ma note
-/5

moyenne
3.58/5

Survive Style 5+

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 4nombre de notes: 4nombre de notes: 9nombre de notes: 11nombre de notes: 5

les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.06/5

vos avis

30 critiques: 3.82/5



Yann K 2.75 Un gros délire parfois lassant
Ordell Robbie 2.5 Les limites (et le charme éphémère) du MTV style
Ghost Dog 3.5 Du gros délire jouissif
Elise 3.5 Bien fendard
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un gros délire parfois lassant

Survive Style 5+ aura ses fans (il fut le Prix du public du festival de Pusan 2004), sera surement catalogué "film culte" et contient quelques performances d'acteurs hilarantes, comme jouer à quatre pattes un oiseau qui fait cui-cui et ce couple tueur à gages-interprête aux QI cumulés de 50. La première heure est vraiment jouissive, ça délire dans tous les sens. Mais déjà un petit problème pointe: le film n'est qu'un emboitement de sketches, finalement un "film japonais déjanté" de plus, un peu plus drôle et soigné que d'autres. On sent évidemment que réunir les pièces du puzzle fera office de scénario. En attendant, chaque situation tourne un peu en boucle techno. Asano Tadanobu, sur un mode ahuri trash, nous est très sympathique mais il ne se foule quand même pas, il a juste à tuer inlassablement sa femme. Ce film porte jusque dans ses défauts la patte d'un publicitaire : tout n'est que concepts amusants, à enchainer sans temps mort avec des idées visuelles à foison. Cela manque de respiration, contrairement au Goût du Thé, qui, sur un même principe, réussissait à nous tenir en haleine, et agrémentait ses gros délires de fulgurances poétiques. Ici, il faut attendre les quelques minutes finales pour sembler avoir le retour du cinéma entre deux pubs.

13 novembre 2004
par Yann K




Les limites (et le charme éphémère) du MTV style

Même s'il est trop long, on a beaucoup ri pendant Survive Style 5+. Ce qui n'empêche pas le film de vite s'oublier une fois le visionnage achevé. La raison: le film de Sekiguchi Gen perd de l'intérêt sur la longueur au fur et à mesure que son projet de cinéma révèle sa vraie nature. Derrière son apparence de gros délire en roue libre made in Japan, il ne s'agit que de cinéma MTV plus jouissif et moins agaçant que la concurrence. Délire en roue libre assumé? SPOILERS Derrière l'apparence de passage du coq à l'âne de la narration se cache en fait une structure narrative puzzle à reconstruire. Puzzle dont on espère que la narration recollera les morceaux tout en lui donnant une cohérence. Or le scénario de Tada Taku se contente de les recoller sur la fin de façon très laborieuse mais oublie le second aspect. Du coup, cette structure révèle sa nature de liant artificiel entre une suite de spots publicitaires déjantés mis bout à bout. FIN SPOILERS Créativité? Portant la marque d'un publicitaire, le scénario ne fait que décliner dans le désordre une série de concepts déjà usés avant la fin (le spot publicitaire décalé, l'homme oiseau etc...). Inventivité visuelle? La mise en scène de Sekiguchi se résume à l'application de procédés formels made in MTV dans un but comique ou illustratif. Décors et costumes "inventifs"? "Originaux" mais aucun univers visuel cohérent à l'horizon. Score cool (le rock électrisant du générique, I will survive version Cake...)? Plaisant à l'oreille mais ne dépassant pas le procédé pour créer du décalage. Acteurs cool (Chiba, Asano, Vinnie Jones...)? Plaisant aussi même si leurs personnages ne sont pas consistants. Agréable à consommer sur place? Oui, mais c'est tout. A ce stade, Sekiguchi est plus proche de ces "prodiges" issus du vidéoclip (Jonze, Mc G, Guy Ritchie...) faisant du spot publicitaire pour grand écran que de la révélation éclatante d'un cinéaste de premier plan.



29 mars 2005
par Ordell Robbie




Du gros délire jouissif

Comme le dit Florent, on rit beaucoup pendant et après la vision de ce film totalement déjanté réalisé par un petit prodige venant de la pub. Mais je ne partage pas son avis lorsqu’il affirme qu’ « aussitôt vu, il est aussitôt oublié » ; Survive Style 5+ possède en effet tant de bonnes idées bien exploitées et d’excellents gags qu’il reste dans la mémoire, ne serait-ce que pour son « What’s your fonction in life ? », pour son « Come, baby, come come babayyyy », pour les idées nases d’une publicitaire sur son nuage, pour son homme oiseau ou encore pour cette jolie revenante tout droit sortie d’Un jour sans fin. Comme Sekiguchi n’est pas un manche côté mise en scène, comme il déploie des trésors d’inventivité dans les décors et les costumes notamment dans la maison hantée, et comme il ne se prend surtout pas au sérieux, on lui pardonnera aisément la dernière partie interminable où il ne sait se dépêtrer de ses histoires croisées, en se rappelant également que c’est son premier film. En attendant le prochain avec impatience, une petite remarque : que faisait ce film dans la compétition « action asia » au festival de Deauville 2005 alors que c’est une pure comédie ???

29 mars 2005
par Ghost Dog




Bien fendard

Je ne sais pas ce que le scénariste a pris avant de pondre son fantasme, mais il n'a pas eu peur d'y aller à fond dans les délires fantastico-kitsch et signe un pur délire comme on en fait heureusement peu, comme ça, ça laisse un bon plaisir jouissif à en regarder quand il en passe un. Entre le papa-oiseau, l'homme qui tue sa femme 15 fois dans la nuit, le tueur anglais psychotique ou encore les 3 jeunes qui ont raté les années 60, on a de quoi bien se fendre la poire. La mise en scène y contribue énormément avec un montage rendant les effets comiques encore plus amusant et sachant exploiter les parties sentimentales pour qu'elles passent bien au milieu du délire. Enfin ca ne reste qu'un bon vieux sketch amusant, à regarder à plusieurs pour bien profiter de l'ambiance comique.



01 avril 2005
par Elise


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio