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2.45/5
The Restless
les avis de Cinemasie
3 critiques: 1.75/5
vos avis
11 critiques: 2.07/5
Casshern et Legend of Zu se rencontrent, par un cinéaste sud-coréen. Raté.
Le cinéaste nous avait prévenu que l'on devait être quelque peu indulgent avec The Restless étant donné que c'est son premier film et que logiquement, des choses sont à améliorer. Si seulement ce n'était que ça, son discours ne tenait absolument pas la route dans la mesure où son bébé n'est qu'un pillage prétentieux du film de Kungfu HK des années 80 (la découverte du "Paradis du Milieu" est digne d'une comédie cantonaise de Sammo Hung) et qu'en aucun cas il ne faisait figure de film "débutant" ou imparfait. On ne pouvait donc absolument pas lui pardonner le fait qu'il manque d'expérience dans le domaine de la réalisation puisque une bonne majorité de plans sont issus de l'informatique et que le reste n'est que références étalées sur près de deux heures, jouant avec les artifices grossiers du genre, filmant sa poignée de combats accompagnées systématiquement de ralentis et filmés en gros plans histoire de les rendre encore plus illisibles qu'ils ne sont à l'origine (montagne d'effets visuels tapes à l'oeil, pluie battante, éclairs...). C'est simple, on n'y voit pas grand chose, et dans le cas contraire le réalisateur nous assène de gros plans sur le visage des protagonistes, en particulier le très décevant Jeong Wu-Seong et son regard d'ahuri, ou la belle mais fade Kim Tae-Hee en larmes du début à la fin.
L'histoire partait pourtant sur de bonnes bases, avec ces esprits qui se retrouvent dans le Paradis du Milieu, lieu où se rencontrent les esprits de personnes récemment tuées afin d'y rester 49 jours pour ensuite être réincarnés. Amusant et bien pensé, il est triste de voir à quel point le métrage de Jo Dong-Oh cède finalement à la facilité du copycat -soigné certes- mais dont les références paraissent aussi légères qu'un troupeau de bisons dansant le calypso. On y trouvera alors une partie de la bande-son de Casshern, les effets spéciaux et solutions visuelles récitées devant le Professeur Tsui Hark avec Legend of Zu (certaines attaques sont pratiquement reprises à l'identique). Et puis, comme dans tout bon film de sabre (coréen ou HongKongais), il y a toujours un vieux seigneur barbu vêtu de blanc. Allez savoir pourquoi. De plus, c'en est presque absurde d'avoir à faire à des moments roses bonbon typés du drama coréen de base, et ça ne colle guère avec l'ambiance guerrière/féerique du film, qui ferait passer Cité interdite de Zhang Yimou pour un film d'auteur. Lourd, prétentieux, et inintéressant pour un sou, The Restless est aussi un film fauché.
Divertissement sous influence
Si The Restless ravira les amateurs de blockbusters coréens grâce à ses nombreuses scènes d’action et son univers fantastique, il n’en reste pas moins aussi formaté que convenu, s’inspirant par ailleurs avec excès du cinéma de Tsui Hark ou Ronny Yu. Les effets visuels globalement réussis incluant des décors parfois spectaculaires (cf. la superbe intro dans l’Entre-deux mondes avec ces temples traditionnels gigantesques) ne font pas oublier un scénario trop basique s’appuyant sur une histoire d’amour déjà vue et des personnages pas suffisamment écrits pour retenir l’attention. On est au final en présence d’un divertissement pas désagréable, mais qui ne reste pas dans les mémoires.
Ya aussi des passages fun
The Restless n'est pas... si mauvais que ça ! On y trouve des passages intéressants ; déjà la première fois que l'ont voit la "ville" du demi-paradis, elle surprend. On se demande où peut bien se trouver un tel lieu au 8ème siècle, et il y a toute une intrigue autour de la géomancie qui, sans être géniale, a l'avantage d'être bien originale dans un film coréen. Et surtout, il y a une fabuleuse scène de un contre mille à la fin, qui vaut vraiment le coup de perdre son temps devant le film. A part ça, l'histoire d'amour est bidon, Kim Tae-Hee est quasiment insipide et Jeong Wu-Seong a juste exactement le même jeu que dans ses autres films, démontrant ainsi que ça fait longtemps qu'il ne sait plus jouer autre chose que l'homme mystérieux qui ne parle pas beaucoup. Bref, c'est franchement pas terrible, mais il y a quelques bonnes idées et une belle scène de baston SFXisée. En toute cas, avec toutes les super mauvaises critiques que j'avais reçues, je m'attendais à bien pire.
