Froid comme la mort...
Avant de voir Antarctic journal, on se doutait tout de même que l'endroit le plus dangereux au monde est la montagne. Mais à ce point! La seule chose dont on est sûr est que l'entité la plus dangereuse sur Terre, c'est bel et bien la nature. Elle est seule maître à bord dans cet environnement blanc, elle y détient tous les droits (de vie ou de mort) en décourageant le premier venu. Comme cette bande de casse-cou emmené par un hallucinant chef de troupe aussi passionné que psychopathe, qui vont tous connaître de terribles lendemains.
L'équipe d'alpinistes part alors en quête de battre un nouveau record, celui de rejoindre le Point Inaccessible. En chemin ils découvrent un journal enseveli sous la neige. Celui ci date des années 20 et renferme, sans qu'ils le sachent vraiment, de terribles prédilections.
Armé d'un script superbe et d'acteurs de talent, Pil-Seong dispose de toutes les cartes en main pour réaliser ce qu'on appellera tout bêtement une tuerie. Une tuerie faite de mise en scène, de maîtrise formelle et fondamentale dont on ne soupçonnait l'existence. Tout jeune cinéaste, Pil-Seong nous gratifie d'un film effrayant à tel point que l'on se demande si le "mal" ne se trouve pas que dans la tête de nos aventuriers. Song Kang-Ho, en leader dégénéré et rendu dingue par la mort de son fils (accidentelle ou non, là plane le mystère) cache bien son jeu et entraîne toute sa bande dans une spirale infernale mortelle. Le changement de comportement de l'Homme est ici magnifiquement agencé, de telle manière à ce que, crescendo, la tension s'empart de nous comme si de rien n'était, tout naturellement.
Rarement un film si simple n'aura attiser autant de plaisir chez le spectateur. La recette est foutrement minimaliste et pourtant le produit arrive à nous secouer (flash-back, peur du vide, présence inhumaine?, suspense formidable). Que dire aussi de la fabuleuse mise en scène, faites de longs travellings, de plans flous quasi aveuglants, de contre-plongée (abusant ceci dit un chouya trop de Freestyle numérique), Pil-Seong est apparemment encore un débutant...cela laisse présager du meilleur.
Twist de dingue, limite incompréhensible, on s'en tape, l'essentiel est là avec cette géniale histoire de descente aux enfers, sublimée par une interprétation exceptionnelle et une ambiance proche d'un véritable survival, comme l'était The Thing de Carpenter, souvent très proches tous les deux.
Esthétique : 4.75/5 - Incroyablement bien photographié et cadré. Beau à s'en damner.
Musique : 4.25/5 - Ambiance sonore inquietante et carrément prenante.
Interprétation : 4.75/5 - Avec un cast pareil et une telle implication psycho', on frole le perfect.
Scénario : 4.5/5 - Paie tes chocottes!
Terres inexplorées
Avec Antarctic Journal, la Corée donne un nouvel élan au film d’aventures et de suspense. Plongée dans ce lieu extrême et inhospitalier qu’est la banquise, un lieu que l’Homme ne maîtrise absolument pas, un lieu où le champ des possibles semble sans limites (virus, esprits maléfiques, flirt avec la mort,…), l’intrigue renoue avec malice avec la grande époque de The Thing, mais avec une spécificité bien plus opaque et inquiétante : l’ennemi paraît ici impalpable, les moyens pour lutter contre lui sont dérisoires, et le froid et le vent omniprésents rendent les hommes impuissants. Grâce à une mise en scène hyper-efficace, on sort de la projection de ce film complètement déboussolés, en n’étant pas bien sûrs d’avoir tout compris au dénouement, mais en se jurant de faire en sorte de ne jamais @!#$ les pieds dans un tel endroit. Surtout, on repart avec dans la tête des images d’une beauté à couper le souffle et d’un lyrisme absolu. Une vraie et belle expérience de cinéma.
