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The Stormriders

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 2.35/5

vos avis

69 critiques: 2.5/5



Ryoga 4
Junta 3.5 De l'idée et beaucoup de sfx pour un résultat pas toujours convaincant.
François 3.5 Très spectaculaire mais plutôt vide : le blockbuster à la HKgaise. A voir pour ...
jeffy 3.25 au bluff, ca peut marcher, la preuve...
Anel 2.5
MLF 2.5
Ghost Dog 2.25 Tel est pris qui croyait prendre…
Alain 1
drélium 0.75 l'anti ZU
Ordell Robbie 0.25 Wu xia pian MTV.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Très spectaculaire mais plutôt vide : le blockbuster à la HKgaise. A voir pour se détendre

The Stormriders est l'un des derniers gros succès local de Hong-Kong. On comprend aisément pourquoi à la vision: c'est une production à très grand spectacle, qui n'invente pas l'eau chaude, mais qui a le mérite de posséder les moyens de ses ambitions. Les moyens étant ici techniques, avec des effets spéciaux en images de synthèse, très rares à Hong-Kong. Ceux-ci donnent au film un côté réactualisation d'un genre qui n'est pas sans rappeler un certain Matrix: on mélange les genres (sabre et SFX pour Stormriders, kung-fu et SFX pour Matrix) et on obtient un grand spectacle pas vraiment révolutionnaire mais rondement mené. L'ensemble se veut à la fois traditionnel et novateur, mais n'est vraiment ni l'un ni l'autre. Le blockbuster se révèle rarement un film d'auteur... Le côté jeu vidéo est également assez présent, surtout à cause des effets spéciaux très tape-à-l'oeil. Les affrontements rappellent les face à face des jeux de combats, avec les coups spéciaux et autres pouvoirs spécifiques à chaque personnage.

Le casting ne présente pas de très très grand nom, avec Aaron Kwok, grand ami de ses dames, Ekin Cheng, nouvelle belle gueule. Si Ekin est plutôt creux comme acteur, Aaron peut être assez bon, mais leurs rôles sont plutôt monolithiques. De même pour les anciens avec Sonny Chiba en méchant. La faute au scénario, qui n'est pas le point fort du film. C'est du classique, avec des personnages bien définis et qui n'évoluent pas tellement. De simples icônes en fait, comme le rôle de Hsu Chi, vraiment sans intérêt. Cependant, certains seconds rôles sont assez intéressants, notamment celui du père de Wind. Voici un personnage très réussi visuellement, même si une nouvelle fois son histoire est assez classique. Les noms des personnages soulignent ce côté purement symbolique: Vent, Conquérant, Nuages, Charité... De même, à chaque personnage est associé une technique de combat: Trinity pour Conqueror, Whirlwind Kick pour Wind... etc...

Du côté de la réalisation, Andrew Lau essaie de donner du style à son filmé, mais sans attendre jamais le niveau des meilleurs du genre. Le style des combats est un peu trop fouilli parfois pour en faire des classiques. Mais l'ensemble est assez original, avec une photo excellente (couleurs très vives, très jeu vidéo une fois de plus) et des choix de cadrages très graphiques (voir les gros plans sur les visages). Le film possède la qualité d'être beau à voir, soigné, léché, même si un peu racoleur parfois. Le but est d'en mettre plein les yeux. Certains passages sont même assez jolis, comme le tête à tête de Wind et Charity dans la salle des sabres (ahhh, les déplacements dans les airs...), et d'autres excitants comme la scène où Cloud arrache son bras cassé pour utiliser son sang comme arme. Malheureusement, Andrew Lau n'est pas Tsui Hark, et ses combattants ne sont ni Jet Li ni Samo Hung. Résultat, les combats sont plutôt fouillis afin de masquer les carences martiales des acteurs. Ne vous attendez pas à un Fist of Legend du sabre, vous allez être très déçu. Martialement, le film est relativement faible. Il impressionne plus par ses effets spéciaux et trouvailles visuelles.

