Le monde…à l'envers
Il ne s'agit ni plus, ni moins de l'archétype même du parfait film de propagande, qui éraille certes quelques "travers" de la société chinoise (un homme obligé de porter "le chapeau" des fautes des autres; la situation économique précaire; la reconnaissance de métiers instables), mais pour mieux accuser le "vil occidental", qui tente de profiter de la situation pour s'approprier de l'idée originale chinoise pour la faire "sienne" (joli retour à l'envoyeur occidental, accusant le vil chinois d'être responsable du "piquage" d'idées et de la croissance du chômage). Heureusement, que "l'union fait la force" et que les collègues chinois viennent sortir Deng de son mauvais pas. Lors de ce dénouement heureux, le réalisateur envoie l'hymne nationale entonnée par un chœur d'hommes surpuissant et fait emprunter à UNE larme un parcours parfaitement droit du coin de l'œil des personnages, le long de la joue. Jamais vu une telle perfection. Dernière poignée de mains entre chinois et occidentaux ("Sans rancune, mon frère") et en avant la construction du stade olympique…Magnifique !!