Plaines hallucinées
En attendant la version des Montagnes hallucinées de HP Lovecraft par Guillermo Del Toro, cette escapade fantastique en Antarctique vaut son pesant de glaçons dans le pastis (avec ou sans cacahuètes). L’exercice difficile consistant à faire un film autour de types marchant dans le grand blanc est ici très concluant, IM Pil-Seong optimisant la tension par une mise en scène dosant parfaitement le classicisme inclus dans un forfait « excursion » et des plans plus modernes soulignant intelligemment l'intrusion d’un élément perturbateur. Le casting est au poil et le score de Kenji Kawai adapté à la situation, c'est-à-dire discret, préférant laisser la place à une très efficace bande-son composée principalement de pas dans la neige, des pas dont la régularité varie selon l’état de fatigue des héros, des pas mélangés à un blizzard envahissant ou un silence faussement calme et oppressant selon la progression de la cordée. Autour de ces acquis le compositeur japonais se réveille par intermittence pour nous soumettre un thème faussement léger, proche de certains passages de Patlabor 2 qui, déjà, illustraient un danger d’autant plus présent qu’il était invisible. Même si l’artiste se fout royalement du monde sur la dernière scène en reprenant note pour note un passage d’Avalon, son approche est la bonne, la même qu’avait eu John Carpenter pour rythmer sa Chose du morceau le plus simple qu'Ennio Morricone ait jamais créé. En résulte un film à l’ambiance lourde, l’issue inéluctable de cette marche vers un destin étant parfaitement retranscrite par ces éléments fantastiques légers que sont les dessins étranges se trouvant dans le journal du titre, l’œil fixe au fond d’une grotte - qu’il soit celui d’une sombre créature ou une simple excroissance de la roche en forme de… trompe l’œil ? - ou encore un petit trou dans la neige dans lequel la caméra, sadique, aime à observer une victime potentielle en donnant vie à un élément du décors et à l’impression générale que ces hommes, au milieu de rien, sont constamment épiés par… mais par quoi bordel ??
Antarctic Journal n’a pas besoin d’une tribu de Gollums à la The Descent pour inquiéter, son histoire est prenante, très bien racontée, et quelques passages de terreur pure achèvent de rendre ce film fantastique majeur, de ceux qu’il aurait été plus logique de découvrir au festival de Gerardmer qu’à celui de Deauville. Peu importe, l’important étant d’avoir eu la chance de vivre cette expérience un soir sur grand écran, une incursion coréenne notable dans le domaine du fantastique. Et, fait véridique, au sortir de la séance un cinémasien a laissé tombé ses clefs de voiture par terre en les confondant, l’espace d’un instant, avec un mousqueton. « Mmh…cet homme est bon pour l’asile, incarcérez le immédiatement à l'établissement d'Arkham je vous prie. »
Sac de couchage fait celluloid
Ce n'est pas que le scénario co-écrit par Bong Joon Ho pour Antarctic Journal soit particulièrement inspiré. Moins à l'aise dans le film d'aventures que dans la comédie noire ou le polar, Bong Joon Ho scénariste ne fait que décliner paresseusement les clichés du "film de groupe en expédition dans des conditions extrêmes" en y insérant une vague piste surnaturelle. Piste surnaturelle d'ailleurs encore moins bien exploitée et développée que dans R Point. Mais au vu d'un tel casting qui n'est pas en cause il y avait moyen d'en faire autre chose qu'un film extrêmement pénible au visionnage. Pour tout dire, le film est plombé par des parti pris formels convenus et une absence totale de dramatisation. Le montage ne crée aucune tension, il plombe ainsi le potentiel de toutes les scènes un minimum dramatiques. Sauf quand épisodiquement la surdécoupage tente de créer artificiellement de la tension. La mise en scène alterne elle plein la vue (les plans passant à travers un oeil ou un objet), cadrage de carte postale touristique, plans aériens de reportage télévisé, caméras à l'épaule créant artificiellement de la tension dramatique, grands angles et cadrages rapprochés des personnages faisant juste jolis. Pour finir, le score de Kawai est peu inspiré. Encore du cinéma techniquement au point qui ne pèse cinématographiquement pas grand chose. La Corée du Sud, le Nouvel Hollywood?
