aurait pu être meilleur
si ça ne s'était pas gravement essouflé sur la fin, beaucoup moins drôle que la première moitié ou je me suis bien marré devant ces gags et ces parodies (celle de The mask n'est pas super).
la première heure enchaîne tellement de blagues assez lourdes mais hilarantes qu'on se fout de l'histoire: c'est vraiment n'importe quoi mais qu'est ce qu'on se marre.
dernier détail: le film date de 95 mais encore une fois on lui en donnerait bien 5 de plus car ça a bien vieilli techniquement.
gros délire même si la fin déçoit fortement
Fight Back To School 2000
Gros fourre-tout parodique de quelques oeuvres maitresses du cinéma (Terminator, Pulp Fiction...), cette comédie joue une nouvelle fois essentiellement sur les grimaces et le côté légèrement débile et immature du personaage de Stephen Chow. Aucune "seconde lecture" possible, personnages peu fouillés et simple enchaînement de gags plus gras et gros que subtils ou sensibles; l'on n'est loin de la maturité de Chow à venir (King of Comedy, Shaolin Soccer).
Mais la sauce prend; les situations sont au moins aussi délirantes, que les personnages décalés; impossible de prevoir, quel gag nous attend au tournant de la prochaine rue. Comment s'attendre à ce que de l'histoire d'un millionnaire odieux, l'on passe à celui d'un homme bionique à celui d'un prof dans un lycée difficile (référence au succès des "Fight Back To School" ?!!) pour se terminer dans un affront de machines à la "Terminator" (mais en tellement plus drôle...).
L'idée - pourtant accrocheuse - du film de voir Stephen Chow endosser le rôle de "L'homme qui valait trois milliards" n'est évidemment pas du tout exploité, mais ne sert que d'un fil conducteur bien léger dans une avalanche de gags de tous genres et pour tous les goûts.
A signaler également quelques effets spéciaux très honnêtes (à côté de quelques SFX bien pourris...), surtout pour une telle comédie, pur produit de consommation, qui est généralement tourné sur le vif et sans grands moyens pour permettre un maximum de rentabilité.
L'homme qui valait trois "the mask".
Parodiant divers films occidentaux a la mode en 1995 (pulp fiction ou the mask), "SMDM" est un gros gouffre a gags plutot reussis et divertissants.
L'utilisation des effets speciaux annoncent le futur et grandiose "shaolin soccer".
STEPHEN CHOW en tube de dentifrice...c'est plutot fort!
Un melting-pot de plusieurs films.
Le film est essentiellement construit sur une parodie de l'Homme qui valait deux milliards et de Terminator ( ce qui nous vaut quelques scènes très dynamique, surtout en fin de métrage ). A ceci s'ajoute d'autres références comme The Mask, Pulp Fiction ... et même Les sous doués ( Si, Si ! Après tout nous regardons bien des films Hk de plusieurs années, normal que la reciproque fonctionne ).
Seulement, malgrès le charisme de Stephen Chow et "quelques" bons gags ( franchement, le gag du dentifrice ça marche une fois ! 4 c'est beaucoup trop ) , l'impression demeure de n'avoir vu qu'une succession de sketchs sans liens cohérents. De plus, si d'ordinaire la dimension humaine tient une part importante dans les films de la star, qui non content de nous faire rire, nous procure aussi des émotions, dans le cas présent pas vraiment de sentiment, le spectateur reste hermétique aux personnages dépeints.
Ne boudons pas notre plaisir, SMDM reste un film assez sympathique, même si très inférieur aux autres films du King of Comedy.
Drôle et parfois émouvant
Suivant un schéma récurrent à l'oeuvre de Stephen, ce film lui permet de s'affirmer comme une belle ordure sadique au lieu du pathétique loser qui deviendra un héros. Ici, son personnage est un gosse de riche tête à claques, qui profite sans vergogne de l'influence de son père pour humilier et terroriser tout le monde. Cette première partie est particulièrement cruelle, mais surtout particulièrement jouissive.
Puis vient la parodie de drame familial, en pleine nuit d'orage, dans un grand manoir. Très bien filmée, cette scène a tout du passage culte, en tournant en ridicule les poncifs inhérents au genre. Il faut dire que le jeu des acteurs y est pour beaucoup. C'est également la scène qui permettra d'apporter un peu d'émotion, via le personnage de Ng Man Tat qui prendra dès lors une autre dimension.
L'alchimie entre les deux acteurs est toujours aussi forte, et exploitée avec intelligence dans une relation père/fils qui surprend à plusieurs reprises. Elvis Tsui est également de la partie dans un rôle de savant fou qui lui colle comme un gant. On regrette qu'il n'ait pas eu plus de rôles de cette trempe, et on se prend à l'imaginer dans une bonne comédie de zombie (c'est à dire pas "bio zombie").
L'aspect fantastique du film n'est pas présent immédiatement, et apporte à un second soufle au récit. Les scènes dans l'école sont vraiment drôles, et quant Stephen commence à avoir des pouvoirs, on passe à la vitesse supérieure jusqu'à l'affrontement final, un peu décevant cependant.
Cette comédie fantastique qui a quelques allures de "the mask" est hilarante, les sfx sont mauvais mais contribuent à l'ambiance, et les acteurs sont comme d'habitude, excellents. Un très bon Stephen Chow.
Moins de finesses et plus d'effets spéciaux que d'habitude....
Un Stephen Chow correct, sans plus, qui a le mérite de pousser le délire jusqu'au bout. Divertissant.
Si je tenais l'abruti qui m'a refilé ce film...
... et ben je lui ferais bouffer son DVD, avec peut-être des nouilles instantanées pour faire passer cette bouffonnerie indigeste et pas drôle.
J'avoue avoir tenu 20/25 minutes, avant de désespérer de trouver quelque chose à sauver dans cette "chose" surjouée, crétine, sans imagination, sans surprise, filmé par un étudiant en agronomie et finalement assez imbuvable. Bon, j'avoue que quand j'avais huit ans j'avais le même genre d'humour, mais c'est pas une raison.
05 décembre 2006
par
Epikt