Tsurugi lives!!
Même si Return of the Streetfighter est un poil moins chiadé que le premier opus, c'est tout de même avec un énorme plaisir que l'on retrouve Sonny Chiba dans la peau du plus grand karatéka-singe de tous les temps. Cette fois-ci impliqué dans une affaire étroitement liée avec la mafia d'Extrême-Orient, Tsurugi s'attire les foudres des plus grands clans d'arts martiaux. A vrai dire, le scénario part tellement en freestyle qu'il est difficile de s'y retrouver dans tout ce charabia. A moins d'être extrêmement attentif à tout ce qui se passe, on verra défiler sous nos yeux une affaire de bouddha en or volé, du retour d'un ancien grand criminel (pourtant égorgé à main nue dans le premier opus), de guerria entre clans d'arts martiaux...le tout mélangé à de l'action qui fait mal au cucul, à de l'espionnage à la 007 et à de l'érotisme bien venu. Des baffes avec.
Car oui, Takuma Tsurugi n'a pas perdu sa grâce et sa grande générosité au combat. Agile comme un singe - alcoolique- et distributeur de mandales sur demande, Tsurugi continue sur sa lignée habituelle, pleine de violence et de misogynie et vide de toute pitié. Il faut le voir pour le croire surtout lorsque celui-ci casse à sec le bras d'une jeune femme poison (avec avant une paire de mandales histoire de la calmer), frappe à la nuque un mercenaire avec en prime une énucléation à cause de la violence du choc et autre arrachement de corde vocale pour faire "taire" un individu qui en sait trop (le problème sait que la victime peut encore écrire...m'enfin).
Toujours filmé un peu n'importe comment (le scope bouge parfois dans tous les sens) et rythmé par l'excellent thème musical de la série, Return of the Streetfighter n'est pas exempt de défauts (il en est même gavé). Si le montage archaïque et les scènes improbables viennent ternir le tableau de bien belle manière, tous ces défauts passent finalement rapidement inaperçu au vu d'un tel naufrage cinématographique. Atrocement mal joué et doté de passages purement inutiles (la présentation des armes comme le Nunshaku, le tonfa ou le Kon ainsi qu'une ressaucée de flashbacks), Return aurait bien pu tenir sur une heure maxi. Mais quand une firme marche aussi bien, quand une firme est toujours accompagnée d'une bande annonce hallucinante "Magnifique! Une technique exceptionnelle!Sonny Chiba s'attaque à la mafia d'Extrême-Orient!" et quand une firme représente un véritable culte auprès des fans de cinéma bis, et bien on ne résiste pas à ce monument du film d'arts martiaux archi raté certes, mais tellement attachant!
Esthétique : 2/5
Musique : 3.5/5
Interprétation : 1/5
Scénario : 3/5
Les + :
- Takuma Tsurugi pardis!
- Pas de concessions!
- Rythmé et carrément improbable
Les - :
- Terriblement mal joué
- Filmé à l'arrache
- Mais bon...on cède!
Le Retour !
La suite des aventures du célèbre Karatéka Tery Surugi est un modèle en son genre. Dans une rocambolesque histoire de Mafia (qui voudrait contrôler je ne sais quoi), on assiste (comme dans le premier opus) à une série de bagarres toutes très mal filmées (à ce niveau ca change pas.).
Franchement ici, on perd le charme du premier épisode qui avait le mérite d'être une surprise. Beaucoup moins amusant que son prédécesseur, on n'échappe pas à l'ennui, bref le plaisir n'est plus le même.
S'il fallait retenir une scène de cette navrante suite, ce serait le duel final entre Tery Surugi et Junjo (déja présent dans The Streetfighter) revenu des enfers on ne sait comment pour pouvoir, bien évidemment, se venger (il s'était comme même fait arracher la gorge !). Le plus hilarant dans tout ça, c'est la voix robotique (le bonhomme a un espèce d'appareil implanté dans son larynx) avec laquelle il tente difficilement de s'exprimer sous le regard perplexe (et faussement surpris) de Tery Surugi !
Sans oublier la résurrection quasi subliminale du Karatéka accompagné en fanfare par le splendide (j'exagère un peu ...) thème principal de la série signé Tony Sushima. Et toujours avec la grimace qu'on aime tant, ca fait plaisir !
Tout cela est donc bien décevant et ne pourra intéresser que les gros fans de monsieur Tery Surugi alias l'homme qui brise les os.
Moins bon que le premier, quoique le quotat de morts violentes soit maintenu...
Plus de combats, moins de grimaces, tel pourrait être la plus simple expression de la différence entre les deux épisodes... pour le reste c'est toujours aussi mal réalisé, mal monté, mal joué, mal scénarisé, mal tout en bref... reste Sonny qui assure le show et la violence kitsh qui relève le tou. Du bon mauvais cinéma en bref.
Back Street Boy
Tourné dans la foulée de l'éclatant succès du premier volet, le second épisode manque quelque peu de al fraîcheur et de l'effet de surprise du premier. Après une ouverture "bigger, better", mais bien moins crédible (jolie cascade au-dessus du grillage avec la moto), le rythme encaisse un sérieux coup de mou suite à la mise en place d'une mince intrigue inutilement tarabiscotée et l'absence à l'écran d'un Sonny Chiba tout simplement indispensable à la franchise. Dès son retour, les scènes d'action s'enchaînent sans aucun temps mort, mais rappellent par trop le précédent volet avec - notamment - TROIS reprises de scènes à l'identique directement issues du premier.
Reste, que CHIBA est toujours aussi irrésistible dans le personnage de TSURUGI et dans ses efforts à vouloir s'imposer en digne successeur de "Bruce LEE" - petite leçon d'arts martiaux NIPPONS en prime.
le retour du "bruce lee japonnais"
ce 2eme volet de tery sugury est toujours aussi crétin. les combats sont nul archi nul et l'interpretation de chiba me fait pleurer ...de rire. le navet ultime mais il faut le voir c'est sidérant.
15 novembre 2003
par
jeff