PNR-Point
Après une brève vision, quelque jours auparavant, de la bande-annonce, le film s'annonçait comme une aventure où allaient se mêler toutes les difficultés liées à une expédition polaire et une petite intrigue fantastique, sans préciser qu'elle serait l'emprise d'un tel mystère sur l'histoire. Finalement, le film n'est pas tant composé de scène surnaturelles mais est imprégné d'une atmosphère mystique qui ne peut pas échapper à l'oreille avertie. Le film commence sur une séquence de travelling qui fait admirer les magnifiques paysages enneigés de l'antarctique pour finir sur la première séquence d'expédition (dont le but est d'atteindre le POI, Point d'Inaccessibilité) qui démarre fort avec le premier incident lié à une crevasse, permettant ainsi de montrer les réflexes des alpinistes dans une situations de danger. Le film commence donc très bien, et le stress gagne son premier pic. Il est évident que la tension, si vite accrue, retombe illico et la scène d'action-intro est directement suivie par la mise en place des personnages dans le récit par une table ronde dans la tente pendant une nuit (enfin sur la montre parce que dehors il fait jour tout le temps).
Après cette introduction posant bien les bases, le film suit un déroulement assez logique et vraiment captivant. Rien de bien étonnant, en outre, dans le déroulement de l'histoire, mais l'atmosphère gagne bien en tension lorsque les membres commencent à faire baisser leur confiance après les premiers incidents. Rien de bien original dans cette atmosphère non plus malgré son efficacité ; il serait vain de citer tous les films qui reprennent cette méfiance entre des personnages censés avoir à l'origine une confiance totale, mais qui s'évapore lorsque le doute vient se mêler de l'aventure. Les personnages sont bien placés dans l'histoire ; Yu Ji-Tae absorbe son rôle à la perfection, développant un personnage amateur et plutôt lâche lorsqu'il s'agit de prendre une décision pouvant changer le cours de la mission et reste toujours de l'avis du capitaine qui lui, interprété par Song Kang-Ho, a un caractère plutôt étrange et quelques fois peu logique par rapport à la situation, ce qui pourrait être mis sur le compte du mystique.
En effet, un certain mystère imprègne ce film d'un bout à l'autre. Pourtant on ne peut pas parler de fantôme comme dans un film d'horreur bis coréen, ni même d'un virus, l'antarctique étant complètement vierge de tout virus à cause de la température. Par contre on sent une présence plutôt légère tout au long du film ; outre la scène inutile de l'oeil qui apparaît dans la liqueur au début du film, on a le coeur qui frémit en entendant le vent gronder, comme une respiration, et donnant une impression de vie à ce bloc de glace. Cette vie se traduit ainsi par cette présence qui semble aller encore plus loin. Les personnages ont des hallucinations (Min-Jae qui voient des scènes de mort dans ses rêves), des moment de faiblesse inexpliquée (l'alpiniste tombant malade sans raison), laissant penser que cette présence mystique s'insère dans les personnages, un peu à la manière de R-Point, altérant leurs émotions, créant une méfiance, choisissant ainsi les méritants, ceux qui peuvent accéder au POI. Malgré cela, le surnaturel n'est pas aussi présent que dans R-Point et sert, à mon impression, de prétexte pour expliquer que l'expédition perd le contact avec la base, détail réellement sans importance vu le développement de qualité de l'ensemble.
On ne pouvait pas parler de ce film sans toucher un mot sur la musique fantastique de Kenji Kawai, réussissant là à créer une atmosphère mélangeant le suspense et l'aventure, et le magnifique couché de soleil sur l'antarctique. Finalement, un magnifique film d'aventure, bien interprété et vraiment très bien réalisé, avec sa petite touche mystique mais sans en faire trop.
Contre vent et tempête de neige
Il y avait un certain enthousiasme de ma part à visionner Antarctic Journal / Namgeuk-ilgi (2005), film de Im Pil-seong, son premier dans lequel il mêle aventure et fantastique durant une expédition d’un groupe de six scientifiques qui s’enfoncent dans l’Antarctique pour y atteindre le point le plus éloigné avant que des phénomènes étranges ne les ralentissent.