Stormriders est le prototype du "blockbuster" à la Hong-Kongaise comme on devrait en voir plus souvent, car l'industrie cinématographique de HK est dans une très mauvaise passe, et quelques gros films commerciaux comme celui-ci, à gros budget et grand spectacle pourraient ramener les spectateurs vers les salles et des films chinois. De plus, c'est en obtenant des succès commerciaux avec ce genre de film que les studios peuvent se mettre à l'abri du point de vue financier et se risquer ensuite sur des films d'auteurs. Les deux genres sont nécessaires à un bon fonctionnement d'un cinéma. Et si je n'aime pas particulièrement le cinéma 100% commercial, si tous les grosses productions pouvaient être comme celle-ci, je m'ennuyerais moins que devant Armageddon... Les deux films suivants du même réalisateur, A Man Called A Hero et The Duel, reprennent la même formule mais n'ont pas marché aussi bien...



22 octobre 2000
par François




au bluff, ca peut marcher, la preuve...

ok, je comprends qu'on ne supporte pas un tel film: les combats sont nuls c'est vrai, les seconds rôles peut crédibles OK mais la mise en image et en musique est efficace et Ekin et Aaron valent le détour même si c'est loin d'être le meilleur film d'Ekin (ca lui aura servi de lecon pour Legend of Zu)

09 février 2003
par jeffy




Tel est pris qui croyait prendre…

Le grand gourou incarné par le japonais Sonny Chiba l’a en effet appris à ses dépens : rien ne sert de s’opposer à son destin, il faut mourir à point… Ce grand méchant impeccablement gominé est d’ailleurs la seule chose franchement réjouissante de ce gros divertissement de masse, car les personnages qui tentent de lui donner la réplique font franchement pâle figure à côté de lui. Cruel, borné et despote, ce grand collectionneur de sabre devant l’éternel est le principal moteur du film.

Car pour le reste, on n’est pas franchement rassasié. Andrew Lau s’est à mon sens laissé berné par la tentation du tape-à-l’œil un peu comme dans le récent film sud-coréen Sur la Trace de Serpent, en oubliant de fait toute tentative de trame un tant soit peu originale. Les scènes de combats sont bourrées d’effets spéciaux et d’images de synthèse intégrées dans un montage épileptique qui tue dans l’œuf toute la magie qu’un long métrage de la sorte peut être en droit d’apporter. Cette magie est, comble de tout, définitivement sacrifiée dans un générique final qui retrace le making-of du film!

Si Zu, Les Guerriers de la montagne magique est ringard, il reste encore bien plus fun que ce Stormriders trop bien léché pour un résultat finalement décevant et un peu long. Cependant, on peut le trouver dans tous les vidéos-clubs en Version Française (de très bonne facture), ce qui est quand même assez rare. Si vous ne connaissez pas grand chose au cinéma asiatique, ce film pourra servir d’introduction à la folle production cinématographique de Hong-Kong tout en vous faisant passer un bon moment. Mais sachez qu’il y a mieux. Beaucoup mieux…



19 juillet 2001
par Ghost Dog




l'anti ZU

d'une platitude euphorisante, des longueurs à s'endormir au moins dix fois, des effets visuels super shiny et totalement virtuels d'une banalité affligeante, notamment le chien/dragon de la caverne qui fait aussi vrai qu'un robot meka. Les combats sont mal montés, les ralentis à la matrix gâchent tout le plaisir(attention, j'apprécie les charmes de Matrix mais là il ne s'agit plus de charme mais exclusivement de money)... Au début, on se dit, purée ça va péter, et puis non, et puis (beaucoup) plus tard "ça va péter là, c'est obligé !" et bien non, que nenni à chaque interscène (soporifique au possible), on se dit que ça ne peut qu'aller mieux mais soit c'est mauvais (ralentis incongrus, rythme et cadrages désespérants), soit les coupures de dialogues inutiles sont tellement nombreuses qu'on en vient à se dire "non, mais y vont pas la fermer et passer aux choses sérieuses", malheureusement chaque combat ne dure finalement pas plus de 30 secondes. Et ce n'est pas l'histoire qui rattrape le tout, puisque pour autant que je me souvienne, c'est le néant et tous les acteurs sont à ch.... Voilà, voilà (aaaah, ça fait du bien.

06 janvier 2003
par drélium


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