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La Sixième Victime

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.21/5

vos avis

47 critiques: 2.98/5



Alain 1.75 Vain, conventionnel et formaté: aucun intérêt
Chris 4 Korea rules !
drélium 2 Interminable, soporifique et ultra déjà vu. Rien a sauver à part la plastique.
Ghost Dog 2.75 Un polar efficace mais au scénario bancal
jeffy 2.25 difficile a defendre
MLF 0.75
Tanuki 2 Un film bien peu surprenant
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Korea rules !

Qui peut prétendre succéder au Silence des agneaux et à Se7en dans le genre serial thriller ? Succés critique, succés public. En tous cas, sûrement pas les trucs aussi peu enthousiasmants qu'on nous livre depuis de trop nombreuses années comme Bone collector, Hannibal, Résurrection ou les Rivières pourpres, pour ne citer que ceux qui sortent un brin du panier à crabes.

Et poum, tiens voilà que la Corée commence à faire parler d'elle avec comme pourraient dire les gens avertis, "une vitalité réjouissante du cinéma de genre". Le thriller a toujours été un genre incontournable, et ce Tell me something est le fer de lance d'une lignée prometteuse.

Bon, ce n'est pas la révolution (après tout qu'est-ce-qu'une révolution cinématographique ? Tous en choeur : "Seijun Suzuki !!"), pas mal de déjà-vu en provenance des oeuvres citées plus haut, de Basic instinct et de Scream : pas de quoi crier au scandale loin de là, pas de quoi crier au génie non plus. Pourtant, il existe une atmosphère bien particulière. L'auteur se cherche encore et est de manière évidente sur la bonne voie. Et si un Hypnosis, par exemple, peut sembler super-efficace mais si peu personnel, Tell me something en revanche tient la comparaison avec les meilleurs représentants du genre, malgré ces nombreuses références, et peut également (et miraculeusement ?) faire figure d'oeuvre d'auteur.

Particulièrement roublard, ce dernier livre son récit complexe, avec de très nombreux tiroirs et tout autant de clés. Ce qui fait que même à la n-ième diffusion, il est peu probable que vous saisissiez toute l'intrigue. On est bien loin du plot hollywoodien ou pire franchouillard bas de gamme où on apprend dans le climax que c'est le cousin du jardinier du voisin qui commet les crimes. C'est carré, troublant, super efficace, tordu, ultra-violent et les deux "heroïnes" sont à croquer. Vous ne l'avez pas encore vu ? Pffff...



26 novembre 2001
par Chris




Un polar efficace mais au scénario bancal

Fortement influencé par nombre de films américains du genre (pêle-mêle Seven, Basic Instinct, le Silence des Agneaux,…), La sixième victime met aux prises Han Suk-Kyu, le flic de Shiri, avec Shim Eun-Ha juste un an après leur duo dans Christmas in August, et cette fois-ci pour une histoire complètement différente puisque la traque d’un serial-killer est en jeu. D’emblée, on est prêt à suivre le réalisateur Chang Yoon-Hyun dans son intrigue, d’autant plus qu’il y met les moyens en instaurant une atmosphère étouffante (la pluie, la nuit) et inquiétante (des morceaux de corps sont retrouvés aux 4 coins de Séoul…). Mais tout doucement, ce dernier commence à hésiter, tant sur ses choix esthétiques que d’écriture. La lumière du jour revient, les divers indices pouvant nous mettre sur la voie du tueur s’effacent progressivement (mort de Kim, piste du père peu concluante) et la conclusion alambiquée du film nous laisse sur notre faim (quid du mobile du crime ?).

On est donc en présence d’un film assez décevant : l’intrigue a du mal à tenir debout, les rebondissements sont plats et attendus, certains temps morts se font sentir au milieu de la projection. Pourtant, le savoir-faire du metteur en scène est indéniable, notamment lors de 2 ou 3 scènes à couper le souffle. La mise à mort d’une victime par vidéo interposée sur fond de Placebo est par exemple assez fascinante, tout comme la confrontation sous la pluie qui suit, ou encore le flash-back de Eun-Ha sur fond de variante – ou d’original – du « Ready or not » des Fugees, qui glace le sang. A la vue de ces scènes, on est encore plus révolté par la fadeur de l’intrigue, car oui, avec un scénario qui tenait la route, même classique, il y avait de quoi faire un joli coup cinématographique, surtout si l’aspect esthétique très graphique (sang à volonté, ambiance glauque) avait été conservé durant la totalité du film. Dommage. En tout cas, la Corée nous prouve une fois de plus, après Sur la trace du serpent, qu’on peut compter sur elle pour ce qui est de l’action, même si des progrès sont encore à faire.



16 février 2003
par Ghost Dog




difficile a defendre

je n'ai pas tellement envie de dire du mal de ce film, mais il faut bien convenir que meme la bonne performance des acteurs a du mal a sortir le film d'un manque de rythme qui le rend finalement plutot ennuyeux. A voir une fois si on a rien de mieux a la maison.

30 décembre 2002
par jeffy




Un film bien peu surprenant

Tout commençait pourtant bien avec cette scène d'introduction très réaliste : une bonne vivisection, rien de tel pour mettre en appétit. Sauf qu'après il suffit de voir le "meurtrier" une fois pour commencer à comprendre ce qu'il se passe. Et même, la soi-disant révélation finale faite pour clouer le spectateur sur son siège s'avère bien plate puisqu'un minimum d'intuition et d'observation mêlée à un soupçon de psychologie permettaient d'aboutir à cette conclusion bien avant la moitié du film.

Finalement ce qui restera mystérieux le plus longtemps c'est le mobile du crime. Mais pareil il ne faut pas attendre la fin du film pour le connaître... A partir de là on peut se demander quel est l'intérêt de ce film en dehors d'essayer de se hisser maladroitement à la hauteur des références en la matière citées dans les critiques environnantes. Personnellement, j'ai espéré pendant toute la durée du film que la solution était plus complexe et j'ai essayé de me raccrocher à une ambiance qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs en dehors de l'utilisation plutôt intéressante dans l'histoire de l'Ophelie de John Everett Millais qui fait parti de mes tableaux préférés. Il y a certes une bonne analyse de la psychologique de l’assassin (par forcément si explicite que ça si on ne connaît pas certains éléments de psychiatrie j’ai l’impression) mais ça ne suffit pas à mettre le spectateur dans tous ses états. Loin de là …



09 septembre 2002
par Tanuki


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