Un très bon film, à la fin japonaise, au corps hybride et foncièrement sympathique
Ballade au coeur du Tôkyô contemporain, loin des clichés de la mégapole pour cadres encostumés.On n'est pas dans l'approche touristique d'un Bruce Lee se balladant dans Rome pour la Fureur du dragon (ND François: t'avais envie de parler de la Fureur du Dragon, c'est un pari, c'est pas possible ???). Ici, le Tôkyô est vu par des habitants, des "jeunes", qui ne se disent évidemmment pas tous les jours en sortant de chez eux "oh, je suis dans une mégapole de 20 millions d'habitants, le métro est munie d'une assistance... etc.". La fille se veut libérée, le garçon justicier, le couple qu'ils vont former est détonnant. (NDFrançois: je sais pas ce que tu as fumé Damien, mais je veux la même chose...)
Ce qui les guide : leurs regards. Ces regards, dont la vision est déformée par toutes sortes de choses, les lunettes du bigleux, la caméra de K, les contes de fées que s'imagine Hinano. En contrepoint de cette ardeur libérée de la jeunesse, le grand frère de Hinano, policier à la poursuite du bigleux, et Kitano qui nous joue le rôle d'un minable simplet dont le rêve est d'être un yakuza et de porter une arme. Ces différents mondes se mélangent sous la houlette du français Jean-Pierre Limosin (qui a d'ailleurs réalisé récemment un documentaire/interviews sur et avec Kitano) avec bonheur.
Décalé, absurde et amusant, voici une vraie curiosité.
Cette histoire insolite de tueur bigleux a de quoi surprendre ! Tous les meurtres sont simulés, comme si ce rigolo prenait un malin plaisir à voir ses victimes mortes de trouille… L’ensemble du film est plutôt froid, la fin est décevante tout comme l’apparition saugrenue de Kitano, mais
Tokyo Eyes propose un portrait attachant de Tokyo et de sa jeunesse. A noter les bons morceaux de techno qui parsèment ce film étrange.
Original mais trop superficiellement mode
Une histoire simple mais.... pas intéressante (une histoire de teenager killer inbuvable). Tout cela ne vaut que pour le couple de jeunes, charismatique hype voir touchant, l'ambiance tokyoïte très bien dépeinte par le réalisateur et une impression constante de coller à la ville, à ses petites ruelles et à ses nombreuses particularités. Ajoutons la BO techno frenchy de Xavier Jamaux et une brève apparition de l'electechman jap Fumiya Tanaka qui enchaîne 1 ou 2 vinyls et puis s'en va en piquant des gateaux secs. La collection de vinyls derrière lui est d'ailleurs la sienne (pas mal !) et c'est tout simplement son appart utilisé pour le film (c'est donc en fait ses gateaux secs !). Plaisant pour ceux qui veulent découvrir l'ambiance "djeuns" fin des 90's à Tokyo.
Du bonheur à l'état brut
Pour ceux qui aiment le Japon, pour ceux qui aiment le cinéma contemporain, pour ceux qui aiment la musique électronique ...
Un film bien ancré dans sa ville et qui la représente sans fioritures ni maquillage. Un bien scénar bien filmé et des acteurs irrésistibles (surtout en V.O : "Naomi... Naomi ... Naomi ...").
De plus la B.O est audacieuse mais s'intègre parfois difficilement dans la scène. C'est pourquoi j'en resterai au 4,5.
un film qui fait du bien
C'est simple, beau et parfois un peu naïf
Ca fait très "dans l'air du temps" ... Mais j'adore, j'ai du mal à expliquer pourquoi, mais je revois ce film souvent et toujours avec le même bonheur.
Une belle balade dans Tokyo, et dans les coeurs amoureux de sa jeunesse
un petit bijou touchant
j'ai trouve ce film extrement sympathique, surtout parce que les acteurs sont tres touchants.
et puis rien que le fait de penser qu'un francais puisse faire un bon petit film m'a absolument enchantee...
a voir absolument!
Bien
Une image assez intéréssante de la jeunesse japonaise . Les deux acteurs pricipaux sont convaincants ; Takeshi Kitano est égal à lui même, bien que son rôle n'apporte rien à l'histoire ... La bande originale est de toute beauté .
Etonnant.
Je ne pensais pas accrocher autant que ca, mais au final, je l'ais trouvé trés bien.
C'est original, bien filmé. Un film a voir pour son originalité!
Tôkyô Eyes, c'est avant tout un regard sur la ville de Tôkyô, sa population, sa jeunesse et ses moeurs. De très belles images de la capitale japonaise. Un duo d'acteur talentueux. La jolie et craquante Hinano Yoshikawa. Un film au ton très léger. Excellent
Eyes wide open
La plupart des cinéastes qui partent tourner au Japon ne font pas preuve de beaucoup d'originalité et rabâchent les lieux communs "Japon, entre tradition et modernisme", "Japon, le choc des cultures",...
