| visiteur | note |
| le-maitre-chinois | 5 |
| Enishi Yukishiro | 4.5 |
| Ein | 3.75 |
| popoyo | 2.5 |
| Jérémy | 2.5 |
Alors ce film il est vraiment trop bien... En effet, contrairement à Street Fighter 2, premier du nom, ce film dispose d'un scénario beaucoup plus développé.
Dans Street Fighter 2, l'histoire commençait un peu n'importe comment pour nous présenter les personnages pour ensuite se ramener à "éliminer le grand méchant Bison". Non, là cela va beaucoup plus loin. Il est vrai que l'histoire se termine par l'élimination de l'ennemi mais il y a plus d'enjeux dans ce Street Fighter Zero.
Il est même très intéressant de voir l'hésitation de Ryu à utiliser son extrême puissance face aux ennemis, sachant qu'en l'utilisant il deviendrait un assassin. Sincèrement ce film est vraiment cool... vous passerez un bon moment.
Seul point noir : il faut connaître le jeu et ses persos pour mieux l'apprécier. Pour les autres vous verrez un bon anime mais c'est tout.. pas d'exaltation...
Réalisées pour fêter les 10 ans du célèbre jeu vidéo, il semble que beaucoup préfèrent ces OAV au film Street Fighter II : the animated movie(SFII) sorti en 1994. Je suis loin de partager cet avis. Une comparaison s'impose. Au niveau technique tout d'abord, Street Fighter Alpha(SFA) part avec un handicap par rapport à son grand frère du fait de sa nature d'OAV. Néanmoins, si SFII est effectivement globalement mieux réalisé, SFA s'en sort avec les honneurs. Le chara-design a été totalement retravaillé par rapport à l'opus précédent pour coller au style graphique plus "cartoon" des jeux estampillés Street Fighter Alpha dont ces OAV sont adaptées. Le résultat est convaincant et confère à SFA un cachet qui lui est propre, donc une identité. On remarque cependant des petits problèmes au niveau de la morphologie des combattants (pieds de Big Foot, bras trop gros, sourcils dessinés par dessus les cheveux comme dans le film d'ailleurs). Concernant l'animation, là aussi le contrat est rempli sans pour autant atteindre l'excellence de SFII, qui propose des mouvements plus fluides et mieux décomposés. On se consolera avec quelques artifices assez réussis (déflagrations, souffle du vent dans les cheveux, .....) Il n'empêche que SFII s'impose assez facilement, même si SFA ne démérite pas. SFII/SFA : 1-0 Comme précisé plus haut, ces OAV sont adaptées des jeux Street Fighter Alpha. On s'attend donc à voir débarquer de nouvelles têtes par rapport au film. Cette attente est malheureusement en partie déçue. Dans SFII, l'action était centrée sur Ryu, Ken et dans une moindre mesure sur Chun-Li et Guile. Cependant, tous les personnages faisaient acte de présence et la plupart avaient même l'occasion de montrer leurs talents dans le cadre d'un combat il est vrai souvent assez court. Mais l'initiative était louable. Dans SFA, l'action est plus que jamais centrée sur le duo Ryu/ken (surtout sur le premier d'ailleurs). Tous les autres personnages ne sont que très peu exploités, faisant la plupart du temps des petites apparitions sans aucun intérêt (Adom, Guy, Véga), certains brillant même par leur absence (Gen par exemple). Chun-Li et Sakura sont un peu plus présentes mais n'apportent finalement rien à l'intrigue (Sakura est franchement lourde), tout comme Rose dont les apparitions restent énigmatiques. Mais le pire est à venir puisque le staff a jugé bon de créer des personnages totalement inédits, étranger à l'univers de Street Figher(du moins à ma connaissance). Bienvenue donc à Shun (le petit frère de Ryu), ) Rosanov (une brute épaisse) et au docteur Sadler (le grand méchant). Ces nouveaux protagonistes sont tous foireux et surtout leur présence semble se faire au détriment des autres qui eux appartiennent pourtant à l'univers de Street Fighter. Le fan ne pourra que tiquer. Sans oublier quelques petits détails qui finissent définitivement par ternir le tableau. Je pense par exemple à Dan, qui ressuscite dans la 2ème OAV alors qu'il semble être passé de vie à trépas dans la 1ere partie. Mouais... SFII/SFA : 2-0 Le principal intérêt de ce genre de divertissement tient bien évidemment dans les combats. Et une fois de plus, le bilan de SFA est mitigé. Les personnages secondaires jouant un rôle minime, c'est logiquement que les combats qui leurs sont consacrés se font (très) rares. Seul Zangief aura droit à son moment de gloire. La mise en scène souffre également d'un sérieux manque d'originalité. Rosanov par exemple me fais penser à un mauvais clone de Broly (DBZ) : sa technique de combat consiste à attraper la tête de ses ennemis et à les écraser contre le sol ou un mur. Et sachant que les joutes contre Rosanov représente l'essentiel des affrontements (par ailleurs peu nombreux), l'ennui s'installe vite. Bref, SFII est sur ce point nettement supérieur avec des combats qui correspondent beaucoup mieux à la vision que j'ai d'un affrontement entre spécialistes d'arts martiaux. SFII/SFA : 3-0 La balance pèse déjà très largement en faveur de SFII, mais SFA peut espérer rattraper son retard à condition de proposer un scénario solide. Ce qui à priori n'est pas gagné si je vous dit que Ryu et Ken doivent cette fois-ci s'opposer à un savant fou qui cherche à s'approprier l'énergie des meilleurs combattants de la planète. Heureusement, l'intérêt du scénario se situe ailleurs, dans la lutte que doit livrer Ryu contre lui-même pour ne pas sombrer du côté obscur du Hado. Hélas, cette intrigue au potentiel intéressant est mal développée. Le côté réflexion prend trop le pas sur l'action sans pour autant convaincre. Les scènes où Ryu doit faire face à ses démons se multiplient sans rien apporter, finissant par lasser. C’est tout le rythme du film qui s'en ressent. D'autre part, tout laisse à penser dés le début du film à un affrontement inévitable entre Ryu et un autre personnage mythique de la série, qui lui, a cédé au coté obscure du Hado. Affrontement qui n'a finalement jamais lieu. On aura juste droit à un petit avant-goût, renforçant la frustration du spectateur tant ce combat paraissait alléchant. Vraiment dommage. SFA l'emporte quand même, mais sans convaincre. SFII/SFA : 3-1 A l'arrivé, pas besoin de photo-finish pour départager nos deux concurrents. La victoire revient facilement à SFII. Le problème de SFA est de s'être trop dispersé. A vouloir courir 2 lièvres en même temps, on n'en attrape aucun. Je préfère largement SFII, bourrin mais efficace.