Antarctic Journal a comme scénariste Bong Joon-ho (Memories of Murder) qu’on ne présente plus, deux acteurs (entre autre) qu’on ne présente également plus : Song Kang-ho (The Quiet Family, The President’s Barber) et Yoo Ji-tae (Old Boy, Running Wild). Du lourd en somme pour une production que l’on qualifierait de grosse, celle destinée à affoler les compteurs du box office. Pourtant après vision, un doute persiste sur le contenu du film.
Antarctic Journal prend donc place dans l’Antarctique, une étendu de neige et de glace superbe qui offre de jolies images à regarder. Un environnement hostile qui offre une étendu de possibilité cinématographique. Im Pil-seong ne sait pas trompé et filme avec beauté en maintenant une atmosphère toute particulière qui accompagne son récit. L’auteur choisit de ne pas divulguer ce qui se passe réellement laissant le doute subsister. Folie ou non, ennemi extérieur ou à l’intérieur du groupe etc… malgré cela et bien non, Im Pil-seong n’est pas parvenu à réaliser un film avec une intrigue qui tienne le cap. Il sauve les meubles grâce à l’ambiance c’est tout.
Antarctic Journal me pose un autre souci, celui des longueurs. La durée du film ne mérite pas qu’on s’attarde autant sur cette aventure qui aurait pu être emballé en moins de temps que cela et je ne parle pas de la séquence finale d’une longueur rébarbative et quelques autres par ailleurs. Finalement, je conserve un profond ennui à la vision de ce film qu’on disait bon. De plus même les personnages ne me touchent pas plus que ça. Ce premier film de Im Pil-seong est pour ma part décevant et c’était avec un certain soulagement que j’assistais au générique final où j’avais le sentiment d’avoir perdu deux heures de mon temps.
L'enfer blanc...
"Le souffle du renouveau vient de Corée", cette phrase de plus en plus en vogue dans les magasines traitant du cinéma,est,il faut bien le reconnaitre, de plus en plus appropriée face à la richesse que nous offre ce pays en matière cinématographique.
En prenant un classique du cinéma local, le réalisateur d'"Antartic journal" situe l'action comme son nom l'indique dans un lieu inédit pour ce type d'oeuvre asiatique.Alors evidement les plus cinéphage d'entre vous hurlerons au remake deguisé de "The thing" de Carpenter mais il n'en est rien.Le film est effectrivement suffisament traité avec une approche "asiatique" pour ne pas etre comparé à un autre film.
Hélas...trois fois hélas tellement la déception est grande!Face à cette originalité se trouve 1h50 plate comme les paysages de l'Antartique,que même des soubressauts de suspens ne perviennet pas a faire décoller,si bien que l'intrigue parait dérisoire.Point intéressant et surprenant c'est dans la fin du film que l'on trouve son salut,une envolée lyrique inattendue et qui heureusement sauve le tout d'un crash qui semblait inévitable.
Original mais sans grand intéret...dommage.
Une aventure animale.
Attention, ce film n'est surtout pas à cataloguer dans le genre "Fantastique" et encore moins "Horreur". Si le film possède quelques passages légèrement mystiques et intrigants, il ne doit en aucun cas être répertorié de la sorte, il n'y a aucun phénomène surnaturel ou esprits malveillants qui viennent hanter l'expédition, je dis celà à l'avance pour ne pas faire languir le spectateur qui attendrait ça en vain.
Quand on sait celà, on part s'embarque donc plutôt dans un film d'aventure qui tourne au drame, classique jusque là, mais avec en plus une bonne dose de désordre psychologique. C'est en effet sur ce dernier point que le réalisateur a mis le paquet : créer une ambiance malsaine de lente déshumanisation, d'aliénation autour d'un objectif impossible... ateindre le point le plus éloigné de la civilisation.
Pour ma part, j'ai plutôt bien aprécié cette histoire ; un scénario certes pas vraiment sensationnel, mais qui nous conduit petit à petit vers une fin intéressante en y noircissant toujours plus l'ambiance au fil de l'expédition.
Les acteurs sont tout simplement géniaux, en particulier le tandem SONG Kang-Ho / YOO Ji-Tae ! La musique est plutôt molle et trop absente par contre...