Plaisant
Au vu des critiques, je m'attendait vraiment à pire.
Finalement, le film n'est pas si mauvais que cela. Par contre, contrairement à certain, j'ai trouvé les scènes d'action correct mais sans plus, et le combat final est vraiment sans intérêt (à quoi sert de faire une longue scène de combat si il n'y a pas ni performance physique, ni chorégraphie recherché pour soutenir l'intérêt, c'est simplement une débauche d'effet spéciaux inutile...).
Personnellement j'aurais préféré un développement plus poussé de la romance ainsi qu'une accentuation du côté dramatique (dans le même genre, j'avais préféré Bichunmoo pour son côté dramatique plus réussi).
Côté acteurs, Jeong Wu Seong est complètement insipide mais j'ai bien aimé Kim Tae-Hee ! Bien qu'elle passe la plupart du temps à chialer (btw, elle est qd même mignonne quand elle pleure), son visage passe vraiment bien, même si c'est toujours la même expression qu'elle nous ressert tout le temps.
Ce film n'est en rien original et repompe des éléments d'un peu partout. J'ai trouvé vraiment beaucoup de similitudes avec la trilogie des Histoire de Fantômes Chinois ; mais n'arrive bien entendu pas à sa cheville.
encore raté...
C'est pas leur fort aux coréens, et une fois de plus après duelist, après shadowless sword, c'est un gros coup de glaive dans l'eau. Comme d'hab la 'Corée graphie' ne suis pas, il y a de l'argent à l'écran mais c'est encore une fois " in"coréen"t ", on s'y perd dans un mélange de registres maladroits et peu subtil. Bref, c'est vraiment pas terrible et bien décevant. Passez votre chemin y a rien à voir, le film est une coquile vide.
Love/Death
Voici arriver le dernier avatar des trop vains efforts des coréens à s'approprier de l'éprouvé genre du film de sabre chinois. Les producteurs de "Restless" ont valu mettre le paquet, en confiant la réalisation à un assistant de grosses productions confirmé ("Musa", "Phantom the submarine") et en utilisant pour la première fois un logiciel d'effets spéciaux développé sur trois ans pour espérer concurrencer américains (et néo-zélandais) sur le terrain des acteurs reconstitués en images de synthèse pour leur permettre des actions inédites (sauts périlleux; pouvoirs surhumains; démultiplication à l'écran, …). Et le réalisateur ne se prive pas d'utiliser le joujou en long et en large. On aurait donc pu raisonnablement espérer un pur film d'action testostéroné – sauf que le budget du film ne pouvait se contenter de seulement cibler le public masculin et que le réalisateur avait sans doute quelque honte à ne mettre en scène que des combats. Arrive donc une bonne grosse histoire d'amour, entièrement repompée sur les plus belles des tragédies – et notamment celles du genre du film de sabre; mais au lieu de conquérir les cœurs d'artichauts, il ralentit singulièrement l'action, se perd dans d'obscurs méandres explicatifs du passé de certains personnages et surtout, surtout, recourt abusivement à une palanquée de gros plans des deux personnages principaux, dont les têtes ahuris (et yeux loucheurs) provoquent davantage consternation et ennui que la compassion principalement visée. S'y ajoutent également des nombreuses sous-intrigues parfaitement inutiles pour prolonger la durée du film, trouver des prétextes à des nouvelles scènes pleines d'effets spéciaux et des repompages éhontés des plus gros films d'action de ces dernières années, la trilogie du "Seigneur des Anneaux" en tête.
Restent quelques scènes d'action efficaces et des effets pas trop ratés – mais préférez largement les classiques (hongkongais) du genre ou les récents "Shinobi" ou "Shadowless Sword"!