qui pense quoi,ou plutot,qui est avec qui?c'est angoissant.Le film débute sur une scène avec un cadavre dans une petite pièce avec le père qui est jeune à cette époque.Pas mal de retournement de situations se font ressentir.
Et la cerise sur le gateau,c'est que la méchante est immortel!!!il reste plus que sa tete,et elle se fait garder gentiment,nourir etc par sa meilleur amie Tomie sans qu'elle sache qu'en fait celle qui a plus qu'une tete est en fait sans arret en train de pousser et de voir comment va t'elle la tuer après.Ce film me paraissait moyen,mais c'est ca le cinema asiatique,on n'arrete pas d'etre surpris,mème quand c'est dés fois du déjà vu.Prenez-le en VCD,pour le film que c'est au niveau son,le VCD va très bien et la qualité est de bonne facture.
A voir et à revoir!
la chair humaine c'est bon 
Malgré tous ses défauts,
Forbidden Fruit est sans aucun doute le plus singulier, le plus sensible, le plus complexe et pour finir le meilleur de la série
Tomie au cinéma.
C'est surtout le premier qui, sans pour autant renier son ancrage fantastique, bien au contraire, abandonne la forme scolairement horrifique pour développer un film étrange et hybride, à la croisée de
Créatures célestes et de
Eraserhead, aux thématiques, préocupations et niveaux de lecture multiples. Malheureusement, le film souffre d'un problème d'écriture qui en réduit la cohérence et la fluidité, peinant à relier harmonieusement les différentes approches et sous-intrigues - la mayonaise a donc un peu de mal à prendre. Ce qui n'enlève pas aux nombreuses qualités de
Forbidden Fruit, notamment sa vision très particulière du personnage de Tomie, que ce soit à travers sa longue régénération (alors qu'auparavant cela se faisait hors-champ et/ou très rapidement) ou bien sa mise en perspective avec des figures imaginaires mythiques (c'est là que le sous-récit autour de Ann Bathory inventé par la "fausse" Tomie aurait du être développé et tissé tout le long de l'oeuvre de manière continue).
02 janvier 2008
par
Epikt
Une affaire de famille
Quatrième et dernier épisode d’une série à succès, voire cinquième en comptant le téléfilm, ce FORBIDDEN FRUIT s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs avec l’inoxydable Tomie qui vient encore semer le trouble parmi les humains.
Une fois le concept de ce phénomène répétitif (Tomie meurt, ressuscite, meurt à nouveau, etc.) admis, force est de constater que ce nouvel opus s’oriente vers une voie moins attendue qu’on aurait pu le penser.
Le film ressemble d’abord plus au portrait mélancolique d’une adolescente esseulée prénommée aussi Tomie et souffre-douleur d’un trio de bimbos écervelées. Vivant dans une vieille demeure avec son père depuis la mort de la mère, Tomie se réfugie dans l’écriture de contes et n’a que peu de relations avec l’extérieur. L’apparition de la « vraie » Tomie amène une amitié entre les deux adolescentes, voire l’amour, sous les yeux ébahis du père qui reconnaît dans cette copine un amour de jeunesse. Cette complicité féminine rappelle un autre cycle horrifique, le coréen WHISPERING CORRIDORS.
On se doute bien que la revenante n’est pas là par hasard, faisant basculer le film dans le registre de l’horreur mais aussi du bizarre. Après sa première mort et alors que le père commence à perdre la raison, l’immortelle Tomie est ainsi récupérée en pièce détachée par sa jeune homonyme, qui va l’élever et l’aider à reconstituer son corps, préférant la compagnie d’un monstre à la solitude qui est la sienne : scènes surréalistes ou la banalité des gestes quotidiens est pervertie par cette alliance étrange avec la monstruosité. Tomie donne la cuillère au fantôme qui n’est plus qu’une tête, lui administre un bain et constate les progrès de sa re-formation, la balade dans un vrai landau de bébé, autant de moments pleins d’une réelle étrangeté, et aussi d’un humour noir bienvenu (la vieille dame du parc qui s’approche du faux nourrisson).Le final suit cette veine décalée, assurant un happy end relatif.
Moins ouvertement horrifique que les premiers TOMIE, ce chapitre IV bénéficie d’une excellente distribution. Le monstre est interprété par Nozomi ANDO, très crédible en créature à la beauté spectrale et à l’inquiétante robe rouge. Face à elle, l’autre Tomie bénéficie du talent de Aoi MIYAZAKI. L’adolescente mutique inoubliable du EUREKA de Shinji AOYAMA, jeune et très belle fille au visage triste, est impeccable dans le registre de la collégienne solitaire et finalement un peu allumée.
Dans le genre, le père n’est pas mal non plus.
Ne se prenant jamais au sérieux, le scénario cite ouvertement RING au début, sorte d’hommage à la saga étalon via l’humour, voir aussi ce dialogue entre un vieux copain du père avec TOMIE :
« -tu ressembles à une star !
« - Mr Suzuki vous ne seriez pas un peu pédophile ?
Quand on connaît la popularité du visage juvénile de la douce Aoi
dans des séries ou des pubs au Japon, on appréciera. Le réel et le film savamment mélangés, on connaît depuis SCREAM, et le truc fonctionne parfaitement ici.
Un dernier chapitre bien construit qui puise son efficacité dans le renouvellement de l’approche du personnage central : ou quand TOMIE devient le vecteur d’une réconciliation familiale, la monstruosité à la David Cronenberg et l’immoralité en plus !