Page blanche
Projet monumental, dont l'insuccès a donné un nouveau coup fatal à la fragile économie cinématographiqe coréenne (après celui de "Resurrection of Little Match Girl"), 5 ans de préparation, un tournage dans des conditions extrêmes des plaines enneigés néo-zélandaises...bref, si l'intrigue paraissait déjà mince sur papier, on était en droit de s'attendre à un magnifique film d'aventures.
En fait, l'histoire lorgne plutôt du côté des films fantastiques du genre de "The Shinning" ou - surtout - de "The Thing" : des hommes isolés de tout, qui ont maille à se confronter à d'étranges phénomènes surnaturels et où le danger guette de l'intérieur même du groupe.
Il est clair, que le film entier a été pensé pour le grand écran. Dès l'introduction, les images sont renversantes sur le grand écran d'un cinéma et tout au long du film, les vastes étendues enneigées des plaines ne laissent que peu d'espoir quant au sort du groupe d'expédition. Les froids vents glaciaux traversent littéralement la salle et le spectateur ne se sent à l'abri avec les personnages que durant les quelques moments passés sous tente.
L'introduction soudaine d'éléments fantastiques surajoute dans le froid glaçant l'échine - et - encore une fois - le sort de ce groupe d'expédition loin de tout et de tout le monde tient certainement en haleine, surtout à partir du moment, où ils tombent les uns après les autres et que le "leader" perd la raison. Personne et rien qui ne semble pouvoir les secourir.
En revanche, toutes les bases scénaristiques confortablement installées, l'action commence à se traîner en longueur. Trop de séquences de bavardage inutiles répètent par trop des choses déjà abordées auparavant, ralentissent singulièrement le cours de l'intrigue et plombent le développement des personnages. Peu approfondis, ils sont malheureusement trop peu pôles identificateurs, pour que l'on craigne suffisamment pour leurs vies respectives; quant au leader, son changement de comportement représente une excellente menace potentielle, mais est diluée par de trop longues plages vides.
La résolution est finalement assez prenante et - surtout - logique, mais déçoit forcément de par l'attente suscitée par l'élément fantastique introduit dès le début du film.
Un honnête film, trop ambitieux et par la même prétentieux, pas assez maîtrisé et au final décevant. En revanche un délice pour les yeux pour ceux qui auraient la chance de le voir sur grand écran.
On ne frissonne pas vraiment
un film en Antarctique c'est intéressent, ça mérite d'être visionner pour la découverte du
paysage et des conditions de vie.
Mais là le sujet : une expédition, c'est un peu trop vu est revu, surtout que l'élément scénaristique principal est trop légèrement abordé. Ils auraient dû aller plus loin et exploser littéralement le genre et faire partir le film dans des délires horrifiques que peux nous offrir ce genre d'endroit, hors ça reste que timidement aborder, et on ne frissonne pas vraiment, mais bon ça se laisse regarder.
Toc et Architoc
Pfffiou, j'ai du m'y reprendre à 2 fois pour me fader ce truc jusqu'au bout...
je veux bien que nos amis coréens aient quelques problèmes pour aller tourner en Antarctique, mais de là à nous faire un truc qui sonne aussi faux (studio + Nouvelle Zelande pour les zolis degradés de ciel bleu), ça laisse pantois. Donc, on a affaire à une expédition censée rejoindre le point le + extreme de l'antarctique (-80° quand meme) et devinez quoi, ils se tapent des conversations en plein air sans rien sur la tete, pas la moindre trace de fatigue, pas la moindre gerçure. Ce serait à se tordre si on s'emmerdait pas autant. Comme c'est censé etre un thriller, on rajoute quelques apparitions fantomatiques (ça vaut meme pas le pire clone de Ring), quelques synthés glagla (Kenji Kawai visiblement en panne d'inspiration et surement un peu trop surbooké ces temps-ci) et quelques engueulades virant baston. Inutile de vous dire que la mise en scène -enfin plutot la mise en chroma parce que pour le reste...- est aux abonnés absents et qu'à aucun moment on ne ressent la moindre tension devant les dissensions de nos pas trop joyeux lurons.
Bref, z-avez compris, à eviter, retournez plutot voir le genial "The Thing " de notre ami Carpenter si vous voulez voir quelque chose de bien... givré (sic) en milieu hostile