Jean-Pierre Limosin est parti à Tokyo sans avoir ça en tête et a adopté une approche quasi documentaire en enregistrant tout ce qui se déroulait autour de lui et en retranscrivant ces informations dans son film. Chacun de ses personnages et des situations qu'il met en scène est un fragment de ce qu'il a vu/vécu au Japon, les acteurs étant employés pour ce qu'ils représentent :
l'insouciance, la futilité (Hinano Yoshikawa)
le dynamisme et la créativité de la scène artistique japonaise (Shinji Takeda, acteur musicien, l'apparition sans transition de Fumiya Tanaka le temps d'un mix)
la fascination des japonais pour Gainsbourg (la reprise de "Pauvre Lola")
une société qui n'est plus à une contradiction près (le frère qui fait sa gym en fumant une clope)
les victimes de K. qui rappellent que là bas comme ailleurs rien n'est rose (racisme, manque de respect)
L'apparition de Takeshi Kitano dans un rôle de yakuza raté est un clin d'oeil de plus à ce Japon que Limosin affectionne.
En bref une vision intéressante de Tokyo et de ses habitants, éloignée de la soupe servie à l'accoutumée.
A voir aussi le documentaire qu'il a réalisé peu après et qui est sur le dvd.
Un film très fréquentable.
Avec en prime la toujours intéressante présence de Kitano.
Un très beau petit film sans prétention aucune. Agréable.
Le justicier bigleux
Cette histoire d'un garçon en quête d'un monde meilleur se prenant pour un justicier et d'une jeune fille amoureuse de lui est vraiment très touchante. L'idéalisme et la naïveté de ces deux personnages les rend très attachants. Ce film est en plus parsemé de très bon morceaux electroniques. Il y a juste l'apparition de Kitano jouant le rôle d'un attardé qui fait un peu tâche, il ne colle pas du tout à l'ambiance du film, mais bon comme il n'apparaît à peine que trois minutes environ, celà n'est pas trop grave.
La réalisation est plûtot bonne, certains passages sont certes un peu longues, mais au final on obtient quand même un assez bon film qui amène un vent de fraîcheur.
Un film ultra-light, attachant mais au demeurant très mineur
Tokyo Eyes est le hasardeux fruit d'un mariage surprise entre un script écrit en France pour le cinéma français par un réa un peu à l'ouest, JP Limosin (tout le monde a rejeté son scénar, il est donc allé tenter sa chance au japon) et une ribambelle de japs venus là pour se marrer.
Dans l'air du temps, léger, fashion, amusant, voire plaisant, et parfois même un peu profond (ou essayant de l'être) car doté d'un message (naïf comme la plupart des messages), Tokyo Eyes est un produit attachant comme un canari mais remplaçable.
Niveau jeu d'acteurs, d'abord. La petite Hinano, qui ont le voit a été dirigée par un français ne parlant pas un mot de jap, s'amuse en roue libre et la joue naturel; c'est plutôt bien; après, son physique très peu nippon et sa petite voix plaintive et nasillarde (à la Ayumi Hamasaki) m'ont rebuté. Shinji Takeda, "kakkoi", passe du look rebelle aux lunettes de bigleux avec le même air ahuri, et fait ce qu'on lui dit de faire (fait semblant de tirer, fait semblant de réfléchir au malheur du monde). Takeshi Kitano, venu là pour se marrer comme aux manifs étudiantes des années 70, n'en a visiblement rien à foutre, mais reste Kitano (c'est donc très fun). Le frère de l'héroïne est le seul acteur a sortir du lot: son comportement envers Hinano est très naturel.
Le scénario, développé difficilement sur un plot de base assez original, surprend sans grand talent, mais assure quand même une garantie d'originalité.
C'est donc surtout chez les techniciens que ça déconne. JP Limosin est un mauvais réa. Ses plans sont banals voire niais, sa réa pleins de tics et de références se la joue fashion mais ne dépasse pas le stade de réa d'un clip de Justin Timberlake. La photo n'a rien de génial et assure le minimum syndical en donnant tout de même à Tokyo une petite ambiance de rush, d'oubli de soi, de fin de siècle... atmosphère plombée par une bande originale pitoyable pour ceux qui n'écoutent pas du Chemical Bros avant de se coucher. Le tout se permet même parfois d'être lent, et là c'est impardonnable (bon ok ce n'est pas Millenium Mambo).
L'approche de Tokyo est, on le sent, celle d'un Gaijin. Pour un spectateur rompu, voir des acteurs japs se débattre dans l'oeilleton d'un cinéaste frenchie s'arrêtant avec admiration sur le premier feu rouge venu, ça fait un peu space.
En clair, c'est vraiment, vraiment light au point de vue artistique, mais la naïveté attachante de l'entreprise et ses petites idées amusantes rendent le spectacle très honorable.
A réserver tout de même aux idéalistes...
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En fait ça fait bien longtemps que j'ai vu ce film, et je m'en souvient pas bien...On voit un peu Tokyo, c'est pas mal...l'histoire reste floue et louche...enfin, c'est une question d'habitude!!!
Je le reverrai bien...